ANNONCES

 

Et aussi quelques liens et trouvailles sur la toile quelques ponts de signes

 ACCUEIL 

SALON DE LECTURE 

LECTURES - CHRONIQUES

CRÉAPHONIE 

UNE VIE, UN POÈTE

D’UNE LANGUE à L’AUTRE  

FRANCO-SEMAILLES 

VUE DE FRANCOPHONIE

LIENS &TROUVAILLES 

ANNONCES

COUP DE CŒUR

PIEDS DES MOTS

GUEULE DE MOTS

SUIVRE UN AUTEUR

APHORISMES & HUMEURS

CONTES & CHANSONS

ÉDITION SPÉCIALE 

LES AUTEURS PUBLIÉS

LES ANCIENS NUMÉROS

LES FRANCOPOLISTES

 


ANNONCES 2019

SEPTEMBRE-OCTOBRE 2019

 

Recueils

Stella Vinitchi Radulescu, Ce jour qui saigne (Éditions du Cygne, 94 p., 13 €)

…la langue est mouvante avec grande agilité parmi les intervalles qu’elle crée sans cesse comme autant de dires de l’in-dit, de nommer de l’innommé. Cette écriture permet une incursion plus grande dans les profondeurs des sens telle une aisthésis de la relation corps-nature depuis laquelle l’auteur – Stella Vinitchi Radulescu – exprime une sensualité dans son rapport au verbe. (Philippe Tancelin)

 

Guy Perpère, Oui, ouvre-moi (Échappée Belle Édition, septembre 2019, 54 p., 10 €)

La poésie c’est comme les auberges espagnoles : chacun y trouve ce qu’il a apporté. Peu importe qu’on le lise différemment, même si c’est à l’opposé de ce qu’il est censé écrire. Il ne parle pas à tous, mais il parle pour tous, tel l’oiseau dans la forêt, et son message est caverne d’Ali Baba : à chacun son « Sésame » propre à dévoiler les trésors qui s’y cachent comme les étoiles au firmament en plein jour. Il a le temps de voir venir la nuit…

 

Patricia Ryckewaert, Là d’où elle vient, préface de Jean Lavoué (Bleu d’encre, 2019) 

Tous ces poèmes, mis bout à bout, pourraient être la recension d’une quête de ses origines effectuées par celle dont l’auteure aurait mis en vers la recherche. Ce texte est un voyage, l’odyssée intime d’une fille dans son passé, une introspection pour déceler les failles qui ont fait que son histoire l’a construite comme elle est devenue, à travers ceux qui l’ont conçue, ce qui l’a façonnée, ce qui l’a marquée, stigmatisée, à tout jamais. (Denis Billamboz)

 

Patricia Ryckewaert & Jean Diharsce, Les mots dans les mots. Dialogue entre elle et lui. Illustration de Marina Ho (Jacques Flament Éditions, octobre 2019).

Là, deux voix jumelles s’interpellent et s’apaisent, s’entrelacent et s’aimantent, se consolent en offrant le plus vibrant, le plus secourable, le plus arrondi des chants. Et c’est la vie qui se tend, entière et nue, toisant l’indicible, semant sa mémoire, ses émois, ses cicatrices, ses lanternes, ses herbes les plus tendres. (Sylvie Méheut)

 

Hédi Bouraoui : Poaimer Autrement (CMC Éditions, New York, 2019)

Pendant toutes ces années, Bouraoui a continué à écrire des poèmes qui ne cessent de surprendre tant par leur originalité que par leur verve. L’initié sait bien que chez cet iconoclaste les frontières génériques sont constamment contestées tant sur le plan du con-tenu que celui de la forme; un lien organique existe entre poésie et prose. Le « poème-essai » ou encore le « prosème » ou le « narratoème », le « romanpoème », la « biopoésie » (et bien d’autres innovations) sont des manifestations d’une telle volonté. Ces compositions sont autant d’affluents qui nourrissent de leurs flots les torrents d’une œuvre qui mérite tout éloge. (A. Beggar)

 

Maria Desmée, De quelle nuit (éditions Henry, septembre 2019, 96 p., 8 €)

