de Philippe Vallet
, sélection septembre 2002 :
le temps donne
patine
les mots fatiguent l'air
les jours se taisent
s'amassent et emmêlent la durée.
Le loin tremble
l'enfance des rêves
cabotage nocturne
vous conduit.
Hasard de vivre
risque de nuit
tout se mélange,
un corps qui gracie
il reste le sourire
celui du peu.
Demeure
souvenir en abîme
empreinte soudée
sur la voix ou la peau
tendresses et mensonges
mélangés
le présent gauche
inscrit dans sa chair
ses lueurs
comme une litanie.
Un chagrin
une absence
danse sur le seuil
une porte qui se ferme
le limon s'efface
un indice
le soupçon
se délie
un passage
une gésine aisée
un visage disparaît
métamorphose des limites.
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