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elle se présente à vous.
secrètes frémissantes
à la tombée du jour il n’est pas de prairies qui ne fredonnent l’aube parce que déjà les ombres enterrent la lumière avant même qu’elle n’ait dit bonsoir au regain l’enfance des garennes le long de pousses tendres aux verts incertains circule un chant un souffle psalmodique à la constance claire irrévocable la terre livre sa foi ******** ->
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Créé le 1 mars 2002
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