La langue de Travers(E) - Mots
d'automne
Participation de
Catrin, Cécile, Hélène, Ile, Jennifer,
Léah, Liette, Lilas, Ali, Pant, Philippe, Teri, Yfig
Temps des ombres
Il n y a pas mieux qu'un verger pendant l'automne
pour faire parler
des hommes ou dire l'écho d'un hasard sans
saisons silencieuse furie
le ravage des patiences tout cet amour des temps,
témoin le frisson
des feuilles sa voix poussiéreuse suspendue
aux ongles aveugles
fidèles aux manies des gels,en bribes inaperçues
sans tamis se consume
lointaine absente sans lumière de l'œil.
Naissance dépouillée de son
temps telle la clairière d'antan pleurant ses
arbres ; elle interpelle
les ombres à marcher sur le monstre.
Ali
|
Temps des ombres
A fleur de peau mes sincérités
le vent frisquet contourne l¹ombre
mes pas tracent le hasard.
La chute des feuilles ne compte pas les saisons
je reste accroupi
je me penche sur la buée mise ce matin à
l¹horizon
j¹efface peut à peut
je ravive la braise qui luit au font du ciel
je profite des sautes du vent
et je réchauffe mes mains
je distingue le fruit dépouillé de celui
qui doit patienter
je laisse bouillonner le mot au fond de la mangeoire
j¹accroche à ma mémoire l¹instant
délibéré
l¹instant, l¹orpailleur entreprenant de
mes lignes
la chute des feuilles n¹est pas un hasard
je reste accroupi et je compte.
Philippe en écho
à Ali |
Je reste accroupie
Je compte le temps qui passe
Les feuilles qui se détachent
Les saisons qui s’envolent
Ne s’accrochent plus qu’à nos mémoires
Je reste accroupie
Et je compte les instants qui chutent
J’efface peu à peu
Les sautes du vent
Et ne garde que le fruit
Au creux de mes mains.
Cécile en écho à Philippe
|
Pan d'érrance
Tel un pan hagard d’une vision
oblique enthousiaste perdue dans le clair
ta peine salée ,segment creux d’un bouillon
,
refait du sombre vent qui bute contre les giclées
crémeuses des envolées de crinières
;
une ligne droite
frottée à la peau de la terre où
les pas déjà traversés par le
sang des marches
croisent allégrement ,-sous la charge cartographique
desséchée
l’erreur des signes .
Entre le vent ,tout vent et les étoiles
il y a du sable
il y a toute l’espèce des lignes
il y a le galop de tes pas mauves
et le rêve à la portée de tes
manches
ainsi que tes lacs .
les vents ont une âme ;sur de douces ailes d’un
nuage
ou sous l’ivresse acerbe de sa passion
ou tout en bas d’une crédule torpeur
de drapeau
le vent, toujours, n’exerce que sa douce musique
sérénade aux appels d’une étoile
qui avance à pas de ses pertes
vers l’immensité du large
rien à dire du vent !
rien à dire de l’étoile !
ni du cheval !ni de la ligne droite !
ni des orpailleurs aveugles ni du corné sourire
d’un métal !
et de l’unique œil des borgnes
ou du sable!
Puisque il suffit de dire qu’ils sont tels ces
pèlerins nuages au dessus de nos têtes
Ils ne font que passer
et toi à attendre les soirs du berger!
Ali
|
l’œil
des feuilles scrute l’intérieur l’œil
l’iris l’œil à l’intérieur
des feuilles en bribes au creux de l’œil
la langue bouge souffle parle roule entraînée
par le vent les feuilles l’œil les lèvres
rester bouche fermée.
