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ARCHIVES : VIE – POÈTE 

Hiver 2025

 

 

Jean Cassou :

De la Résistance aux 33 Sonnets composés au secret.

 

Par Patrice Perron

 

 

Jean Cassou, photo Roger Viollet

 

(*)

 

 

Bois cette tasse de ténèbres et dors …

(Sonnet VII)

 

Jean Cassou est né le 9 juillet 1897 à Deusto, tout près de Bilbao, en pays basque espagnol, d’un père français, ingénieur des arts et manufactures et d’une mère andalouse.

La famille s’installe quatre ans plus tard à St-Quentin. Il a donc reçu son éducation en France.

Loin de moi l’idée de retracer l’itinéraire de vie de Jean Cassou (cela est fort bien fait sur de nombreux sites et dans de nombreux écrits), mais pour parler des 33 sonnets composés au secret,  il me paraît nécessaire de procéder à quelques rappels.

 

 

Édition de 1995

 

En effet, sans ses activités professionnelles, ses engagements militants et ses écrits d’avant guerre, Jean Cassou n’aurait pas écrit les 33 célèbres sonnets. Ce n’est pas l’œuvre du hasard, mais un enchaînement d’événements.

Après l’obtention d’une licence d’espagnol à la Sorbonne en 1918, il dirige à partir de 1921 la chroniques Lettres Espagnoles dans la revue Le Mercure de France. Il réussit le concours de rédacteur au ministère de l’instruction publique et publie en 1926 son premier roman, Les harmonies viennoises. De 1929 à 1931, il est conseiller littéraire des Éditions J.-O. Fourcade (Jacques-Olivier Fourcade) aux côtés du poète Henri Michaux. Il évolue alors dans un milieu à la fois littéraire et politique. En 1932, il devient inspecteur des monuments historiques et en 1934, membre du Comité de Vigilance des intellectuels antifascistes.

En 1936, il est membre du cabinet de Jean Zay, alors ministre de l’Éducation Nationale et des Beaux-arts sous le gouvernement du Front Populaire. Cette même année, il obtient le prix Renaissance pour Les massacres de Paris. Louis Aragon considère ce livre « comme le modèle d’un nouveau réalisme, à côté du Temps du mépris d’André Malraux ».

Mobilisé en fin 1939, il est affecté en avril 1940, soit très peu de mois avant la capitulation de la France, au Musée National d’Art Moderne, dont il devient quelques semaines seulement, le conservateur en chef, avant d’être révoqué, en septembre de la même année par le régime de Vichy.

Les armées allemandes avancent, l’occupation s’étend. Cassou est envoyé par ce qui reste d’autorité, au château de Compiègne et organise la sauvegarde du patrimoine.

Il est clair qu’au vu de ses activités connues et de ses divers engagements que je viens d’évoquer, Jean Cassou était considéré comme un opposant sérieux. Il représentait une cible de choix et quelqu’un à mettre hors d’état de nuire pour le nouveau régime et l’occupant. Ce qui n’allait pas tarder à se produire. Il est donc révoqué.

Le gouvernement de Vichy installé, Jean Cassou entre en résistance et rejoint aussitôt un groupe de chercheurs (dont Claude Aveline et Agnès Humbert) constituant Le Groupe du Musée de l’Homme. Il a la charge de la rédaction du journal clandestin de ce groupe, le journal Résistance, dont 5 numéros sortiront de décembre 1940 à mars 1941. Les membres du Groupe sont successivement arrêtés par la Gestapo, mais Jean Cassou parvient à s’enfuir et se rend à Toulouse.

Là-bas, à Toulouse, il rejoint en août 1941 le réseau de Pierre Bertaux, professeur d’allemand à la faculté des Lettres et y retrouve son beau-frère Vladimir Jankélévitch. Il est arrêté le 13 décembre de la même année, soit 4 mois après, et enfermé à la prison militaire Furgole, à Toulouse, en attente de jugement. Il y est mis au secret dès le 13 décembre 1941 et jusqu’en mars 1942. C’est là qu’il va composer et mémoriser les 33 sonnets dont nous allons parler.

 

    

Clichés anthropométriques de décembre 1941, pris lors de son arrestation.