Le parcours poétique de Maria Desmée, dans ce livre d'une force chaleureuse, la confronte à deux forces contradictoires mises ici en lumière : l'absence et la présence et l'on devine que ce sera cette dernière qui l'emportera malgré la souffrance énoncée et la perte éprouvée. (Extrait de la préface de Max Alhau)

 

Sonia Elvireanu, Le souffle du ciel (L’Harmattan, collection Accent tonique, octobre 2019, 162 p., 17 €)

Ce recueil réunit les poèmes ayant gagné en 2019 le prix Naji Naaman de créativité au Liban et le prix Monde francophone en France, décerné par l'Académie littéraire et poétique de Provence.

 

Irène Gayraud, Le Livre des incompris (roman, éditions Maurice Nadeau, octobre 2019)

Un savant fou du Siècle des Lumières brûle d’inventer le livre qui rendra la vue aux aveugles... Une traductrice mélomane compose les partitions érotiques de ses étreintes... Une paysanne, à la fin du XIXe siècle, adresse en secret ses poèmes aux animaux… Un squatter exalté forge un manifeste pour détruire l’uniformité qui envahit la société. Ce sont là quelques-uns des personnages ardents qui traversent ces pages, tous incompris de leur temps et peut-être d’eux-mêmes.

 

Revues

Le numéro 4 de la revue (papier) Voix, créée en 2017 par François Minod et Mireille Diaz-Florian, à laquelle collabore également Dominique Zinenberg, est sorti début octobre. Une présentation et une lecture d’extraits de textes de la revue ont eu lieu au Salon de la revue (samedi 12 octobre).

La revue Poésie/première, dirigée par Martine Morillon-Carreau, présente sa dernière édition (n° 74 : voir le sommaire détaillé ici).Nous signalons entre autres une note de lecture de Martine Morillon-Carreau au recueil Le sang de la ville d’Ara Shishmanian (L’Harmattan, 2016).

La revue Comme en poésie, entièrement conçue, fabriquée, envoyée par Jean-Pierre Lesieur continue avec persévérance et bonheur de rassembler les auteurs les plus divers. C’est dans sa dernière édition, le n° 79 paru en septembre, que nous avons repéré Cathy Jurado (voir Coups de cœur dans cette revue).  

 

MARS-AVRIL & MAI-JUIN 2019

 

Editions Unicité, Poésie : sélection des recueils parus depuis mars 2019

Alice Schneider, L'eau est là. 84 p., 14 €.

Alice Schneider déploie un langage où les vers se répondent en établissant, de fait, des correspondances peut-être enfouies dans l’inconscient ou parfois plus évidentes au lecteur à qui il revient d’établir des ponts avec ce qui participe de cette écriture. Sans effort et libre de lui-même, il se laissera porter au gré des flots par une poésie tout en nuances. En ce sens, Alice Schneider trouve sa place, hors de tout courant poétique, pour nous offrir par les mots ce qui chante en elle avec une force et une finesse jubilatoires.

Claire Kalfon, Poème des intervalles. 54 p., 13 €.

Ils tombent du sucrier noir, quelques mots, grumeaux de silence,
sur la page de cuisson.
Faire mie de tout, écrire sous la croûte
et attendre que ça lève.
Parfois la parole s’accroche. Parfois elle disparaît comme la poussière
d’un tapis qu’on bat d’un seul revers de main

Béatrice Albertat, Au fil d'un songe. 50 p., 12 €.

Dans ses poèmes, tout se pose puis s’impose en énigme, en transparence mesurée qui nous permettent de revenir au plus profond de nous-mêmes. Peu à peu on y décèle comme une connaissance subtile des émotions qui suscitent intérêt, une intensité impalpable dans l’intention des mots justes.

Geneviève Roch, Chemin d'éveil. 126 p., 13 €

Pris dans l’opaque / et sourd / absent à ta propre vie / tu te perds dans le rien / le temps s’amoncelle en couches sombres / et s’effrite / captif du visible / prisonnier de sa trame / tu n’existes qu’entre deux lignes / deux mots / vie/mort / comment franchir l’intervalle ?