Cécile en écho à Ali
|
dire en échos
à terre ta peau frottée
sous tes pas
bouillon creux du segment salé
butte le sombre en grande giclée
oblique vision perdue sous la chair
ligne droite desséchée
sous le sable un galop
du rêve glissé sous les manches
et le vent
le vent de ton âme
torpeur crédule tout en bas
et lève
lève toujours le vent
la sérénade du large aux immenses pertes
à dire à dire d'étoile
le rien aveugle d'un métal sourire
borgne le sable je sais
têtes sans nuages
dire suffit
Philippe en
écho à Ali
|
J'entasse ce matin les étoiles frisquettes,
muscles suspendus, chute des feuilles en dedans et
le monde accroupi esquive la flaque, rien ne regarde
rien. Il faut attendre que la buée sur les
fenêtres, les yeux, les mains se ressuie. Le
temps de la buée, le temps que la braise en
dedans se réveille. Le matin est froid en dedans,
les muscles et les os lourds de la nuit, des mémoires
de la nuit, des ombres de la nuit. Peut-on se confier
? Il suffit parfois de se pencher, un peu, pour ne
pas tomber, et l’instant se dépouille
des oripeaux moribonds, des souvenirs effaçables,
des plis commis et contournés, oubliés.
Rien n’est laissé au hasard, j'empile
ce matin les étoiles frisquettes, je ne suis
pas l’orpailleur des broderies interdites, non,
je bats la campagne où bouillonne les sautes
du vent, je veux partir, je désire me libérer,
m’énoncer, je veux entreprendre la sincère
vérité, la buée sur mes mains,
la fenêtre et les yeux, effacer, y voir clair.
Je suis accroupi et je ne sais pas me relever, je
m’évite d’un regard. Les fruits
alentour s’éloignent, je me penche pour
ne pas tomber, je distingue empilé, piqué
au creux des vagues agitées, une rive où
viennent se recouvrir les traces du jour d’avant.
Que puis-je résoudre ? Il est des mots qui
ne tiennent plus, ils cherchent un chemin que notre
langue ne peut emprunter, et la langue se tait. Sans
mots que peut-on dire ? J’entasse ce matin les
étoiles gelées, demain patiente un autre
jour en dedans.
Philippe
|
J’aime
le rythme, rythme en dedans où s’entassent
bouts de langue, bouts de feuilles et bouts d’étoiles,
ne pas tomber, non ne pas tomber continuer les mots
les décrocher des branches les enfiler les
empiler les éloigner pour les faire revenir
encore ne pas taire continuer le rythme en dedans.
Cécile en écho à Philippe
|
se résoudre à donner l'éveil
au rayon oblique
endormi dans la clairière
découvrir l'ombre d'une feuille
fruit des hasards du vent
s'abandonner à des envies
de pèlerinage
en surplomb de mémoire
Dépouillé se pencher
sur ces images embuées au parfum d'herbes folles
tremper un doigt dans la rosée
dessiner une étoile
et se prendre pour l'orpailleur
Hélène
|
En
fin de compte
découvrir l’ombre d’une feuille
ou bien le parfum d’herbes folles
c’est bien trop peu
face aux hasards du vent
Cécile en écho à Hélène
|
j’envie le hasard et ses fruits confiés
aux sautes du vent. Pas besoin de sincérité,
s’accroupir sur le bord de la mangeoire, entasser
la patience au fond de la poche, se dépouiller
de toutes les buées de la nuit et de l’ennui,
user le vernis gercé, gratter bien fort jusqu’au
caractère d’authenticité des quatre
vérités, ne pas battre la campagne où
bouillonnent les horizons sans façon, sur des
mers incontrôlables, ne pas piquer les braises,
les échos solaires sur la peau, non, pas encore,
ne plus attendre les flaques d’ombre, ni les
fumées hardies qui se remettent sur pied quand
vous ne les regardez pas, d’un regard alentour
suspendre tous les gestes à l’apparence,
ne pas se distinguer, faire comme si, comme si la
chute des feuilles était prévisible,
comme si le vent savait articuler, comme si l’imago
inverse se reconnaissait dans cette flaque du ciel,
comme si, comme si reflets confiés à
soi, comme si fruit n’est pas l’automne,
comme si organique que le sang ne trisse pas quand
tu fais un trou là sous la gorge, comme si
ne fait pas, s'il te plaît comme si le hasard,
le hasard comme si, comme si pas, si pas de hasard,
si trop d’attente, si trop d’entasser
là maintenant les mots dans sa mangeoire, si
pas de langue à dire, si pas, si pas là,
n’est pas là par hasard, hasard des feuilles
sans vent, sans vent pas de hasard aux feuilles retournées
déprisent, reprisent, emprisent, comme si de
rien était là,
Philippe
|
A l’oblique du ciel
Dans le soir gris-mouillé où bouillonnaient
des ombres en quête de contours
Un vent bleu attisait l’or de ce Vendémiaire
Toi
L’orpailleur des mares
Concasseur des nuits
Tu m’escortais chercher au surplomb d’une
flaque
L’écho des mots dorés
Des mots craquants de feuille qui battent la campagne
au hasard des bourrasques
Et le parfum des dombes
Où fermentent ces mots
Bien plus que notre cœur
Lilas
|
Orpailleur du hasard
De ce blocus frisquet était né un rayon
oblique, un tapis adamantin contournant la mare d'ombre.
