Une traversée de mots au goût de Noël...

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Quelques douceurs

des membres du Comité
 
en ce temps spécial ! 

 

 

Une image contenant extérieur, arbre, neige, plante

Description générée automatiquement

 

2017-2023 : Mireille Diaz-Florian

 

 

  2023

 

 

Autorisez- moi à célébrer le lever du soleil,

l’amour inconditionnel des platanes sur les places.

Sur le chemin de la gare, je veux au cœur des tragédies du monde,

avec, à cause, des tragédies du monde,

affirmer la force de la joie

au lever du soleil

sur la place.

 

©Mireille Diaz-Florian

 

 

 

  2022

Je suis montée dans l’Arbre

 

Je suis montée dans l’Arbre

Je vous regarde passer

 

Frères humains

Qui grande douleur

Me donnez

 

L’Arbre est une harpe

Vers l’océan tournée

Et la vague infinie

Lentement s’est brisée.

 

L’Arbre est une voile 

Sur le ciel tendue

Et les vents glacés

Violemment ont soufflé

 

Je suis montée dans l’Arbre

Je vous regarde passer

 

Frères humains

Qui grande douleur

Me donnez

 

 

©Mireille Diaz-Florian

Publié dans Francopolis, janvier-février 2021

 

 

 

 

  2019

 

Boules-Haïku de Noël

 

 

Sur l’asphalte gris

Les reflets d’une ville

Un homme sur le pont

 

 

Le jardin ouvert

Des pas lents sur le gravier

Une feuille dorée

 

 

Un rideau de pluie

A la surface de l’eau

L’éclat bleu du jour

 

 

Sur l’écorce nue

Le vent glacé de l’hiver

Tic tac passe le temps

 

 

Rouge l’horizon

L’eau engloutit le soleil

Revient le phénix

 

 

Grincements des gonds

Sur le seuil des maisons vides

Plumes en allées

 

 

©Mireille Diaz-Florian

Décembre 2019

 

 

  2017


Je regarde les villes que je traverse.

Je ne suis pas d’ici à cet instant.

Trop de bruit, trop de hâte, trop de lumière.

 

Je regarde les hommes dans les villes que je traverse.

Je ne suis pas avec eux à cet instant.

Trop d’illusions, trop d’indifférence, trop d’objets convoités.

 

Je traverse ma ville.

J’ai ralenti mon pas.

Je me laisse saisir par le vent, sur un pont.

 

Je croise quelques hommes pressés.

Parfois certains s’arrêtent au bord du fleuve.

J’attends le crépuscule et ses ombres.

 

J’ai oublié ma ville.

Les guirlandes ont disparu.

Là-bas, un homme reste assis devant l’iconostase.

 

Le halo des lampes à huile apaise la nuit.

On devine dans le ciel noir

La vibration des étoiles.

 

 

©Mireille Diaz-Florian

lundi 11 décembre 2017

 

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Créé le 1 mars 2002