Gérard Mottet, Dans les plis du silence. 134 p., 14 €

« Dans les plis du silence, c’est un homme qui vous parle. Un porteur d’eau et d’espoir même si son ombre est celle d’une croix. Un être écartelé sûrement. Celui qui porte le fardeau de notre humanité et de ces questions, parfois si terribles qu’elles sont enfouies très loin sous nos pieds. Celui qui parle aux autres, à tous les autres, comme à des amis, d’une voix faible et vulnérable, silencieuse et chaude. Celui qui interroge l’évidence même et qui, en même temps, peut prier pour un seul instant. Celui qui peut aimer jusqu’à se pencher au bord de nous comme au bord du précipice et de la mort. Celui qui sait l’amour et la détresse dans toute beauté. C’est simplement un homme qui vous parle. Celui qui ose le risque des mots jusqu’aux aveux du silence. Autant dire un poète. » - Guy Allix

Martine Morillon-Carreau, Écoute la mer, petite oreille ! 48 p., 10 €

pour les enfants et tous ceux qui

‒ un peu, beaucoup, passionnément, à la folie ‒

savent le rester

 et transmettre !

Irène Dubœuf, Effacement des seuils (avec des encres de Catherine Sourdillon). 76 p., 14 €

Si le temps est omniprésent dans l’œuvre d’Irène Dubœuf, il apparaît ici en toile de fond, car Effacement des seuils est avant tout un livre de confins qui focalise l’attention sur cet espace instable et fragile où se rencontrent l’avant et l’après, le visible et l’invisible, où les contraires se chevauchent et parfois se confondent, à l’image de ces horizons incertains où les souvenirs mouvants naissent à fleur d'eau, où la brume estompe des paysages eux-mêmes au bord de l’effacement.

Eric Dubois, L'homme qui entendait des voix. Récit, 54 p., 13 €

Le poète nous live ici un témoignage unique, autobiographique certes, mais aussi dépassant de loin l’expérience individuelle car, d’une certaine manière, rendant compte de tout acte créateur et poétique en particulier. « Et il y avait ces lumières, criardes, violentes, ces couleurs vives comme sous l'effet d'une drogue puissante. Épuisé et ravi, je me laissais aller à des rêves faits en plein jour, parfois, j'avais l'impression de voyager dans le temps, et observais chaque époque au coin d'une rue, mes ancêtres traverser les passages pour piétons, et aussi des petits êtres qui apparaissaient et disparaissaient en un quart de seconde. » (extrait) 

Alena Meas, Protège tes sens. Suivi de Bannissement d’une ville et de Transfiguration d’Octave. 234 p., 16 €

Alena Meas pénètre les êtres et la nature avec une acuité rare tant elle déploie un langage ouvert au tout ce qui l’entoure, à tout ce que ses sens et son cœur captent d’indicible et d’impalpable. Et s’il lui arrive d’interroger l’autre, c’est pour mieux nous approcher dans ce que nous avons de plus intime. Elle appréhende nos peurs et parfois semble nous assigner à des refuges. (…) En quelque sorte, Alena Méas cherche le réel dans l’émotion pure qui ouvre chez le lecteur une voie vers la connaissance.

Michel Duplaix, À fleur de cœur Turpitudes humaines. 172 p., 15 €

Du quotidien à l'extraordinaire, il fait sonner les mots pour donner du sens et nous faire éprouver comme un besoin de partager ce que ressent son cœur. Entre intimité et description allégorique, c'est la musique des mots qui prime et qui nous amène à son chant intérieur. Michel Duplaix a un souffle poétique qui peut osciller entre humour et gravité et, de fait, il en découle comme une vision de la vie qu'il nous invite à partager (…). Ce poète ne cherche pas à plaire mais à déclencher en nous des émotions, et c'est en cela qu'il est lyrique et que ses mots nous emportent et nous embarquent avec lui.

Arnaud Delcorte, Aimants + Rémanences.

