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ARCHIVES : CRÉAPHONIE

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Jeanne Gerval ARouffL’essentielle androgynie (4ème station)


L’île et l’arbre, l’arbre et l’île : les deux clés de l’univers totémique de Jeanne Gerval ARouff, qu’on a pu explorer dans les trois premières « stations » de ce parcours – on l’aura compris – initiatique de son œuvre, forment ensemble, à en creuser le sens, la clé combinée de l’androgynie ; une androgynie essentielle, car vitale, force de perpétuité, de naissance et de mort, énergie génératrice des cycles de l’univers. Une intuition ancestrale et cosmique rythme cette symbolique dont un seul autre artiste, à mon sens, témoigne avec autant de clarté, et dans une géométrie des formes similaire : le grand Brancusi de la Colonne sans fin (œuvre assez peu connue en Occident car créée par le sculpteur pour la ville de Târgu-Jiu dans sa Roumanie natale).

De cette intuition s’élève, au travers des poèmes qui accompagnent ces œuvres, un immense chant d’amour, fraternel et universel, qui procède par vagues les unes plus hautes que les autres, comme dans l’extase wagnérienne de l’aire de la mort d’Isolde ; et la voix qui nous enchante, qui nous appelle, qui nous transforme en son propre écho cosmique, est bien celle de la Poésie, cette Messie-Femme de l’Ere Nouvelle, car seule capable, d’après l’artiste, de sauver dans son être l’homme gangréné par l’avoir. Peintures et poèmes forment alors un tout inextricable d’une beauté qui subjugue, entrelaçant le corps et la pensée, le cœur et l’âme, la sensualité et la spiritualité, la colère et la bienveillance. Je suis heureuse de pouvoir partager avec les lecteurs de Francopolis ces textes puissants et ces images éclatantes auxquels j’ai pu avoir accès par la grâce de l’auteure, sachant que les œuvres sont éparpillées de par le monde, et les recueils, épuisés et pratiquement introuvables dans les bibliothèques : qu’elle soit assurée de ma gratitude pour m’avoir fait l’honneur de me confier, parfois, ses tout derniers exemplaires. Merci, et Bonne Année, Jeanne !

Dana Shishmanian

 
1. L'essentielle androgynie

Arbres de vie



Arbres de vie XIII et XIV ou L’essentielle androgynie, 1994-1995.
Assemblage - Teck - cuivre - cristal - encres d'imprimerie.
Atelier de l'artiste, Floréal, Maurice.

« Cette œuvre fait aussi partie d'un livre, comme un grand nombre de mes œuvres. »
Il s’agit de la 4ème de couverture du recueil de poèmes illustrés Signes-Souffle ou Logo d’l’âme suivi de Je t’offre mon arbre,  Espace Multipliants, 1995.

« J’ai suivi pas à pas le poète Toukaram, pèlerin illettré du Deccan1. Coulent en moi et m’inspirent ces lignes où l’intuition chante en lui l’arbre de l’œil intérieur, présence, porte ouverte sur le sacré. Arbre de Vie, il donne visage au divin. (…)
A la recherche d’un lieu où planter ma sculpture en pleine Nature, j’ai rencontré un arbre-témoin gravé d’un cœur et, en exergue :

T
M O I
I

Tel l’azaan soufflé à l’oreille du nouveau-né, les psaumes du poète marathe, ce même Toukaram, pèlerin analphabète ivre de Dieu, inondèrent mon être :

Toi, tu prends forme
moi, je renais sans cesse :
tous deux à la poursuite de l'union (...)
Nous deux, un seul corps
Un nouvel être est né
Le Toi-moi, le moi-Toi

Extrait de Je t’offre mon arbre, méditation,
dans Signes-Souffle, Espace Multipliants, 1995 (pp. 44 ; 48)



CROISSANCE


Croissance / Growth ou arbre-échiquier, 1998. Hommage à Nelson Mandela.
Assemblage - Teck et cuivre gravé -  signes : oiseau - graine – branche.
Collection privée (Jacques et Marie-Paule ARouff Frédéric, Albion Plage, Maurice).
« Thème récurrent: arbre de vie. S’y trouve une allusion à Nelson Mandela :
 Mandela-Mandala ».