 

Il est remis en liberté provisoire en attente de son jugement. Il peut alors et enfin mettre ses poèmes en sécurité sur papier et les sauver. Cette remise en liberté provisoire est déterminante pour la survie des 33 sonnets. Cette période est assez incroyable et il la met à profit. S’il avait été arrêté par la Gestapo à Paris en même temps que ses amis, qui sait ce qu’il serait advenu de lui …

Il est jugé le 31 juillet 1942 à Toulouse, reconnu coupable d’actes de nature à nuire à la défense nationale et condamné à un an de prison.

Après ce jugement, il est transféré directement à la prison militaire de Lodève, dans l’Hérault, puis le 18 novembre à celle de Mauzac en Dordogne. Le 13 mai 1943, à l’approche de la fin de sa peine, il fait l’objet d’une mesure d’internement administratif, et se voit assigné au camp de séjour surveillé de St-Sulpice de la Pointe. Il obtient sa libération le 18 juin 1943.

 

***

 

Les poètes, un jour, reviendront sur la terre 

 (Sonnet V)

 

Mais revenons aux 33 sonnets composés au secret durant sa détention de trois mois à la prison de Furgole. Dans sa cellule, il ne dispose de rien, pas même un livre. Il n’obtient ni cahier ni crayon. Les conditions sont rudes. Pour occuper son esprit, garder la notion du temps et ne pas devenir fou, il décide d’écrire dans sa tête et d’apprendre par cœur ce qu’il compose et de se les réciter sans arrêt pour ne pas les oublier.

Ce qui relève d’un défi incroyable, car les jours succédant aux jours, le nombre de poèmes augmente. Il faut donc, au fur et à mesure qu’il en invente, répéter les plus anciens, pour ne pas les oublier au profit des derniers. 33 poèmes en environ 90 jours, cela fait un poème tous les 3 jours, sans oublier les précédents, et ainsi de suite. La machinerie de la mémoire est mise, certes, à rude épreuve, mais aussi parfaitement entretenue. 33 poèmes de chacun 14 vers, plus les numéros d’ordre des textes, cela fait 463 lignes à mémoriser, plus les numéros aux bons endroits, au fil des 3 mois.

Ainsi naîtront les 33 sonnets, composés au secret de cette prison de Furgole. Les geôliers d’une part, mais les nazis et les collabos d’autre part, n’imaginaient pas ce qui se passait dans la tête de leur important détenu.

Ces poèmes seront publiés clandestinement par Les Éditions de Minuit, sans nom d’éditeur sur le recto de couverture, en juillet 1944. Il est à remarquer que sur ce recto, le nombre de sonnets est écrit en chiffres. Le nom de l’auteur est remplacé par le pseudo Jean Noir. Louis Aragon, qui a rédigé la préface, utilise l’un de ses pseudos, Jean La Colère.

 

Recto de l’édition originelle de 1944.

 

Je vous propose d’écouter la lecture de trois sonnets, à partir du site De braises et d’ombre, 9 septembre 2019 (qui renvoie aux enregistrements du site musical SoundCloud) :

 

Enregistrement du Sonnet I (La barque funéraire) :

cliquez ici

 

En suivant le texte incrusté ci-dessous :

 

Sonnet  I

 

La barque funéraire est, parmi les étoiles,
longue comme le songe et glisse sans voilure,
et le regard du voyageur horizontal
s’étale, nénuphar, au fil de l’aventure.

 

Cette nuit, vais-je enfin tenter le jeu royal,
renverser dans mes bras le fleuve qui murmure,
et me dresser, dans ce contour d’un linceul pâle,
comme une tour qui croule aux bords des sépultures ?

 

L’opacité, déjà, où je passe frissonne,
et comme si son nom était encore Personne,
tout mon cadavre en moi tressaille sous ses liens.

 

Je sens me parcourir et me ressusciter,
de mon front magnétique à la proue de mes pieds,
un cri silencieux, comme une âme de chien.