Le hasard se distinguait ainsi avec son caractère
d'authenticité et un seul nom : Bonne Étoile.
Pendant qu'alentour se dépouillait un à
un les fruits morts, suspendus aux mangeoires, l'entreprenante
Bonne Étoile donnait l'éveil à
la clairière. La buée battait alors
la campagne, trop heureuse, accroupie vers la chute
des feuilles. En surplomb, le calcaire se laissait
distinguer, petit chef blanc, fier de son statut d'aîné
sur ce relief piqué. Et que dire de ce tapis
de fleurs rehaussé de mille feux précieux
!
La Bonne Étoile, dans ce pèlerinage
organique, se voyait confier le caractère propre
de chacun. Elle oeuvrait à résoudre
le dilemme de l'orpailleur : donner ce rayon oblique
tout entier à la clairière ou le distribuer
à tout un chacun aux quatre vents ? Ce fut
un choix délibéré. La sincérité
en adage, elle remit au ciel sombre le rayon oblique.
Lui seul pouvait le faire rayonner à la fois
pour la clairière, la buée, le calcaire,
le tapis de fleurs et bouillonner pour un monde braise,
pour un monde vrai.
Où que tu sois Bonne Étoile, saute de
ce ciel vers notre clairière intérieure
que nous puissions tous devenir orpailleur du hasard.
Jennifer
|
Chut!
Chut ! Chut ! Les feuilles tombent au hasard et le
vent penché sur les branches saute de l’une
à l’autre pour s’amuser. Il bat
campagne tout le jour et dépouille les lisières
de l’ombre du printemps. Au fond de la clairière
comme une buée sur la mare, l’instant
qui vient avec le matin ne sait plus l’effacer.
Mes pas se prêtent au silence, mon regard se
penche. J’entreprends le pèlerinage quotidien
: assumer l’inventaire du présent, être
là à chaque instant (vigilance délibérée)
et se remettre de la nuit suspendue entre nos bonnes
étoiles, se dépouiller des rêves
inachevés, prendre le temps d’ouvrir
une page blanche à pas comptés sur le
sentier des habitudes. Chut ! Chut ! Les feuilles
tombent sans hasard et le vent se déhanche
sur les branches. Chut ! Chut !
Philippe en écho à Jennifer
|
Si je regarde autour c'est la chute
des feuilles accroupi je me blottis et tremble
pauvre chêne ô bois que je traine loin
non c'est n'est pas là de la buée le
nuage
j'y suis lâche et si je me dépouille
je ne m'effeuille
guerre parfois c'est trop violent
quand se bat ou se va le vent que tu n'homme sincérité
quel son mérité que ce mot qui parvient
aussi
à la clairière en surplomb tu parles
je me marre
et les mots scions font clic clac
aux tréfonds de la flaque y a mon esprit entreprenant
délibéré ment
à cause d'une bonne étoile imaginez
que je peine à résoudre ces moments
frisquets
ah ces matins de vendémiaire...
les beaux jours confiés
P.06
Pant
|
Je me blottis et
tremble
Dehors c’est la chute
Chute de l’arbre
Ou des feuilles
Peut être des deux.
Cécile en écho à
Pant
|
Les raisins de nos vignes ont les a vendangés
Apollinaire, orpailleur des Vendémiaires
Tu distingues les colchiques sans battre la campagne
On t'a confié les confitures de fruits du hasard,
le dépouillement des calcaires, le décalcage
des flaques
Mais nous, aux rayons obliques des clairières,
aux sautes de vent,
Saurons-nous partir en pélerinage vers ton
ombre ?