Arnaud Delcorte déploie une poésie intense où amours et sentiments se délient pour mieux se renouer. Poésie du corps en attente de l'autre. Poésie-béatitude et poésie–cataplasme opèrent dans une fusion entre pulsion érotique et recherche de plénitude. Le poète creuse en lui, va chercher l'intime dans ses tripes. Des poèmes qui donnent à sentir ce que l'amour a de plus exponentiel, amour des corps, amour regard. Le poète ici est dans cette présence qui cherche les signes de l'amour aux confins de lui-même, entre désirs, quête de sens, joies, douleurs.

Sébastien Quagebeur & Patrick Bonjour, Il faut que la ville éteigne ses lumières. 68 p., 15 €

La rencontre est souvent source de plaisir. Quand elle est le fait de deux arts, elle interpelle toujours. Lorsqu’elle avoisine le fusionnel, elle nous comble d’un bonheur neuf comme un premier matin d’après ... C’est le cas avec cet ouvrage où deux sensibilités se mêlent jusqu’à se confondre. Le trait devient forme ou mot. Le tout s’interpénètre pour ressurgir en une mélodie visuelle qui enchante. (Mario Urbanet)

Michèle Gautard, Le Jardin des césures. 88p., 13 €

Une poésie qui paradoxalement cherche du sens au-delà des mots pour aller chercher l'essentiel. Michèle Gautard, en un certain sens, est en quête de cette lumière intérieure justement "quand s'éteint la pensée". Avec une économie de mots, elle dit ce que l'intellect ne peut plus comprendre qu'en laissant place au silence qui laisse venir les mots en elle.

Hélène Revay, Poèmes sous vide. 44 p., 12 €

Le recueil d'Hélène Révay est un recueil initiatique qui ne cède rien à « La quête infinie du vrai ». Il parle de la naissance même de l'écriture, interrogeant ses affres et ses embellies, l'invoquant comme on implore la pluie les jours de sécheresse. Ni les émotions superflues ni les modes éphémères n'ont eu raison de cet engagement visionnaire dans l'acte poétique. (…)
Hélène Révay nous invite à une traversée qui tient tête aux évidences et aux faux semblants. Elle creuse et enracine la conscience sur le bord de l'angoisse existentielle sans jamais s'y résoudre. Entre philosophie et spiritualité, l'auteure nous fraye ici le chemin qui mène au vrai lieu de la parole poétique.

Alain Clastres, Besoin d’infini. 64 p., 13 €

Avec ce nouveau recueil, Alain Clastres observe la nature et descend en lui-même grâce à un questionnement qui, peu à peu, prend la forme d'un lâcher prise. Ce besoin d'infini est déjà en nous, il ne cesse de nous appeler dans cette ouverture sans nom qui porte les réponses informulables puisqu'elle est le noyau de notre être non conceptuel.

Eric Desordre, Tu avanceras nu. 106 p., 13 €

Avec ce recueil Éric Desordre nous offre, à travers ses thématiques définies, des poèmes révélateurs où les mots lancés comme des pierres brutes rendent discernable l'imaginaire. Chaque titre présage un butin de mots aux sonorités foisonnantes. Tout poème est une scène nouvelle avec ses cassures, ses brutalités douces qui peu à peu ouvrent au lecteur des portes sensitives.

***

 

Béatrice Marchal, Au pied de la cascade. Éditions L’herbe qui tremble, juin 2019.

Dans ce court recueil, Béatrice Marchal rend hommage à la mère disparue. C’est aussi une réflexion sur le temps, sur notre temps compté :

On aura cessé de l’attendre,
on aura même fini d’être inquiet
de soi, de ses torts, de ses droits,

elle viendra

 

Salah Al Hamdani, Le veilleur. Éditions du cygne, juin 2019.

« Qu’est-ce que l’exil ? » Au fil des poèmes ramassés sur la feuille comme corps en boule dans le coin le plus sombre d’une cellule, le poète tente en vain de répondre à la question qu’il aurait aimé n’avoir pas, n’avoir plus à se poser". Extrait de la préface de Jacques Fournier.

Daniel Biga, Il n’y a que la vie, poèmes 1962-2017. Le Castor Astral, juin 2019.

