|
|
|
|
elle se présente à vous.
s’offense de n’être qu’un trait parmi le songe- La pierre- elle- gémit de tous ses sens dehors pour élancer son gris sans âge. Ma terre- de cette racine à l’ombre Des élancements du vent à l’eau et du chemin au bord d’un signe Ma peau se hisse à la gerçure des veines taillées dans le mouvant Mon arbre-lui- se penche au plus profond Passant sillon, il ancre en terre reconnue Je suis- comme l’étendue qui se conjugue à tous ces verbes de mer, recomposée retravaillée à chaque lunée, remise du long travail des profondeurs obscures celles qui déboîtent feuillage et tronc. Le ciel s’étonne dans l’infini perdu Ma terre- celle où je nais- de pierre et d’enchantement me signe un nom- Je suis- la terre et l’eau, l’arbre et la feuille racine je prends le monde comme on le porte d’un geste osé. Le ciel défile le temps, braque l’horizon. La pierre triomphe –ma terre nourrit Je suis- *** ->
Vous désirez envoyer un commentaire sur ce texte?
-> Vous voulez nous envoyer vos textes? Tous
les renseignements dans la rubrique : "Comité
de poésie" |
Créé le 1 mars 2002
A visionner avec Internet Explorer