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MICHEL JOURDAN,
VOYAGEUR DE L’IMPASSIBLE
par
Thierry CAZALS


Nous vivons le temps de la «grande accélération». Banquises et forêts vierges s’évaporent à vue d’œil. L’exploitation effrénée des ressources naturelles et la course aveugle aux profits s’opposent à tout développement durable équilibré. Les média nous bombardent en permanence d’images chaotiques, affolant l’aiguille de nos boussoles sans aboutir à la moindre transformation. Cette agitation stérile ne date pas d’aujourd’hui. En 1954, dans L’été, Albert Camus constatait déjà : «Il n’y a plus de déserts. Il n’y a plus d’îles.
Le besoin pourtant s’en fait sentir. Pour comprendre le monde, il faut parfois se détourner; pour mieux servir les hommes, les tenir un moment à distance. Mais où trouver la solitude nécessaire à la force, la longue respiration où l’esprit se rassemble et le courage se mesure ? »


Face à cette fuite en avant généralisée, les chercheurs de sagesse ont toujours privilégié l’introspection et le recueillement. Prendre du recul, de la hauteur, laisser notre esprit s’épanouir librement à l’écoute de l’essentiel… Cette exigence existait déjà dans la Chine et l’Inde anciennes où quelques irréductibles délaissaient le faste artificiel des palais et la fureur des villes pour prendre refuge au sein de la nature et y savourer les joies d’une vie sobre et dépouillée. On retrouve cette aspiration en filigrane dans toute l’histoire de l’humanité : les rishis de l’Inde Védique, les Pères du désert, les poètes Han Shan et Ryôkan, les ermites d’Occident ou d’Orient, le Rousseau des Rêveries du promeneur solitaire, l’américain Thoreau, etc…
Ce mouvement de simplicité volontaire et de ressourcement radical déborde largement les cadres religieux traditionnels. Laissons donc de côté les missels de tous horizons et leurs préceptes parfois dogmatiques et esquissons, dans le sillage de Michel Jourdan, une traversée «
jusqu’au rivage de la sérénité... »



Première étape : le Japon. Dans son roman Oreiller d’herbes1, Sôseki évoque un peintre qui fuit l’angoisse de la vie moderne et se retire dans les montagnes « à la recherche de l’impassibilité ». Passées les premières impressions bucoliques, notre peintre est vite confronté au réel dans ce qu’il a de rude, inconfortable, décapant. Épuisé par une dure marche sous la pluie, il finit par expérimenter un état de détachement bienfaisant:
«
Il suffirait de considérer ce moi trempé jusqu’aux os, qui affronte la grisaille infinie piquée de pointes d’argent comme une silhouette qui ne serait pas moi, pour faire un poème qu’on lirait comme un haïku. C’est lorsque j’aurai oublié le moi présent et que j’aurai un regard purement objectif qu’enfin devenu figure picturale j’entrerai en parfaite harmonie avec le paysage naturel. À l’instant où je me soucierai de la pluie et me préoccuperai de la fatigue de mes jambes, je cesserai d’être le personnage d’un poème ou la figure d’un tableau. Je ne serai plus qu’un citadin mal dégrossi. Mes yeux ne verront plus le déplacement des nuées et des brouillards. Mon cœur ne sera plus sensible à la chute des pétales ni au chant des oiseaux. Et puis je comprendrai moins bien la beauté de ce moi qui s’aventure tout seul dans les montagnes du printemps avec mélancolie.» Sôseki propose ici une sorte de mise à distance esthétique des tracas et tourments inhérents à notre condition terrestre : «Si l’on considère des événements terribles séparément de soi-même, simplement en eux-mêmes, en tant qu’événement terribles, ils deviennent tableaux.»
Le romancier ajoute: 
«(…) il suffit de placer devant soi son sentiment, de reculer de quelques pas et de l’examiner avec calme comme s’il s’agissait de celui d’un autre.» Rien à voir avec l’objectivité scientifique ou la mortification ascétique, la sérénité dont il est ici question découle du non-jugement et de la non-implication. Il s’agit d’observer de loin le va-et-vient incessant de nos émotions sans s’y identifier. Tout ce qui nous arrive de pénible, douloureux ou trivial se retrouve ainsi purifié, alchimisé. Sôseki précise bien que cette impassibilité n’est pas un enjolivement de la réalité, mais un affranchissement de nos attachements et conditionnements habituels: «On appelle cela d’ordinaire embellissement, mais il ne s’agit nullement d’embellissement. La lumière scintillante existe dès l’origine dans son plein éclat dans le monde des phénomènes. Simplement parce qu’une brume réside dans l’œil (…), que les rênes des préoccupations d’ici-bas sont difficiles à rompre et que le souci des vanités sociales vous obsède constamment, on ne comprenait pas la beauté d’une locomotive, jusqu’à ce que Turner peignît des locomotives» Au-delà des considérations strictement picturales, Sôseki nous invite à un remise en cause en profondeur de notre identité. Qui se cache derrière notre « moi » apparent ? Qui sommes-nous vraiment dans le fond? Écoutons à nouveau le peintre d’Oreiller d’herbes (à présent tranquillement assis devant une table basse):
«
Il est clair que je ne pense à rien. Il est certain que je ne vois rien. Étant donné que sur la scène de ma conscience rien ne bouge qui ait une couleur distincte, je ne peux pas dire que je me sois identifié à une chose. Mais je remue. Je n’évolue ni dans le monde ni en dehors du monde.
Je bouge tout simplement. Je ne bouge pas en fleur, en oiseau, en homme : je bouge en extase.» Vertigineuse évocation de l’être qui se contemple lui-même dans sa propre vacuité originelle…


