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Bois cette tasse de ténèbres et dors …
(Sonnet
VII)
Jean Cassou est né le 9 juillet 1897 à Deusto, tout près de Bilbao, en pays
basque espagnol, d’un père français, ingénieur des arts et manufactures et
d’une mère andalouse.
La famille s’installe quatre ans plus tard à
St-Quentin. Il a donc reçu son éducation en France.
Loin de moi l’idée de retracer l’itinéraire de
vie de Jean Cassou (cela est fort bien fait sur de nombreux sites et dans
de nombreux écrits), mais pour parler des 33 sonnets composés au secret, il
me paraît nécessaire de procéder à quelques rappels.

Édition
de 1995
En effet, sans ses activités professionnelles,
ses engagements militants et ses écrits d’avant guerre,
Jean Cassou n’aurait pas écrit les 33 célèbres sonnets. Ce n’est pas
l’œuvre du hasard, mais un enchaînement d’événements.
Après l’obtention d’une licence d’espagnol à la
Sorbonne en 1918, il dirige à partir de 1921 la chroniques Lettres
Espagnoles dans la revue Le Mercure de France. Il réussit le
concours de rédacteur au ministère de l’instruction publique et publie en
1926 son premier roman, Les harmonies viennoises. De 1929 à
1931, il est conseiller littéraire des Éditions J.-O. Fourcade
(Jacques-Olivier Fourcade) aux côtés du poète Henri Michaux. Il évolue
alors dans un milieu à la fois littéraire et politique. En 1932, il devient
inspecteur des monuments historiques et en 1934, membre du Comité de
Vigilance des intellectuels antifascistes.
En 1936, il est membre du cabinet de Jean Zay,
alors ministre de l’Éducation Nationale et des Beaux-arts sous le
gouvernement du Front Populaire. Cette même année, il obtient le prix
Renaissance pour Les massacres de Paris. Louis Aragon considère
ce livre « comme le modèle d’un nouveau réalisme, à côté du Temps
du mépris d’André Malraux ».
Mobilisé en fin 1939, il est affecté en avril
1940, soit très peu de mois avant la capitulation de la France, au Musée
National d’Art Moderne, dont il devient quelques semaines seulement, le
conservateur en chef, avant d’être révoqué, en septembre de la même année
par le régime de Vichy.
Les armées allemandes avancent, l’occupation
s’étend. Cassou est envoyé par ce qui reste d’autorité, au château de
Compiègne et organise la sauvegarde du patrimoine.
Il est clair qu’au vu de ses activités connues et
de ses divers engagements que je viens d’évoquer, Jean Cassou était
considéré comme un opposant sérieux. Il représentait une cible de choix et
quelqu’un à mettre hors d’état de nuire pour le nouveau régime et
l’occupant. Ce qui n’allait pas tarder à se produire. Il est donc révoqué.
Le gouvernement de Vichy installé, Jean Cassou
entre en résistance et rejoint aussitôt un groupe de chercheurs (dont
Claude Aveline et Agnès Humbert) constituant Le Groupe du Musée de l’Homme. Il a la charge de la rédaction du
journal clandestin de ce groupe, le journal Résistance, dont 5 numéros sortiront de décembre 1940 à mars
1941. Les membres du Groupe sont successivement arrêtés par la Gestapo,
mais Jean Cassou parvient à s’enfuir et se rend à Toulouse.
Là-bas, à Toulouse, il rejoint en août 1941 le
réseau de Pierre Bertaux, professeur d’allemand à la faculté des Lettres et
y retrouve son beau-frère Vladimir Jankélévitch. Il est arrêté le 13
décembre de la même année, soit 4 mois après, et enfermé à la prison
militaire Furgole, à Toulouse, en attente de
jugement. Il y est mis au secret dès le 13 décembre 1941 et jusqu’en mars
1942. C’est là qu’il va composer et mémoriser les 33 sonnets dont nous
allons parler.