« L’énergie ne connaît pas de genre. Une discipline soutenue, accrochée à l’instant, le lui avait patiemment appris : l’intelligence, l’esprit, les émotions, la volonté soumis à la Source. Source qui coulait dans son corps-conduit, Il-elle n'en réféchissait, alors, que la beauté. (...)

Faire un avec la musique. Un avec le soleil qui se lève, Sunrise.  Monte en Il-elle la rivière de feu, au déploiement qui ne connaît pas d’arrêt. Quand le corps s’allume.

La musique s’amplifie, nourrie d’un souffle qui emplit, crescendo, la salle. Y pénètre en douceur, à travers une fenêtre, un rayon du soleil levant, Sunrise. Il-elle avance d’une insoutenable légèreté dans la luminosité croissante. Les apprentis-danseurs de même, comme délestés, aimantés la rattrapent, lui emboîtent le pas. Tous, enveloppés de  luminescence,  quittent peu à peu le sol.

Musique, danseurs, et lumière fusionnent

UN

DANS

UNE MÊME ÉNERGIE

Translucides, d’un vol plané, ils disparaissent par la fenêtre, rejoindre l’éther, élargir des sphères leur ballet, dilués dans la musique cosmique. »

- Sunrise, Floréal 30 mai 2013, dans Que la musique soit,
Collection Maurice 20ème  titre, 2013.


2. Le mandala de l’amour


Le mandala de l’amour, 2007.
Collection privée (Marie-Noëlle Lefébure et Josian Hermelin)


« Fleur-étoile
île-planète
œil-univers
ciel-mer

En ton centre, pèlerin,
se rencontrent terre et cosmos.

Que cherches-tu,
sinon l’illimitée lumière ?
Qu’est-ce, sinon l’autre visage de la vie,
celui de l’Amour ?

Voici venu le temps de la courbe,
celui d’abolir la ligne aux angles,
de déjouer les angles du temps,
pour habiter la quiétude du non-temps.

Voici le temps de la Sphère de l’Amour,
celui de t’accorder aux vibrations cosmiques,
de décrypter en toi la Fleur de Vie,
création-origine
parole-source
signe-soleil
guide-totem
symbole inscrit dans ta mémoire
depuis la nuit des temps.

Voici le temps de la sphère-porteuse
de l’androgyne lumière des galaxies.
Que ton souffle l’active !
Que rayonne la force magnétique de l’Amour ! »

20 décembre 2007
Dans Carnavalesques 4 - juillet 2010



3.    JOY

 

Music beyond. En exposition au Centre Charles Baudelaire, 2004.

Atelier de l’artiste, Floréal, île Maurice.

« Enigme bondissait de roche en roche, aussi fluide que l’eau régénératrice du Tatamaka. On l’appelait JOY. (…)


Enigme rencontra alors une ‘main guérisseuse’. Ainsi la nommait-il en son cœur. Femme à la grâce particulière. Un de ces êtres, rarissimes, voués aux révélations. Conquis, il la rejoint pour une promenade méditative. Il s’en souvient :

Cette nuit-là,
je m’embarquais avec elle
pour un voyage initiatique.
En mon âme,
elle fit surgir une prairie verdoyante.
‘Ferme les yeux,’ me dit-elle.
‘Regarde en toi cet immense jardin.’
Je pris le temps de le contempler,
le plaisir de le fleurir,
l’ivresse d’en humer les senteurs,
à ma guise.
La promenade dura, se fit danse, ivresse, prière,
dans un sanctuaire
de passeroses, de gerberas, et de marguerites.
Au loin se dressait un arbre.




Photographie prise par Jeanne Gerval ARouff de son balcon à Floréal : un arbre se distingue au loin, rappelant le sapin araucaria du grand jardin de son enfance à Vacoas.