Si j’ai cité longuement ce roman de Sôseki, c’est qu’on y retrouve tous les aspects de la quête de l’impassibilité chère à Michel Jourdan. Vie sans artifice dans la nature, loin de la frénésie productiviste et mercantile. Dissolution progressive des barrières mentales et expérience directe du Réel. Plongée au «cœur de l’univers impartial». Apparition, derrière l’identité de surface, d’un autre visage : infiniment ouvert, souple et pacifié…

«Notre identité est la tranquillité, rien d’autre, ni le corps, ni le nom, ni la forme, ni l’activité, ni le passeport, tout cela est faux !» nous interpelle Michel Jourdan2. Ses mots empruntent ici le style incisif et lapidaire des prescriptions spirituelles, mais ils peuvent aussi se faire plus secrets, tout en ellipses et silences de haute densité.
 « L’ermite-migrateur », comme il aime se présenter, pratique une prose nue, poreuse, non engluée dans l’ornementation stylistique. «Pas de temps pour la poésie mais exactement ce qui est» conseillait Jack Kerouac3, invitant les écrivains à se tenir au plus près de l’évidence brute. Les phrases de Michel Jourdan ont la fluidité des algues à marée haute, la fulgurance du lézard qui disparaît entre les pierres d’un muret. Sa parole, comme les archipels, est fragmentaire, creusée de toutes parts par le vent du grand large. L’essentiel s’enfonce sous la surface du dire et s’y déploie en innombrables rhizomes. On y croise dans la même stupeur muette les humbles tâches journalières de la vie d’ermite (le jardinage, la lessive, la cueillette du bois pour le feu…) et la ronde incessante des créatures éphémères :
« des fleurs de cistes naissent chaque matin / et meurent chaque soir »4

L’esprit sauvage ne choisit pas, ne catégorise pas. Il accueille, embrasse toutes les facettes de la réalité, les laisse décanter, reposer dans la même acceptation paisible. Gary Snyder résume cela en une belle formule :
«Un esprit comme du compost »5. Dans cet état d’ouverture, tout devient ferment, motif à contemplation :
la vipère sur le chemin, la murène croisée lors d’une plongée en apnée, le cyclone qui arrache tout sur son passage… Le poète-méditant fait corps avec la totalité de l’univers. Dedans et dehors se répondent dans un jeu subtil d’échos et de correspondances. «
Le résultat premier de la vie intérieure est de nous rendre perméable» constatait Max Jacob dans ses Conseils à un jeune poète. Sur ce chemin, nulle certitude, nulle vérité figée à jamais dans le marbre. Nous nous retrouvons face au grand ouragan du calme qui creuse :
« le vent peut nous apprendre
que nous ne sommes Rien
si nous ne le refusons pas »4