Clichés
anthropométriques de décembre 1941, pris lors de son arrestation.
Il
est remis en liberté provisoire en attente de son jugement. Il peut alors
et enfin mettre ses poèmes en sécurité sur papier et les sauver. Cette
remise en liberté provisoire est déterminante pour la survie des 33
sonnets. Cette période est assez incroyable et il la met à profit. S’il
avait été arrêté par la Gestapo à Paris en même temps que ses amis, qui
sait ce qu’il serait advenu de lui …
Il
est jugé le 31 juillet 1942 à Toulouse, reconnu
coupable d’actes de nature à nuire à la défense nationale et condamné à
un an de prison.
Après
ce jugement, il est transféré directement à la prison militaire de Lodève,
dans l’Hérault, puis le 18 novembre à celle de Mauzac en Dordogne. Le 13
mai 1943, à l’approche de la fin de sa peine, il fait l’objet d’une mesure
d’internement administratif, et se voit assigné au camp de séjour surveillé
de St-Sulpice de la Pointe. Il obtient sa libération le 18 juin 1943.
***
Les poètes, un jour, reviendront sur la
terre
(Sonnet V)
Mais
revenons aux 33 sonnets composés au secret durant sa détention de trois
mois à la prison de Furgole. Dans sa cellule, il
ne dispose de rien, pas même un livre. Il n’obtient ni cahier ni crayon.
Les conditions sont rudes. Pour occuper son esprit, garder la notion du
temps et ne pas devenir fou, il décide d’écrire dans sa tête et d’apprendre
par cœur ce qu’il compose et de se les réciter sans arrêt pour ne pas les
oublier.
Ce
qui relève d’un défi incroyable, car les jours succédant aux jours, le
nombre de poèmes augmente. Il faut donc, au fur et à mesure qu’il en
invente, répéter les plus anciens, pour ne pas les oublier au profit des
derniers. 33 poèmes en environ 90 jours, cela fait un poème tous les 3
jours, sans oublier les précédents, et ainsi de suite. La machinerie de la
mémoire est mise, certes, à rude épreuve, mais aussi parfaitement
entretenue. 33 poèmes de chacun 14 vers, plus les numéros d’ordre des
textes, cela fait 463 lignes à mémoriser, plus les numéros aux bons
endroits, au fil des 3 mois.
Ainsi
naîtront les 33 sonnets, composés au secret de cette prison de Furgole. Les geôliers d’une part, mais les nazis et les
collabos d’autre part, n’imaginaient pas ce qui se passait dans la tête de
leur important détenu.
Ces
poèmes seront publiés clandestinement par Les Éditions de Minuit, sans nom
d’éditeur sur le recto de couverture, en juillet 1944. Il est à remarquer
que sur ce recto, le nombre de sonnets est écrit en chiffres. Le nom de
l’auteur est remplacé par le pseudo Jean Noir. Louis Aragon, qui a rédigé
la préface, utilise l’un de ses pseudos, Jean La Colère.

Recto de l’édition
originelle de 1944.
Je vous propose
d’écouter la lecture de trois sonnets, à partir du site De
braises et d’ombre, 9 septembre 2019 (qui renvoie aux enregistrements
du site musical SoundCloud) :
Enregistrement du Sonnet
I (La barque funéraire) :
cliquez ici
En suivant le texte
incrusté ci-dessous :
Sonnet I
La barque funéraire est,
parmi les étoiles,
longue comme le songe et glisse sans voilure,
et le regard du voyageur horizontal
s’étale, nénuphar, au fil de l’aventure.
Cette nuit, vais-je enfin
tenter le jeu royal,
renverser dans mes bras le fleuve qui murmure,
et me dresser, dans ce contour d’un linceul pâle,
comme une tour qui croule aux bords des sépultures ?
L’opacité, déjà, où je
passe frissonne,
et comme si son nom était encore Personne,
tout mon cadavre en moi tressaille sous ses liens.