Immense, il était le fruit de son imagination,
rendu tangible à ma vision.
‘Marche vers lui,’ dit-elle, rassurante.
Une vigueur nouvelle coulait en moi
en vagues colorées.
Ainsi me prenait-elle par la main
vers mon enfance.
Le savait-elle ?
Le Pilier s’élançait, lumineux,
au centre du gazon.
Il étirait mon âme jusqu’aux cieux.
Je l’embrassai de tout mon corps.
Mes jambes rejoignirent ses racines.
Je les fis pousser,
selon les directives de mon guide.
Elles poussèrent, et mes jambes avec.
Elles poussèrent
à travers toutes les strates de la Terre.
Elles poussèrent, et mes jambes avec,
jusqu’au Fleuve de Vie.
Je suis l’Arbre,
vivant de mes deux pôles, RESSUSCITE ! »

Extrait de L’arbre à énigme,
dans Arbre de Nouvelles, Collection Maurice, 2009


4. De Danse en transe



Derviche tournant. Peinture acrylique.
Collection privée (Jacques et Marie-Paule ARouff Frédéric, Melbourne, Australie)


« Lèvre à lèvre
du coquillage à l’oreille
et recommence la mer

roule         s’enroule     se déroule
déclame de son ventre les tambours
contre le flanc des récifs

roule         s’enroule     se déroule
au cortège d’écume
vol blanc de colombes
qui frôlent la peau lisse de l’aube
enivrent d’iode et de sel
algues et serpules
d’un battement d’ailes
réveillent le songe des sables

Cythérée étale son voile de soie
Sur la plage des amours.
(…)
L’immense se soulève

se donne – se retire
se retire – se donne

mobilité pérenne des épousailles
que l’ombre du cadran ne saurait encercler
immuable matrice
où le mystère prend chair »

(Extrait de Toi-la Mer, dans Signes-Souffle,
Espace Multipliants, 1995 (pp. 13 ; 15)



***

« Toi l’étranger – viens
 (…)
Je t’offre le jaune le noir le rouge le blanc
module tes désirs de timbres renouvelés
sculptures vivantes d’Afrique
silhouettes-flammes de l’Est
viens danser autour du feu la nuit sans clé
épris de liberté
tu voudras suivre le vent
oubliant qu’il ne peut être pris
tu aimeras la Croix du Sud
Castor et Pollux le charriot de David
et peut-être qui sait
suivant par nuit limpide la trace des trois rois
perceras-tu
le nuage d’inconnaissance2  »

Extrait de Je t’offre ma terre,
Editions de l’Océan Indien, 1990 (p. 21)



5.    La matrice îlienne


Les fruits de l’Arbre de Vie ou Métisses Mémoires, 1992
(reproduit d’après Signes-Souffle, Espace Multipliants, 1995).

« Tu as été l’union entre terre et mer. Entre l’Île et la Terre. Naîtront les affranchis. L’Île se libérera alors. Et la Terre. Il est des choses dont seul le temps a la clé, quand la matrice îlienne accouchera du métis de ton cœur, homme mobile des confluences, femme de toutes les genèses. »

Extrait de La roche qui pleure, Espace Multipliants, 2000 (p. 31)



L’envers de l’âme, 1995 (reproduit d’après Signes-Souffle, Espace Multipliants, 1995).


Frère
                                       

                                                       à mes compatriotes
                                                        au lecteur universel

« Mes pas sur le pavé
ma voix mêlée aux alizés
résonnent
du désir des rives de tes rêves
 
J’irai par les chemins
t’offrir mon parchemin
te dire la mémoire
du temps d’avant le dire

Nous sommes de la même mère
souche de mer par océane colère
Nous sommes de l’immanence
luxuriante souvenance

Mes pas sur le pavé
ma voix mêlée aux alizés
résonnent
du désir de l’autre berge de toi