Ce « Rien » n’est pas un néant mortifère, mais un vide verdoyant, une absence limpide de toute limite. Pour Michel Jourdan, le Rien est l’autre nom du Réel. Il ne se réduit à aucune chose et il est présent dans toute chose. Il n’a aucune qualité, aucune caractéristique distincte et, dans le même temps, il les permet toutes :
« pour le moment
le parfum du Réel
c’est le parfum des buis en fleur » 4

Le Rien est aussi l’autre nom de la Présence — cela qui sous-tend toutes les apparitions et disparitions sur la vaste scène du monde. S’accorder, se synchroniser, s’unir à cette présence lovée dans toutes les formes impermanentes est la clef de la vraie tranquillité. On croit souvent que l’impassibilité est synonyme d’uniformité, monotonie, froide indifférence, alors que c’est tout le contraire. Il ne s’agit pas de s’anéantir dans le conformisme, se réfugier dans le confort d’une fausse unité de façade écrasant la multiplicité des possibles. «Apprenez à tresser l’unicité avec la variété », suggérait au VIIIème siècle Tchao-Tchan, maître bouddhiste chinois de la tradition Ch’an, ancêtre du Zen 6. L’unité n’est pas l’uniformité : c’est le terreau de toutes les floraisons, toutes les variations, toutes les nuances. «Il n’y a qu’un seul chemin à parcourir / mais il emprunte mille chemins» conclut Michel Jourdan 4.

Comme toutes les questions vraiment essentielles, l’impassibilité demeure la cause de mille malentendus. Certains y voient une tentation de se couper de la vie matérielle et de fuir dans les nuées d’un angélisme éthéré, alors qu’il s’agit avant tout de «vivre dans la perfection du moindre morceau de bois ou de pierre.»7 Pour d’autres, l’impassibilité est synonyme de passivité, de résignation, de fatalisme. Comme si le calme et la quiétude menaient obligatoirement au compromis, à la soumission. En fait, les racines de cette incompréhension sont à chercher dans notre vision étroitement dualiste. La civilisation occidentale valorise l’action (jugée créative et libératrice) au détriment de la contemplation (jugée passive et improductive). Dans cette division caricaturale se dissimule le pire des poisons. Le sage grec Épicure l’avait bien compris, lui qui constatait avec lucidité : «Chez la plupart des hommes, ce qui est en repos s’engourdit, ce qui est mouvement est enragé.» 8 Une autre traduction du même aphorisme apporte une nuance intéressante: «Chez la plupart des hommes le calme est léthargie, l’émotion fureur. » 9

Proche d’Épicure (à moins que cela ne soit l’inverse), la philosophie de l’Inde traditionnelle sépare le tempérament tamasique (réceptif, mais pouvant conduire à l’indolence et la stagnation) et le tempérament rajasique (actif et passionné, mais pouvant glisser vers l’irritation, l’arrogance, la colère). Mais elle ajoute un tiers-état, un tempérament neutre où les deux polarités précédentes parviennent à s’équilibrer sur un plan plus subtil : l’état sattvique. C’est là que se situe le chemin de l’impassibilité, un sentier aussi étroit que le fil d’un funambule. Ce pont entre les extrêmes relie la contemplation la plus apaisée à l’action la plus adéquate (comme un héron immobile, plongeant soudain pour capturer un poisson). Familier des philosophies orientales, Michel Jourdan se fait l’apôtre de cette impassibilité sattvique : «La tranquillité, la stabilité doivent se trouver aussi bien dans l’immobilité contemplative que dans le mouvement contemplatif, aussi bien dans le non-agir que dans l’activité naturelle.»7 L’ermite-migrateur est clair là-dessus. La quiétude intérieure n’est pas à chercher dans l’immobilisme, le refus de tout mouvement, déplacement ou voyage. «Dans le mouvement même il y a une éternelle tranquillité», nous dit Seng Tchao. Dans son livre Marcher, méditer (écrit avec Jacques Vigne), Michel Jourdan vante les bienfaits d’une méditation en mouvement, au gré de la marche ou même de la nage. Une contemplation au rythme des lagons, des déserts, des forêts… Émousser la carapace de notre ego, polir les aspérités de notre esprit sur la meule implacable et étincelante de la matière. Les rocs, les vagues, les cimes et les racines ne sont-ils pas nos plus grands « maîtres spirituels » ?