Léah
|
en sons suspendus
la flaque d'ombre authentique
buée sur tapis oblique
dépouille de braise unique
ventre d'étoile organique
au hasard d'un fruit
vent de demi lune
feuille à la mi-nuit
luit la clochelune
miroir à double penchant
clairière à rayon tranchant
piquent au rêve confiant
son caractère naissant
la couleur du lait
fait bouillir la terre
orpailleur de vers
pélerin des mères
fête à vendémiaire
mare en rondeurs contournées
éveil d'un temps retourné
monstre au sang contaminé
cherche vie vitaminée
Liette en écho à Léah
|
pas de silence
Se perdre morcelés à pas de silence
dans l'iris de l'oeil tel est le dessein des mots
c'est pourquoi peut être, -en les attendant
à l’embouchure d’un museau de loup
où sous les pattes d’un lièvre,
ou sur l’aile d’une luciole ;rien ne dirait
à haute voix que le sens de la brûlure
accepterait de s’éteindre.
Toute parole à sa lignée de désordre
que la bouche ne cesse de rappeler. Absente ou présente
,corpulente ou mince ,même si ni chaude ni froide
ni tiède derrière l’écho
entassée au creux de la langue elle va et vient
silencieuse s’effiloche lentement sous toutes
les sentes éveillées de nos traces .les
monèmes ;ces graffitis en parures douces salées
ou acerbes sur du blanc ou du gris du souffle parlent
roulent doucement sur du marbre ou sur du bois ou
autre ,déjouent l’intense élan
des motifs retenant en choeur la trace de l’œil.
(Trace aux multiples âges à caractère
authentique desséchés par les vents
sur les errantes envies des bouches fermées
,d’où n’en sort furtives que quelques
bribes graphiques suspendues aux coins des lèvres
).
Ali en écho à Liette
|
l’œil
des feuilles scrute l’intérieur l’œil
l’iris l’œil à l’intérieur
des feuilles en bribes au creux de l’œil
la langue bouge souffle parle roule entraînée
par le vent les feuilles l’œil les lèvres
rester bouche fermée.
Cécile en écho à Ali
|
Comme je ne comprends pas bien le jeu,
je joue en aveugle
et les mots me viennent non en estrapades mais à
l'attrapade
ruez sautez pétez caguez en logorrhées
diarrhées
m'en fout c'est moi qui tient le papier
dans la cheminée l'eau tonne
dans le bois dans le champ dans la véranda
le vent des bières houblon le goût de
pissaladière
courant d'hère
va mon SDF
chuinte ta berceuse douceureuse à l'amoureuse
langoureuse
sur ta couche de litière
lime la la la lère
dors min p'ti quinquin .........
Yfig
|
L'eau tonne
L’eau tonne s’écoule s’épuise
de tous côtés
y a rien à faire pour l’arrêter
y a rien y a rien j’t’dis
Va mon gars regarder l’eau couler
tant qu’il y aura des ponts
y aura de l’eau tonne
Tonne d’eau tonne de ponts
gadoue boue se roue dans la boue
le sdf n’attend pas
le sdf lit vert
Cécile en écho à Yfig
|
tonne l'eau oh! tonne eau
et la bonde s'enfile
et débonde les idées sans domicile
fixe le bras qui boit
raide le muscle que doit
je ne sais pas où dormir ce soir
pas de lit où coucher
élimés les draps trop vus
éliminé le minet de sa soeur
pas touche pas bouche
pas langue de travers
rien regarde et pleure
l'eau tonne au fond du caniveau
reflets replets des eaux grasses
Philippe
en écho à Yfig et Cécile
|
Pluie ou rien en haut son de l'automne
Pluie ou rien et encore mes mains sous tes reins
tu vois comme mes mots vont au delà et aussi
en deça
on voulait que la plume dans nos mains soit l'une
des seules à renaitre
mais soudain que vois tu là mes yeux dans les
tiens et quelques images
encore plus que sauvages
alors
pourquoi en arriver là ?