J’irai bravant la vague
tamiser parole de sel
pour épuiser les mots
t’offrir de mon dire

mes pas dans la voix
ma voix dans les pas
pendant des heures
des nuits
l’année entière
FRERE
La litanie de notre chant »

Frère, dans Signes-Souffle,
Espace Multipliants, 1995 (p.7)


Women hold half of the sky


Femme - palette 8 mars 1992
Encres d'imprimerie avec pierreries

Témoin 1972, penture acrylique
Collection privée.
En couverture du livre d’interviews Iliennes 20° Sud ou Le Geste unique des Femmes Mauriciennes, Espace Multipliants, 1994

« Il ne se lassait pas d’inciser le basalte des contours de cette femme qui l’habitait, Amoy aux mille facettes, l’îlienne 20° Sud, femme palette, la Muse des Mers, la femme des terres intérieures. L’arbre, les astres et l’œuf se partageaient sa cosmogonie. »

Extrait de La roche qui pleure,
Espace Multipliants, 2000 (p. 25)




Women hold half of the sky, 1988.
Monotype. Atelier de l’artiste, Floréal, Maurice


« Toute l’âme du monde s’étire enivrée de ciel et de sel
 

Quelles eaux cachent cette nappe gris-argent frangée d’émeraude
reflet d’autres sphères
là où s’arrête le regard insulaire ?

Peu importe les profondeurs
ici l’éternité a l’odeur de la mer

Le VERBE de la mer réveille en moi des rythmes sans rives
 je contemple extasiée d’une oreille sans durée

L’heure porte au doigt l’anneau de Gygès
je veille dans la lumière vestale des arches ouvertes

L’ARCHE est vagues de couleurs où filent des étoiles
de nébuleuse en mille soleils je glisse en cosmos »

Extrait de Gygès, dans Signes-Souffle,
Espace Multipliants, 1995 (p. 43)


***
« Revenue de l’absence
volupté plus lointaine que le souvenir
j’invoque Mnémosyne
pour dire la doublure dans la douce luminance
offrir oasienne l’ESTUAIRE RACCORDE

Je voyage
et l’âme s’éclaire éternité reflétée
je suis ciel nuage soleil transmués océanides
je suis transparence
cosmogonie fluide dans l’instant illuminé

Je bois la mer
j’avale le soleil
l’iode et l’éther sont en moi
qui parfument les nouvelles avenues

Luminescente légèreté d’être
Je suis ivre et je vole »

Extrait de Mémoire, dans Signes-Souffle,
Espace Multipliants, 1995 (pp. 39-40)


6.    Messie de l’ère nouvelle



Messie de l’ère nouvelle,
5 février 2000. Pierre (de face).


Messie de l’ère nouvelle,
5 février 2000. Pierre (de dos)

Ex-Centre Charles Baudelaire - Institut de Maurice - Rose-Hill
Reproduit (en noir et blanc) sur la 4ème de couverture de Messie de l’ère nouvelle,
Espace Multipliants, 2000.


Messie de l’ère nouvelle, 8 mars 2000. Peinture acrylique.
Reproduit (en noir et blanc) sur la couverture de Messie de l’ère nouvelle,
Espace Multipliants, 2000.


« A t’attendre
paré du gant des épousailles
mon cœur s’est drapé d’ivresse-rêverie

Tiens-moi par la main
songe plus noir que la nuit
et de tes eaux lustrales
déleste-moi du monde

Je descendrai
descendrai
glisserai miroir d’enfance

FLEUVE-FEMME     FEMME-MUSE     MUSE-MEMOIRE
(…)

FEMME
porteuse de l’Humanité
pierre d’angle d’humanité
femme-matrice
messie de l’ère nouvelle
lance tes passerelles


D’île en île
sonne l’appel
rassemble l’archipel


Aux accents de ton chant
RAME     RAAAME     RAAAME


Aux rythmes des marées raaame
Rame ta parole femme nouvelle
RAME     RAAAME     RAAAME


Prends à ton bord le nouvel homme
Car il est écrit :
Dans la joie
Ils enfanteront les galaxies du futur


RAME     RAAAME     RAAAME »


Extrait de Triple femme, dans Signes-Souffle,
Espace Multipliants, 1995 (pp. 28-29 ; 30).
Repris à la fin du recueil Messie de l’ère nouvelle,
Espace Multipliants, 2000


   7.     Poésie : voie salvatrice


« Les temps sont là où poésie est urgence.

