Billet d'humour -aphorismes-pensées
Ici dire vaut mieux que se taire.
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JANVIER 2014

Prononcer vingt-cinq aphorismes par jour et ajouter- : [Tout est là]
(Jules Renard)


par Aaron de Najran

APHORISMES janvier 2014
par Michel Ostertag 

Les aphorismes sont des tweets qui se haussent du col.


Quand on parle de l’illusion du bonheur, il faut savoir que le mot illusion n’apparait en caractère gras qu’au dernier moment du bonheur.


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Aragon a dit que la femme était l’avenir de l’homme. A quinze ans, j’avais écrit que la femme était l’avenir de la femme. C’est vrai aussi, mais cela n’avait pas la force de la pensée du poète. Mais je n’avais que quinze ans, il y a de cela plusieurs décennies, et je ne suis toujours pas Aragon !

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La plus romantique façon d’aimer celle (ou celui) qu’on aime, c’est de l’emmener avec soi dans ses rêves érotiques.

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Déjouer les coups tordus que nous mijote la vie, c’est un des buts essentiels pour tout homme valeureux.

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Un orchestre est l’image idéale d’une société parfaite. Chacun est à sa place, tous travaillent dans une harmonie totale, parfaite. Personne n’est en sureffectif, pas de chômeur, personne ne regarde l’autre travailler pendant qu’il ne fait rien et tous obéissent à un chef unique.

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Cioran : un pessimiste qui portait son pessimisme comme une oriflamme.

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Incompréhension générationnelle. Il disait avec un air de grande tristesse : « Plus rien ne sera comme avant. » Et nous, cela nous faisait rire, car son « avant », nous ne l’aimions pas, nous préférions notre présent.

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Le vin, ça saoule ; la bière, ça gonfle ; l'eau, ça fait pisser ; le thé, ça jaunit les dents et puis merde !

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Rêve impossible : Vivre, à Guernesey un jour avec Victor Hugo. A quand la Machine à remonter le temps, vite, j’ai hâte ! ?

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Il y a des jours où l’on se demande quel est le but de la vie, de sa vie, à quoi ça sert tout cela, toutes ces choses apprises, oubliées ou retenues. Et ce questionnement reste sans réponse, hélas !

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Nous ne faisons qu’entrevoir les gens, le temps d’une conversation, d’une réunion de bureau, d’une rencontre au bord du bassin.
Et souvent, je crains, que nous-mêmes, nous ne faisons que de nous entrevoir, sans réellement nous connaître. Grave, non !

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Les objets ont forcément une vie qui leur est propre. Je ne veux pour preuve qu’ils sont associés à nos souvenirs. Je me souviens de la table ovale sur laquelle ma grand-mère posait la cafetière et les gâteaux au chocolat du gouter de 4 heures. Je me souviens de l’armoire normande de ma chambre ou du miroir devant lequel je me débarbouillais. Je me souviens…

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GENEROSITE : Maître-mot qui devrait régner sur notre monde actuel. Pour bien recevoir, donnons ! Oui, donner, mais cela dépend quoi ?

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Combien de gens commencent par être amoureux d’eux-mêmes avant de l’être d’une autre personne. Je pose la question.

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Une femme qui se tait est une femme malade !

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Ce verre de vin qu’on boit d’une traite pour plus vite en découvrir l’ivresse.

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Quand on veut convaincre un adversaire de ses propres idées, il faut éviter la ligne droite pour donner une chance à ses arguments de triompher.

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Une valise pleine n’est pas la valise d’un homme totalement libre.
 

 

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Nouveau : Voici une compilation de toutes
ces "Petites Pensées" de Michel 2003-2013


Aphorismes de Michel Ostertag
     pour Francopolis janvier 2014

      
      
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Créé le 1 mars 2002

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