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elle se présente à vous.
À nouveau explose ma tête par derrière et des pousses étendent mes tempes et les violons tirent mes oreilles bientôt mon corps n'existe plus ce n'est que ma tête dans l'air et ensuite elle s'écarte telle la mer rouge et tout l'orchestre passe magistralement dedans et c'est la musique dans le creux d'une vague gigantesque dont la crête gonfle au sommet du ciel je flotte là haut quelque part sur l'écume je me blottis ci-bas dans le silence où le creux s'incurve la grande danse recommence la balance du dedans du dehors la respiration simultanée du plus et du moins infini ******
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Créé le 1 mars 2002
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