Je sens me parcourir et me
ressusciter,
de mon front magnétique à la proue de mes pieds,
un cri silencieux, comme une âme de chien.
Je vous propose aussi
d’écouter l’enregistrement du Sonnet VI (à mes camarades de prison) :
cliquez ici
En suivant le texte
incrusté ci-dessous :
Sonnet VI
À mes camarades de prison
Bruits lointains de la vie,
divinités secrètes,
trompe d’auto, cris des
enfants à la sortie,
carillon du salut à la
veille des fêtes,
voiture aveugle se perdant
à l’infini,
rumeurs cachées aux plis des
épaisseurs muettes,
quels génies autres que
l’infortune et la nuit,
auraient su me conduire à
l’abîme où vous êtes ?
Et je touche à tâtons vos
visages amis.
Pour mériter l’accueil
d’aussi profonds mystères
je me suis dépouillé de
toute ma lumière :
la lumière aussitôt se
cueille dans vos voix.
Laissez-moi maintenant
repasser la poterne
et remonter, portant ces
reflets noirs en moi,
fleurs d’un ciel inversé,
astres de ma caverne.
Je
vous propose encore d’écouter l’enregistrement du sonnet XXXI (Lelius) :
cliquez ici
En
suivant le texte incrusté ci-dessous :
Sonnet XXXI
Qu’il soit au moins permis
à cette lyre obscure
consternée sous la croix brouillée des galeries
De relever, dans un éclair, sa voix meurtrie
et de t’apercevoir, bel athlète futur.
Glaive sur l’escalier des
monstres assoupis !
Père du long matin, fils de la pourriture,
c’est toi qui briseras les os et les jointures
de ce double accroché comme une maladie
à des corps déjà lourds à traîner dans les veilles,
mais désormais joyeux de vomir le sommeil.
Les yeux ne voudront plus dormir. Midi sans trêve
arrachera leur ombre aux pieds des messagers.
Oh ! ce soir soit pour nous le dernier soir tombé,
et puisqu’il faut rêver, rêvons la mort des rêves.
Il
est à remarquer que Jean Cassou a utilisé le sonnet pour la commodité à
l’écrire, très souvent en 12 pieds (l’une des exceptions concerne la
traduction qu’il fait du poème IX du poète Hugo Von Hofmannsthal) et en
utilisant les rimes. Forme parfaite,
écrit-il, pour apprendre les poèmes. Mais les conditions de détention et de
composition l’ont amené à légèrement simplifier les règles de la prosodie
classique, notamment en mettant de côté le respect des rimes masculines et
féminines, d’une part, et plurielles et singulières, d’autre part. Il a
privilégié les sons, sans doute pour composer plus vite et garder du temps
pour la mémorisation et les répétitions mentales incessantes.
Joëlle
Ginestet (dans l’article cité en référence en fin d’article) porte une
analyse détaillée et pointue de l’écriture des 33 sonnets.
***
La plaie que, depuis le temps des cerises,
Je garde en mon cœur, s’ouvre chaque jour.
(Sonnet XXIII)
Dans son
autobiographie Une vie pour la liberté, publiée chez Laffont en
1981, Jean Cassou fait part de quelques souvenirs de sa détention à la
prison militaire de Mauzac :
« On nous parqua dans un réfectoire comportant une
longue table avec des bancs. Tout en haut une grande vitre donnait sur la
campagne. Un des carreaux était ouvert, de sorte qu’en montant sur la table
on pouvait non seulement voir, mais aussi respirer la campagne de France
dans une calme soirée de fin d’automne. Soudain, sur un chemin tout proche,
apparut un troupeau d’écoliers qui, menés par leur maître, chantaient d’une
voix aigrelette Maréchal, nous voilà ! Nous
retombâmes, accablés, sur nos bancs.