Une anthologie de poèmes sur plus de 50 ans d’écriture du « seul poète rescapé de Mai 68 ». (…) Ce livre rassemble un demi-siècle de lutte sans merci avec la chair des mots, où le vocabulaire le plus cru, les plus subtiles raffinements du langage se confrontent aux interdits de la morale, aux violences intolérables des sociétés humaines.

 

Marie-Claire Bancquart, Toute minute est première. Le Castor Astral, juin 2019.

Cette anthologie, préparée par Claude Ber et supervisée par l’auteure elle-même, marque une étape fondamentale dans la bibliographie de l’écrivaine. (…) Cette édition permet de faire découvrir la poétesse importante qu’est Marie-Claire Bancquart, à la fois dans l’unité et la diversité de son écriture (méditation sur la mort, célébration du sensible, expérience essentielle du corps…). (…) Un parcours s’y révèle, dans une attention à tout : brassant l’ample du mystère de notre destinée et le menu quotidien, donnant à éprouver et à penser, à voir et à vivre.

 

Irène Gayraud, Téphra, aux éditions Al Manar. 64 p., 16 €

Téphra: le terme vient du grec (τε ́φρα) et signifie "cendre" : il désigne en français la cendre volcanique, éjectée du volcan lors de l'irruption. Mais c'est à mon oreille presque un mot magique. Ce recueil très minéral est né d'une résidence d'écrivain au Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement (…). Le recueil retrace à la fois les expériences des scientifiques et une expérience intérieure, intime, liée aux pierres. Il est accompagné par de très belles gravures de Bouchaïb Maoual.

 

Mireille Diaz-Florian, Vieilles Folles Vieilles Sages : récits.

Edition Le Bretteur, avril 2019, 184 p., 22 €

Neuf textes, neuf femmes âgées, neuf retours sur des passés différents : une retraitée, une comédienne, une universitaire, une cantatrice... Elles évoquent des lieux qui furent familiers - Lima, Paris, le Chili - et ce qui était imprévisible. « J'ai suivi ma vie davantage que je ne l'ai décidée », remarque l'une d'elles. En définitive, on en arrive au « j'avoue que j'ai vécu », pour reprendre le beau titre de Neruda. L'écriture, élégante et précise, de Mireille Diaz-Florian retrace certes les vies de ses personnages, mais, surtout, elle suggère les croisements secrets entre leurs destins et les nôtres.

 

JANVIER – FÉVRIER 2019

 

Lydia Padellec, Sur les lèvres rouges des Saisons, suivi de Les métropolitains,

Éditions Unicité, 2019 (13 €)

Lydia Padellec, née en 1976 à Paris, est poète et plasticienne. Elle a créé les Éditions de la Lune bleue (2010-2018) et fondé le Festival Trouées poétiques qu’elle organise en Bretagne depuis 2015. En tant que haïjin, elle anime des ateliers ainsi qu’un kukaï à Port-Louis et participe à de nombreuses anthologies en France et à l’étranger. Elle a reçu en 2017 le Prix Xavier Grall pour l’ensemble de son œuvre poétique.

 

Gérard Mottet, Ô combien cela te ressemble, tableaux de Chantal Lacaille,

Éditions Unicité, 2019 (18 €)

Ce recueil se veut une rencontre entre poèmes et tableaux. Le thème général en est celui des miroirs, c’est-à-dire des images de lui-même que l’homme aperçoit, ou croit apercevoir, dans les choses, les paysages, les êtres qui l’entourent et au travers desquels il tente de saisir – ou plutôt de conquérir – sa propre identité. N’est-ce point, d’ailleurs, toujours par le détour de l’autre, du tout-autre, que l’on peut espérer se rapprocher de soi-même ? Le monde nous parle parce qu’il parle de nous, parce qu’il parle à travers nous, dirait Bachelard. Là est l’essence de la poésie.

 

Isabelle Poncet-Rimaud, entre les cils

Jacques André éditeur (collection Poésie, XXI), 2019 (72 p., 13 €)

Isabelle Poncet-Rimaud publie depuis 1985 et a reçu plusieurs prix de poésie. Certains de ses poèmes ont été traduits et publiés en Roumanie, Bulgarie, Albanie, Portugal, Espagne, Belgique, Islande, Grèce, Inde... Elle attache une grande importance à la force vive qu'apporte la collaboration avec d'autres voix ou formes d'art et son écriture aime à s'appuyer sur des rencontres avec des artistes, écrivains, peintres ou musiciens.