Et le veilleur brûle de rompre le corral qui l’enserre, effervescence d’un monde avide de l’Avoir. Il lui tarde de rejoindre l’estuaire pour se fondre fleuve dans les eaux lustrales de la mémoire. Elles lavent, ces eaux, jusqu’à la simplicité ultime, nudité absolue. Faut-il encore faire tomber de l’œil l’écaille qui teinte toutes choses. La manœuvre à la barre exige de l’être qu’il sarcle ses habitudes pour gérer ses jachères s’il veut aborder dans l’éden perdu, patrie de l’enfance, terre intégrale où les arts sont UN; qu’il se libère de l’œil de l’analyse, poinçon divisionnaire du jugement.

Emerge l’Être purifié, métamorphosé, regard déshabillé, le Vivant Unifié. Sauvé de la dispersion, il est bloc sans fissures, conscience, fluidité de l’eau d’une spontanéité œuvrante. Devenir. De chair et de sang il se découvre étincelle lumineuse, terre de Poésie, aire créatrice. Il est roi Midas au pouvoir de changer en or tout ce qu’il touche, coïncidence du regard de deux essences divines.

Une énergie colossale l’habite, le divin en marche. Créé créateur, l’Être est signature divine, transmuée sienne, qu’il a pour mission d’exercer au moindre souffle. Réceptacle, porte battante, il coule rivière, pour la réalisation du Plan Divin. Le Vivant est responsable de la réputation de Dieu. Révéler la quintessence de son Génie Poétique devient sa vocation vitale. Il n’EST qu’en jouant sa partition spécifique sans détonner.  Il n’EST qu’en chantant sa parole purifiée, son dire original, vérité originelle, notes essentielles à l’harmonie de la Symphonie Universelle. »


Mémoires – Poésie : voie salvatrice, dans Signes-Souffle,
Espace Multipliants, 1995 (p. 36)


(1. Une sélection de 101 psaumes  de Toukaram (sur plus de 4600 conservés) a paru en français sous le titre Psaumes du Pèlerin (Gallimard, 1956; rééd. Gallimard/Unesco, Coll. Connaissance de l'Orient, trad. relue par Jean Filliozat, présenté et commenté par G.-A. Deleury, 1989)).

(2. En référence au livre de contemplation Le nuage d’inconnaissance, écrit par un anonyme anglais au XIVème siècle (parution en français, dans la traduction du poète Armel Guerne, aux Cahiers du Sud en 1953, texte repris par les Editions du Seuil, 1977, dans la collection Sagesse).




Biographie


Jeanne Gerval ARouff naît le 4 juillet 1936 à Mahébourg (Île Maurice), entre rivière et mer, là où la Rivière La Chaux se donne à l'océan.
Après une petite enfance mahébourgeoise, sa famille s'installe à Vacoas.

La benjamine (six frères et trois sœurs) se dépense autant dans des activités sportives – tennis, bicyclette, chorégraphie – que dans ses études, particulièrement la philosophie. La pratique des arts martiaux (karaté, judo) comme du yoga lui donne à jamais une discipline et une part de méditation et de contemplation dans sa quête spirituelle.


  Dire l'Île (1ième station) publié en novembre 2013 - Jeanne Gerval ARouff

L'arbre-Totem (2
ième et 3ième station) publié en décembre 2013 - Partie I

 
L'arbre-Totem (2ième et 3ième station) publié en décembre 2013 - Partie II 



Jeanne Gerval ARouff
L’essentielle androgynie , station 4
Revue Francopolis janvier 2014
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Créé le 1 mars 2002


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