Nous nous mîmes à ronger silencieusement les restes de
quelques provisions que nous avions gardées avec nous. Daubèze grommela
: Ces petits… Et il fit le geste de tourner dans son poing une pièce
de métal. Ces petits, il va falloir les reprendre. Quel travail ! »
Plus loin, Jean Cassou
ajoute :
« On nous mit dans une baraque vide, près des barbelés.
L’adjudant-chef, survenu, fit la grimace. "C’est de là que s’étaient naguère évadés
Jean-Pierre Bloch et sa bande. Et vous m’amenez encore des gaullistes ou je ne
sais quoi, des individus de la même espèce ! Une fois suffit." On nous mit donc plus à l’intérieur du camp, dans une
vaste baraque pleine de communistes avec qui nous fraternisâmes
immédiatement, des anarchistes réfractaires à toutes les guerres d’où qu’elles
viennent et où qu’elles aillent, des droits communs, des
agents de la Gestapo – j’ai déjà parlé de ces étranges mixtures. C’est
là que nous trouvâmes également un pacifiste de l’école de Giono, excellent
dessinateur (*), homme sensible et doucement rêveur… J’ai revu plus
tard le camp de Mauzac. Il m’a paru minuscule »
(*) Il s’agit, en fait, de Georges Bard,
condamné par le tribunal militaire de Marseille à cinq ans de prison pour
« insoumission à la loi sur le recrutement en temps de guerre »,
auteur du portrait de Jean Cassou, dessiné en détention et ci-dessous
reproduit. Il est daté du 8 avril 1943. (Collection Max Moulinier)

Dès
sa libération, en juin 1943, Jean Cassou reprend ses activités dans la
résistance. Il est rédacteur des Cahiers de la Libération et président du
comité régional de Libération de Toulouse. Puis le gouvernement provisoire
de la République française le nomme commissaire de la République de la
région de Toulouse en juin 1944, le mettant en contact avec le chef
régional des FFI, Serge Ravanel. Il établit, à ce titre, une pré-liste de
futurs préfets.
Deux
mois plus tard, lors de la libération de Toulouse, Jean Cassou et deux
camarades, en voiture, croisent une colonne allemande qui fuit. Les
Allemands tirent gratuitement sur la voiture. Les deux camarades de Jean
Cassou son tués et lui, laissé pour mort. Secouru, il reste dans le coma
près d’un mois. Après un an de soins et de convalescence, il reprend ses
activités. En 1945, il prend le poste de conservateur en chef des musées
nationaux et est nommé conservateur en chef du musée national d’art moderne,
poste qu’il occupera jusqu’en 1965 (68 ans). Cela pour l’essentiel de ses
nombreuses activités.

Jean Cassou en 1945.
Parallèlement
à ces activités, il poursuit son travail d’écriture et je tiens à souligner
qu’en 1953, il publie un ouvrage particulier, entre pamphlet et coup de
gueule, adressé, en fait, à son ami Jean Paulhan. Il s’agit de La
mémoire courte paru aux Éditions de minuit, comme les 33
sonnets composés au secret. Il considère cet ouvrage comme emblématique
de l’esprit de la Résistance.
Il
sera aussi le premier président de l’Institut d’Études Occitanes.
Jean
Cassou décède chez lui, à Paris, le 15 janvier 1986. Il est enterré au
cimetière parisien de Thiais, (Val-de-Marne) dans une tombe anonyme de la
21ème division.
Aux fées rencontrées le long du chemin
Je vais, racontant Fantine et Cosette.
(Sonnet XXIII)
Je suis Jean. Je ne viens chargé
d’aucun message.
Je n’ai rien vu dans l’île où je fus confiné,
rien crié au désert. Je porte
témoignage
seulement pour le songe d’une nuit
d’été.
(Sonnet
XIX. à
Victor Hugo « Je suis Jean »)
***
Tais-toi, c’est une déchirure en moi qui
brûle
XXI
(extrait de La Rose et le Vin)
Pour clore cette
contribution à la mémoire de Jean Cassou, je vous invite à lire le texte
numéroté XXI, extrait du recueil La Rose et le Vin, ajouté aux 33
sonnets de l’édition Gallimard de 1995.