 

Je vous propose aussi d’écouter l’enregistrement du Sonnet VI (à mes camarades de prison) :

cliquez ici

 

En suivant le texte incrusté ci-dessous :

 

Sonnet VI

      

À mes camarades de prison

 

Bruits lointains de la vie, divinités secrètes,
trompe d’auto, cris des enfants à la sortie,
carillon du salut à la veille des fêtes,
voiture aveugle se perdant à l’infini,

 

rumeurs cachées aux plis des épaisseurs muettes,
quels génies autres que l’infortune et la nuit,
auraient su me conduire à l’abîme où vous êtes ?
Et je touche à tâtons vos visages amis.

 

Pour mériter l’accueil d’aussi profonds mystères
je me suis dépouillé de toute ma lumière :
la lumière aussitôt se cueille dans vos voix.

 

Laissez-moi maintenant repasser la poterne
et remonter, portant ces reflets noirs en moi,
fleurs d’un ciel inversé, astres de ma caverne.

 

 

Je vous propose encore d’écouter l’enregistrement du sonnet XXXI (Lelius) :

cliquez ici

 

En suivant le texte incrusté ci-dessous :

 

 

Sonnet XXXI

 

Qu’il soit au moins permis à cette lyre obscure
consternée sous la croix brouillée des galeries
De relever, dans un éclair, sa voix meurtrie
et de t’apercevoir, bel athlète futur.

 

Glaive sur l’escalier des monstres assoupis !
Père du long matin, fils de la pourriture,
c’est toi qui briseras les os et les jointures
de ce double accroché comme une maladie

 

à des corps déjà lourds à traîner dans les veilles,
mais désormais joyeux de vomir le sommeil.
Les yeux ne voudront plus dormir. Midi sans trêve

 

arrachera leur ombre aux pieds des messagers.
Oh ! ce soir soit pour nous le dernier soir tombé,
et puisqu’il faut rêver, rêvons la mort des rêves.

 

Il est à remarquer que Jean Cassou a utilisé le sonnet pour la commodité à l’écrire, très souvent en 12 pieds (l’une des exceptions concerne la traduction qu’il fait du poème IX du poète Hugo Von Hofmannsthal) et en utilisant les rimes. Forme parfaite, écrit-il, pour apprendre les poèmes. Mais les conditions de détention et de composition l’ont amené à légèrement simplifier les règles de la prosodie classique, notamment en mettant de côté le respect des rimes masculines et féminines, d’une part, et plurielles et singulières, d’autre part. Il a privilégié les sons, sans doute pour composer plus vite et garder du temps pour la mémorisation et les répétitions mentales incessantes.

Joëlle Ginestet (dans l’article cité en référence en fin d’article) porte une analyse détaillée et pointue de l’écriture des 33 sonnets.

 

***

 

La plaie que, depuis le temps des cerises,

Je garde en mon cœur, s’ouvre chaque jour.   

 (Sonnet XXIII)

 

Dans son autobiographie Une vie pour la liberté, publiée chez Laffont en 1981, Jean Cassou fait part de quelques souvenirs de sa détention à la prison militaire de Mauzac :

« On nous parqua dans un réfectoire comportant une longue table avec des bancs. Tout en haut une grande vitre donnait sur la campagne. Un des carreaux était ouvert, de sorte qu’en montant sur la table on pouvait non seulement voir, mais aussi respirer la campagne de France dans une calme soirée de fin d’automne. Soudain, sur un chemin tout proche, apparut un troupeau d’écoliers qui, menés par leur maître, chantaient d’une voix aigrelette Maréchal, nous voilà ! Nous retombâmes, accablés, sur nos bancs.

Nous nous mîmes à ronger silencieusement les restes de quelques provisions que nous avions gardées avec nous. Daubèze grommela : Ces petits… Et il fit le geste de tourner dans son poing une pièce de métal. Ces petits, il va falloir les reprendre. Quel travail ! » 

Plus loin, Jean Cassou ajoute :

