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il se présente à vous.
Le souffle tangible des piétons dans les venelles, coule comme la cire d'un vieux cierge ; Les rires inquiets, sous les écharpes sombres, de quelques ombres s'échappent ; Les talons chassent l'asphalte, mouillés ou humides, craquent sur le cristal d'un ciel ; Haletant, joyeux, hâté ; haletant, joyeux, hâté. Respire le silence qui s'annonce, respire l'avenue des poussières d'anges et cendres de neiges ; Le bruissement des cristaux aux commissures des lèvres, le glissement sévère des ciseaux en gerçures ; Ripent les pas, au pied des sapins, ripera-t-on pour qui se traîne ; Expire, sourire, accélère ; expire, sourire, accélère. Déchirent l'insolence de minuit, emboîtages magiques aux carnations lunatiques ; Le bonheur extatique, sous les larmes taries, une lueur épuisée, une alarme de rires ; Que viennent les années, trébuchent en trépas, que viennent les années, le souvenir n'y est pas ; Soupirs, heureux, éphémères ; soupirs, heureux, éphémères. *** ->
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Créé le 1 mars 2002
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