Nous l’avons vu, l’impassibilité ne se laisse pas facilement enfermer dans une définition. À travers les siècles, beaucoup d’artistes, de philosophes, de religieux, sont partis à sa recherche. En Occident, cette quête a souvent basculé (pour de ne pas dire dégénéré) du côté de la froideur rigoriste (centrée sur l’obéissance), du stoïcisme (visant à vaincre la souffrance par le seul effort de la volonté) ou du côté de l’esthétisation morbide (les «natures mortes» et les «vanités» des peintres classiques, aussi impressionnantes soient-elles, sont souvent le fruit d’une glaciation, d’une pétrification du désir). Y a-t-il une place pour une tranquillité moins aseptisée et cadenassée ? L’impassibilité, on l’a vu, n’est pas qu’effort, contrainte, contrôle rigide. C’est d’abord le parfum d’une âme pacifiée, enracinée dans sa stabilité, la douce pulsation d’un cœur sans trouble. C’est aussi, c’est surtout, ne l’oublions pas, les arabesques d’une lucidité qui danse, un saut vigoureux dans l’inconnu, un élan libre vers la félicité…

À ce titre, les sensations, les émotions, les sentiments ne sont pas nos ennemies, des obstacles à bannir violemment. Ce sont des tremplins, des pistes d’envol qui peuvent certes nous égarer, mais aussi nous conduire au centre vivant de toute chose. Voici trois variations sur ce thème nées de la plume de Michel Jourdan 2 :
«Ne pas s’égarer dans les sensations, ne sentir que le « parfum » de la tranquillité. »
«Tout est tranquille dans les sensations qui bourdonnent, oui la tranquillité c’est d’être absent des sensations»
«La tranquillité vide n’est liée à aucune sensation ni aucun événement. Elle est le centre.»

Être à la fois un être humain traversé par mille sensations et un être pacifié, libre de ne s’attacher à rien… 
Le «but » de la sagesse n’est-il pas de nous affranchir de toute contradiction ?

Un des passages de L’enseignement de la tranquillité pousse ce défi à l’extrême. Michel Jourdan y conte un de ses séjours à l’île Rodrigues : «Matin, chant de loriots, un singe assez grand saute d’un arbre sur le toit, les propriétaires le chassent. Le soleil chauffe déjà à travers les immenses cocotiers juste devant, oui, la tranquillité rayonne derrière toutes nos perceptions.» 2

Très vite, ce décor paradisiaque va montrer son versant infernal : nuits étouffantes, moustiques, pied enflé suite à une morsure de « cent pieds », et pour couronner le tout, passage destructeur d’un cyclone qui fracasse les cocotiers, arrache les bananiers, oblige les habitants à de longs jours d’attente sous leurs frêles habitations dont les toits ne tiennent qu’à un fil. «L’enseignement du cyclone c’est aussi l’enseignement de la Tranquillité» écrit Michel Jourdan. La fureur naturelle observée dans le détachement et la stabilité intérieure n’est pas si terrible que ça. C’est notre peur, nos angoisses, notre désir féroce de tout contrôler, tout dominer qui peuvent transformer cette expérience en véritable cauchemar :
« Le sol couvert de feuilles vertes de manguiers
même dans un cyclone c’est le mental qui peut rester calme ou être cyclonique lui aussi !» 2

Michel Jourdan va plus loin. Il nous dit que la fureur naturelle est moins à craindre que l’agitation en vase clos dans laquelle tant d’urbains vivent perpétuellement. Nos sociétés de soi-disant communication sont aussi des sociétés d’enfermement, d’isolement et de division. « On trouve mieux la «tranquillité métaphysique» dans la nature agitée, que dans l’agitation de la société, car dans la nature rien ne s’adresse à un « individu humain » avec un «état civil». Dans la nature tout est  «impersonnel»» 2