Tais-toi, c’est une déchirure
en moi qui brûle
quand je te vois, plus tard et
seule, au crépuscule,
t’enfoncer dans les bras des ultimes
cités.
Ce sera l’hiver du monde.
L’air déserté
ne reconnaîtra plus ton souffle,
petite âme.
dans tes cheveux raidis d’astres
givrés, la flamme
des parfums d’autrefois, ne
s’allume plus.
Tu pleureras le long des quais
où les élus
élèvent leurs maisons comme des
forteresses,
ivres d’ailes en fleurs et battant
d’allégresse.
Et toi, sous ton fichu, dans
leurs vitres, pâleur
spectrale, tu feras peur à ta propre
peur.
Oh ! tu voudras, tout
bas, m’adresser des paroles
comme font, dans le vent, les
bouvières folles,
et tes pas se perdront dans les
pas des chômeurs,
des servantes chassées, des amers
inventeurs,
de tous ceux qui s’en vont
traînant aux carrefours
quelque chose comme un enfant malade
et lourd.
Certes je n’ai moi-même jamais
su bien faire
ce qu’il fallait avec les être
de la terre,
et tout était trop difficile,
affreusement …
Mais, partage adoré, voilà que
maintenant
tu ne te réfugieras plus dans ma
faiblesse,
et le juste soleil d’été, à ta
détresse
n’attachera qu’une ombre, une ombre,
seule et si
mince elle-même et chaque jour plus
amincie !
Tu n’auras plus qu’un nom,
qu’une voix, qu’un malheur,
ton cœur, ô mon cher cœur, ne
sera que ton cœur,
et mon absence ton désert, et
toi perdue,
oh ! Quand je pense à toi
perdue, je ne veux plus
mourir ! Je ne veux plus
mourir, rose des roses !
Et je rie au destin : il
est dons une chose
que j’aime désormais plus que ma
mort.
Ô toi,
cœur palpitant, beauté menacée
dans mes bras,
horizon de mes yeux par toi, mes
yeux, ô vie,
ma vie, enfant trouvée,
retrouvée dans un cri
par ce retour de tes beaux yeux
chaque matin,
j’atteste, je réponds, j’appelle, je
maintiens …

Photo Stevan
Kragujevic. Pas de date mentionnée.
***
Références documentaires et bibliographiques
Livres :
- Trente-trois
sonnets composés au secret, suivis de La rose et le vin et La folie
d’Amadis. Éditions
Gallimard, collection NRF. Préface de Louis Aragon. 1995.
- Pierre Seghers : La
Résistance et ses poètes. Éditions Seghers. Collection Poésie
Seghers. Nouvelle édition 2022. Première édition en 1974.
Sites Internet :
- Association Mémoire vive de la Résistance :
Journal
groupe Musée de l’Homme
- Histoire
pénitentiaire et justice militaire : Un
gaulliste à la prison militaire de Mauzac
- Gallimard – Jean Cassou
- Perles
d’Orphée – 33 sonnets composés au secret (2013)
- De
braises et d’ombres (2019, reprend l’article de Perles d’Orphée)
- Babelio
- Wikipedia
- BNF
: Jean Cassou - un musée imaginé
Études :
Surtout, pour l’analyse
portant sur les 33 sonnets, l’étude de Joëlle Ginestet : Embarquement poétique avec Jean
Cassou vers l’occitanisme d’après-guerre, dans la revue en ligne
Plumas n° 2/2022 (site plumas.occitanica.eu). Joëlle Ginestet est (était)
professeure à l’université de Toulouse Jean-Jaurès.
Élodie Bouygues (Université
de Franche-Comté) : Jean Cassou, pour
une redéfinition de la poésie dans Les
Nouvelles littéraires des années vingt, dans Fabula. La
recherche en littérature, 2011.
©Patrice PERRON
56520 – GUIDEL – Novembre
2025.
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