Plus demain aussi de terrain sous la glace nos prêches
au sommeil
quand dans l'orage comme un rire d'otage mes yeux
en rire s'ensoleillent
Et nos maux comme sortis de ta toux d'automne
ça me fait que du bien de cracher ou de les
baver sur tes genoux
oui en haussant le ton comme cet air ton air se même
ici se mêle aux idées
et aux vagues odeurs de la Saint Valentin
oh que je moi les haïr à prier leur fin
dès vainement
mon âme comme solitude se parant déjà
d'enfance en rubans noirs gommés
de reflets
ivoire
Personne là-bas n'aime le noir on le disait
la couleur du sang qui se
tâche au vieil oxidant
dans nos arbres quelques heureux singent chantants
lentement quelques
cadences et leurs serments
« C'est juste que je ne suis rien, que je prie
encore au matin, c'est
juste que je ne sois rien, je ne sais battre que des
mains, c'est
juste que je ne fuis rien, je ne pleure que des mots
sans lendemains »
Plus ou moins c'est dans nos fantomes que se cache
ma confession et
que lasse elle étrenne quelques moments qui
songent comme ils
s'entraînent. Au rebond. Dansants.
P.06
Pant
|
essai de traverse
J¹ai mis le pied dans la flaque sèche
que l¹orpailleur aveugle du présent
abandonne chaque jour sur le chemin. Je ne sais pas
distinguer le hasard de
l¹authenticité, je n¹envie pas le
fruit acide d¹un automne frisquet et je ne
confie pas mes récoltes trop abondantes aux
sautes du vent, je glisse entre
mes doigts les bonnes étoiles, les braises
dépouillées qui enlèvent la buée
sous les paupières d¹une clairière
trop visitée, je ne mange rien qui naît
de la chute des feuilles, rien de la sincère
vérité du temps qui passe,
organique sanglant sur les vides à remplir
de nos guerres personnelles, il
faut être complètement piqué,
pris dans le blocus d¹un hiver où la neige
trop blanche trop froide trop nuit trop vielle à
force de tomber, où la
neige cache, recouvre, enterre, noie le parcours qu¹un
jour j¹ai cru tracer
par-devant mes pas, et sur la souche venue sous la
hache tenue, il ne
subsiste qu¹un souvenir, une racine comme accroupie
au creux de la terre,
emprise dans la terre, en attente d¹une goutte
d¹une goutte, celle qui fait
boire le peut nécessaire à la survie.
J¹ai mis le pied dans une flaque
sèche, je ne peux contourner je dois traverser
entreprendre le voyage, et me
libérer délibérément et
ne plus entasser sans résoudre le souci du
grenier
vide , dans l¹ombre de la flaque sèche,
les pas ordonnent, il faut te
pencher, je n¹écoute pas. J¹esquive
la réponse.
Philippe
|
...ben c'est peut-être trop simple ??!
il m'emmerde un peu votre mot là, vendémiaire...
nom ancien de mois ( je sais pas lequel.. y a fallut
que je fouille..)
vin de/temps de/lieu de ... c'est complexe ( pas assez
cultivée depuis
ma banquise.. :¬(
Cat
|
vendémiaire : ma queue de chat frise les glaçons
et rajouter frise les garçons!
et hop, jouer aux inventions de dictionnaire farfelu!
bises frisées
Liette en écho à Cat
|
vent des miaires
si vent des miaires ne dit rien on l'efface on ne
s'arrête pas dessous
on oublie
on invente quelque chose pour en user
le réservoir doit rester un support dynamique
pour lancer l'écriture
un déclencheur comme un interrupteur, on sait
que l'électricité est là, mais
c'est magique à chaque fois
une pierre à la surface de ses eaux calme que
nous savons préserver pour
notre calme transparent de nos journées lisses
on oublie donc vendée mi-aire mi feu sur les
plages de l'atlantique, le
transatlantique échoué rouille
P hilippe en écho à Cat
|
-
Qu'est ce que c'est, une vague ?
Une petite fille d'environ 5 ans répond :
- C'est quand le vent souffle dans le ventre de la
mer.
Ile
en écho
|
La
Langue de Travers(E) : qu'est-ce que c'est
?
|