Un peu plus loin, il nuance son propos. Le but n’est pas d’idéaliser la nature, d’en faire une sorte de grande déité à laquelle il nous faudrait aveuglément obéir. Attention de ne pas enfermer la nature dans une image faussement paradisiaque :
« La «nature» n’est pas en paix, n’est pas la paix, mais c’est la Paix en nous qui contemple la nature instable.»2

Michel Jourdan pousse sa réflexion plus avant encore, en épinglant cette tendance à consommer des «beaux paysages» au centre du tourisme contemporain. D’où vient ce sentiment de pure beauté que l’on éprouve devant une cascade de haute montagne ou un archipel à l’eau cristalline ?
« Devant la «nature», il y a souvent confusion entre sentiment esthétique et sentiment métaphysique, le plus souvent l’impression esthétique n’est qu’une impression métaphysique, ce qui est trouvé «beau» révèle le Soi, «celui qui perçoit», la Conscience pure, absolue.»2

Où commence le Soi ? Où s’arrête le Soi ?

Là, dans cet infime interstice, s’ouvre un océan de merveilleuse perplexité…


Souhaitons à Michel Jourdan d’y plonger encore et encore pour en ramener d’autres perles des profondeurs…


En ce début de XXIème siècle, les voyageurs de l’impassibilité semblent rares (ils sont peut-être plus nombreux qu’on ne le croit). Leur invisibilité découle de leur mode de vie non-intrusif. Michel Jourdan fait partie de cette famille : mi-poète, mi-ascète, mi-reclus, mi-vagabond, mi-contemporain, mi-intemporel,
il s’amuse de toutes les classifications, de toutes les étiquettes.

Voici l’un de ses poèmes, extrait d’un recueil encore inédit, où il dit et tait tant de choses :
« Te dire l’origine des oursins :
Ton cœur devient ce qu’il aime
Sans se retourner
dans l’arc-en-ciel du lagon
où même les nuages sont lumière » 10
Ce poème libre de toute attache me fait penser à un haïku (bref poème en trois vers) écrit par Hôsaï, un poète japonais qui passa sa brève vie (1885-1926) à dénouer les chaînes de son mal-être : 
« ce cœur
qui réclame ceci ou cela
dans la mer je relâche »
Michel Jourdan, Hôsaï : un seul et même cœur qui s’offre à l’océan de la tranquillité…
Et le moine chinois Tchao Tchan de leur répondre par-delà le gouffre illusoire des siècles :
« La goutte dans la chute d’eau retrouve toujours sa pureté.»

Thierry CAZALS, le 11 juillet 2007
version intégrale

version écourtée parue dans la Revue littéraire Europe N°957-958 (janvier-février 2009)


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(1)    Sôseki, Oreiller d’herbes, éditions Rivages poche / Bibliothèque étrangère.
(2)    Michel Jourdan, L’enseignement de la tranquillité, éditions Accarias-L’originel.
(3)    Jack Kerouac, Belief and Technique for Modern Prose, traduction Bertrand Agostini, extraits de Last Words and other writings.
(4)    Michel Jourdan, Le journal du réel gravé sur un bâton, éditions du Rocher.
(5)    Gary Snyder, Premier chant du chaman et autres poèmes, traduction Antoine Wyss, éditions La Différence / Orphée.
(6)    Tchao-Tchan, paroles traduites par Claude Haumont, éditions le Daily-Bul (Belgique).
(7)    Michel Jourdan, Bouteilles à la mer d’un ermite migrateur, éditions Arfuyen.
(8)    Épicure, Lettres, maximes, sentences, extrait des Sentences Vaticanes, traduction de Jean-François Balandé, éditions Le Livre de Poche.
(9)    Jean Brun, Épicure et les épicuriens, éditions PUF.
(10)  Michel Jourdan, L’appel du chemin - Un hamac dans le lagon, inédit.

- Les livres de Michel Jourdan -


Thierry Cazals, écrivain, a publié notamment Le rire des lucioles (Opale), Visage de la neige (L’épi de seigle), Le petit cul tout blanc du lièvre, L’enfant qui avait peur du silence (Motus), Olga et les masques (Sarbacane)…

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Visage de la neige - Lecture Chronique Francopolis et sur Terre-à-ciel



pour francopolis juin 2010
recherche Juliette Clochelune

Créé le 1 mars 2002

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