« On nous mit dans une baraque vide, près des barbelés. L’adjudant-chef, survenu, fit la grimace. "C’est de là que s’étaient naguère évadés Jean-Pierre Bloch et sa bande. Et vous m’amenez encore des gaullistes ou je ne sais quoi, des individus de la même espèce ! Une fois suffit." On nous mit donc plus à l’intérieur du camp, dans une vaste baraque pleine de communistes avec qui nous fraternisâmes immédiatement, des anarchistes réfractaires à toutes les guerres d’où qu’elles viennent et où qu’elles aillent, des droits communs, des agents de la Gestapo – j’ai déjà parlé de ces étranges mixtures. C’est là que nous trouvâmes également un pacifiste de l’école de Giono, excellent dessinateur (*), homme sensible et doucement rêveur… J’ai revu plus tard le camp de Mauzac. Il m’a paru minuscule »

 

(*) Il s’agit, en fait, de Georges Bard, condamné par le tribunal militaire de Marseille à cinq ans de prison pour « insoumission à la loi sur le recrutement en temps de guerre », auteur du portrait de Jean Cassou, dessiné en détention et ci-dessous reproduit. Il est daté du 8 avril 1943. (Collection Max Moulinier)

 

 

Jean Cassou, dessin Georges Bard, prison militaire de Mauzac

 

 

Dès sa libération, en juin 1943, Jean Cassou reprend ses activités dans la résistance. Il est rédacteur des Cahiers de la Libération et président du comité régional de Libération de Toulouse. Puis le gouvernement provisoire de la République française le nomme commissaire de la République de la région de Toulouse en juin 1944, le mettant en contact avec le chef régional des FFI, Serge Ravanel. Il établit, à ce titre, une pré-liste de futurs préfets.

Deux mois plus tard, lors de la libération de Toulouse, Jean Cassou et deux camarades, en voiture, croisent une colonne allemande qui fuit. Les Allemands tirent gratuitement sur la voiture. Les deux camarades de Jean Cassou son tués et lui, laissé pour mort. Secouru, il reste dans le coma près d’un mois. Après un an de soins et de convalescence, il reprend ses activités. En 1945, il prend le poste de conservateur en chef des musées nationaux et est nommé conservateur en chef du musée national d’art moderne, poste qu’il occupera jusqu’en 1965 (68 ans). Cela pour l’essentiel de ses nombreuses activités.

 

Jean Cassou en 1945.

 

Parallèlement à ces activités, il poursuit son travail d’écriture et je tiens à souligner qu’en 1953, il publie un ouvrage particulier, entre pamphlet et coup de gueule, adressé, en fait, à son ami Jean Paulhan. Il s’agit de La mémoire courte paru aux Éditions de minuit, comme les 33 sonnets composés au secret. Il considère cet ouvrage comme emblématique de l’esprit de la Résistance.

Il sera aussi le premier président de l’Institut d’Études Occitanes.

Jean Cassou décède chez lui, à Paris, le 15 janvier 1986. Il est enterré au cimetière parisien de Thiais, (Val-de-Marne) dans une tombe anonyme de la 21ème division.

 

 

Aux fées rencontrées le long du chemin

Je vais, racontant Fantine et Cosette.  

(Sonnet XXIII)

 

Je suis Jean. Je ne viens chargé d’aucun message.

Je n’ai rien vu dans l’île où je fus confiné,

rien crié au désert. Je porte témoignage

seulement pour le songe d’une nuit d’été.

(Sonnet XIX.  à Victor Hugo « Je suis Jean »)

 

***

 

Tais-toi, c’est une déchirure en moi qui brûle

XXI (extrait de La Rose et le Vin)

 

Pour clore cette contribution à la mémoire de Jean Cassou, je vous invite à lire le texte numéroté XXI, extrait du recueil La Rose et le Vin, ajouté aux 33 sonnets de l’édition Gallimard de 1995.

 

Tais-toi, c’est une déchirure en moi qui brûle

quand je te vois, plus tard et seule, au crépuscule,

t’enfoncer dans les bras des ultimes cités.

Ce sera l’hiver du monde. L’air déserté

ne reconnaîtra plus ton souffle, petite âme.

dans tes cheveux raidis d’astres givrés, la flamme

des parfums d’autrefois, ne s’allume plus.

Tu pleureras le long des quais où les élus

élèvent leurs maisons comme des forteresses,

ivres d’ailes en fleurs et battant d’allégresse.

