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ARCHIVES: APHORISMES

 

MAI - JUIN 2020



Prononcer vingt-cinq aphorismes par jour et ajouter-
 [Tout est là]  (Jules Renard)

 

 

LES NOUVEAUX APHORISMES…

de Michel Ostertag 

 

 

*Cette nuit, j’ai rêvé que je fabriquais des billets de banque. À mon réveil, mon portefeuille était toujours aussi vide. Problème de livraison ?

 

*La mort est comme ci, comme ça, mais toutes les morts ont un point commun : on meurt quand notre cœur cesse de battre. C’est aussi simple que cela !

 

*Un parapluie qu’on ne referme pas après l’orage est comme une chauve-souris collée au sol dont les ailes mouillées empêcheraient de s’envoler.

 

*Le chat ne désire qu’une chose que son bon maître devienne chat à son tour dans une vie future.

 

*L’âge où on n’ose pas embrasser les filles sur la bouche, c’est comme une préface d’un livre qui ne serait pas encore écrit.

 

*Secret de la longévité, de la bonne vieillesse : se forcer à faire aussi bien aujourd’hui, ce qu’on a fait hier.

 

*Mon ignorance des langues étrangères me rend définitivement impropre à vivre dans les siècles suivants.

 

*La plupart des vieilles personnes sont devenues vieilles malgré elles. C’est plutôt grâce à la médecine d’aujourd’hui qu’elles sont devenues vieilles.

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*Je rêve de rêver de toi, mais jamais tu n’oses habiter mes rêves… Que devrais-je faire ? Ouvrir mes rêves à tous vents ?

 

*Accompagner les morts n’empêche pas de rester avec les vivants.

 

*Pour rire ne dites jamais à une femme que vous ne l’aimez pas, elle pourrait vous croire.

 

*Si une femme vous dit « qu’elle vous aime bien », cela ne veut pas dire qu’elle vous aime comme vous pourriez le rêver, mais qu’elle garde pour vous de l’amitié, tout simplement.

 

*La femme capable d’amitié avec un homme veut se prouver à elle-même qu’elle vaut mieux que seulement l’amour.

 

*Former une guirlande de ses rêves pour mieux les enrouler autour de la réalité.

 

*Sous le couvert de la pluie, souvent des rayons de soleil se cachent.

 

*L’homme et son chien, lequel est le maître de l’autre ?

 

*Un enfant demande tout à sa mère, puis à sa femme, puis à ses enfants et quand il ne peut rien demander à personne, il meurt.

 

*La vie s’écrit sur une feuille de papier que la vieillesse s’ingénie à froisser.

 

*Une rue de Paris que j’étudie et c’est tout Paris qui s’ouvre à moi.

 

*Plonger dans son passé, relire son journal intime, retrouver des photos de ces époques lointaines, quoi de plus vivifiant, quel meilleur tremplin pour mieux rebondir, mieux appréhender son propre futur ?

 

*Je crois à l’immortalité, le temps d’un sourire.

 

*Devenir riche de son temps au point de le perdre.

 

*Le sonnet, c’est quand le poète revêt son smoking pour écrire.

 

*Le rêve, le seul endroit où l’on ne s’ennuie jamais. Et si on s’ennuyait, on ne le dirait pas !

 

* Les traces de notre passage sur terre sont grains de sable soumis au vent du futur.

 

*La vie débute un jour et finit un autre jour. Entre ces deux moments, la poésie aide à survivre.

 

*Enfance : une esquisse que l’adulte ne peut jamais gommer tout à fait de sa mémoire

 

*Ne pas se souvenir ; ne pas penser à son propre passé, c’est comme si on refusait du ciment à un maçon pour bâtir sa maison.

 

*Si je pense à toi et toi à moi, nous ne faisons qu’un. Si je ne pense pas à toi et toi pas davantage à moi, nous tombons dans l’anonymat de la foule, sans âme ni esprit.

 

                                           

 

Aphorismes de Michel Ostertag

     pour Francopolis – mai-juin 2020

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Nouveau : Voici une compilation de toutes
les "Petites Pensées" de Michel
2003-2013

      

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Créé le 1 mars 2002

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