« Ces poèmes disent les traversées chaotiques ou apaisés du chemin de vivre… »

« C’est de soif / que parle / la terre fondue. / Donne-lui / l’eau / de ton désir. »

 

Andreea-Maria Lemnaru-Carrez, Abysses

L’Harmattan (collection Accent tonique), 2019 (98 p., 12,5 €)

C'est dans l'encre des nuits, à la source des mots qu'Andreea-Maria Lemnaru-Carrez puise l'âme mythologique d'Abysses. Le début et la fin des temps prennent forme dans la fumée des bûchers - les tambours palpitent, libèrent la voix des ombres. La plume ne craint pas les astres sombres, de l'autre côté du gouffre. Ces Abysses sont les visions hallucinées d'une terre magique, des puits qui se dressent solitaires au milieu d'une steppe aride d'où surgit l'eau primordiale - confrontation de la conscience à son double.

 

Marilyne Bertoncini / Wanda Mihuleac, Sable

Éditions Transignum, 2019

Poèmes en édition bilingue, traduction en allemand par Eva-Maria Berg, avec des œuvres originales de Wanda Mihuleac, postface de Laurent Grison.

« Drapée de dune / Elle se dresse en-deçà de toute / absence (…) Femme-sable / effaçable / dont la trace / se dissout / dans le léger tourment soulevé par le vent / au flanc de la colline »

 

Marilyne Bertoncini, Mémoire vive des replis

Éditions Pourquoi viens-tu si tard, 2018

Poèmes accompagnés des photographies de l’auteure, illustrant les plis : de la mémoire, des écorces d’arbre, des eaux, des minéraux et autres matières agissant sur l’esprit en vertu d’une anamnèse recherchée « sous cette carte d’amnésie » qu’est le monde…

Extrait de la préface de Carole Mesrobian : « Par son regard posé sur les détails du monde, Marilyne Bertoncini, mêlant les sources vives et fluides de son imaginaire, nous offre un accès à l’infini de notre propre mémoire. »  

 

Mattia Scarpulla, Préparation au combat

Éditions Hashtag (Montréal), 2019 

De Québec à Turin, de Montréal à Rivière-du-Loup, mais aussi de Tel-Aviv secouée par un attentat aux rives hallucinées d’une plage du Saint-Laurent, les figures nomades qui peuplent ces huit nouvelles conduisent le lecteur dans un carpe diem personnel, à bout de souffle.

L’auteur, poète, nouvelliste, revuiste, est doctorant en études littéraires à l’Université de Laval et docteur en arts, spécialiste de la danse.

 

Événements

Dans le cadre du Printemps des poètes :

- Exposition poésie et peinture de Maria Desmée, 120 livres d’artiste et des peintures grand format, à la Bibliothèque Louis Aragon d’Amiens, du 1er mars au 13 avril 2019.

- LA POESIE DANS LE MONDE…   LE MONDE DANS LA POESIE, récital de poésie et musique avec L’ASSOCIATION DE LA PRESSE ETRANGERE, organisé par Ira FELOUKATZI, journaliste et poète, à l’espace L’AGORA, 64 rue du Père Corentin, 75014 PARIS (entrée libre), le Mardi 12 Mars 2019 à 19h15.

- Guy Allix et Adeline Gouarné, récital poésie et chanson, sur le thème de la beauté, le samedi 16 mars à 20h à l'Atelier (44 avenue du Général Leclerc – 76220 Gournay-en-Bray).

 

 

Voir les anciennes annonces :

ARCHIVES ANNONCES 2017

ARCHIVES ANNONCES 2016-2012

ARCHIVES ANNONCES 2011-2004

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

-> Vous désirez envoyer une référence, un site, une annonce?

http://www.francopolis.net/images/francomail.jpgcontact@francopolis.net

 

 

Accueil  ~ Comité Poésie ~ Sites Partenaires  ~  La charteContacts

Créé le 1 mars 2002

A visionner avec Internet Explorer