Et toi, sous ton fichu, dans leurs vitres, pâleur

spectrale, tu feras peur à ta propre peur.

Oh ! tu voudras, tout bas, m’adresser des paroles

comme font, dans le vent, les bouvières folles,

et tes pas se perdront dans les pas des chômeurs,

des servantes chassées, des amers inventeurs,

de tous ceux qui s’en vont traînant aux carrefours

quelque chose comme un enfant malade et lourd.

Certes je n’ai moi-même jamais su bien faire

ce qu’il fallait avec les être de la terre,

et tout était trop difficile, affreusement …

Mais, partage adoré, voilà que maintenant

tu ne te réfugieras plus dans ma faiblesse,

et le juste soleil d’été, à ta détresse

n’attachera qu’une ombre, une ombre, seule et si

mince elle-même et chaque jour plus amincie !

Tu n’auras plus qu’un nom, qu’une voix, qu’un malheur,

ton cœur, ô mon cher cœur, ne sera que ton cœur,

et mon absence ton désert, et toi perdue,

oh ! Quand je pense à toi perdue, je ne veux plus

mourir ! Je ne veux plus mourir, rose des roses !

Et je rie au destin : il est dons une chose

que j’aime désormais plus que ma mort.

                                                 Ô toi,

cœur palpitant, beauté menacée dans mes bras,

horizon de mes yeux par toi, mes yeux, ô vie,

ma vie, enfant trouvée, retrouvée dans un cri

par ce retour de tes beaux yeux chaque matin,

j’atteste, je réponds, j’appelle, je maintiens …

 

 

Photo Stevan Kragujevic. Pas de date mentionnée.

 

***

 

Références documentaires et bibliographiques

Livres :

- Trente-trois sonnets composés au secret, suivis de La rose et le vin et La folie d’Amadis.   Éditions Gallimard, collection NRF.  Préface de Louis Aragon. 1995.

- Pierre Seghers : La Résistance et ses poètes. Éditions Seghers. Collection Poésie Seghers. Nouvelle édition 2022. Première édition en 1974.

 

Sites Internet :

- Association Mémoire vive de la Résistance : Journal groupe Musée de l’Homme

- Histoire pénitentiaire et justice militaire : Un gaulliste à la prison militaire de Mauzac

- Gallimard – Jean Cassou

- Perles d’Orphée – 33 sonnets composés au secret (2013)

- De braises et d’ombres (2019, reprend l’article de Perles d’Orphée)

- Babelio

- Wikipedia

- BNF : Jean Cassou - un musée imaginé

 

Études :

Surtout, pour l’analyse portant sur les 33 sonnets, l’étude de Joëlle Ginestet : Embarquement poétique avec Jean Cassou vers l’occitanisme d’après-guerre, dans la revue en ligne Plumas n° 2/2022 (site plumas.occitanica.eu). Joëlle Ginestet est (était) professeure à l’université de Toulouse Jean-Jaurès.

Élodie Bouygues (Université de Franche-Comté) : Jean Cassou, pour une redéfinition de la poésie dans Les Nouvelles littéraires des années vingt, dans Fabula. La recherche en littérature, 2011.

 

 

©Patrice PERRON

56520 – GUIDEL – Novembre 2025.

 

 

 

Pour évoquer la musique qu’ont inspirée les sonnets de Jean Cassou, écouter sur youtube (en cliquant sur le titre, dans la liste ci-dessous) :

 

Henri Dutilleux (qui découvrit ces poèmes grâce au Front national des musiciens):

·       La Geôle (créé le 9 novembre 1944 par Manuel Rosenthal).

·       Éloignez-vous (1954) 

·       Il n'y avait que des troncs déchirés et J'ai rêvé que je vous portais entre mes bras (1954)

 

Manuel Rosenthal mit également deux poèmes en musique : 

·       Éloignez-vous et Le couple (1944)

 

Enfin, Darius Milhaud composa aussi pour voix mixtes, sur 6 sonnets, dont La Barque funéraire.

 

 

Une vie, un poète : Jean Cassou

Par Patrice Perron

Francopolis - Hiver 2025

Recherche Dana Shishmanian

 

Créé le 1er mars 2002