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FÉVRIER 2017

Prononcer vingt-cinq aphorismes par jour et ajouter- : [Tout est là]
(Jules Renard)

« Les femmes parlent deux fois »
Aphorismes de Michel Ostertag

*Les femmes vous incitent à vous taire. On ne peut par les aimer et parler. Il faut choisir.

*Mourir, c’est quand on n’a plus rien à dire ou alors il nous reste trop de choses à dire. Cela nous étoufferait-il ?

*J’aime l’hiver, l’été, le printemps et l’automne, le bon vin, la bonne chère, la compagnie des amis que j’aime, ma femme, mes enfants, dans cette liste il doit manquer quelque chose qui fait que je vais un jour mourir.

*Les femmes parlent deux fois, une fois pour elle-même et une fois pour leur compagnon.

*Un jour de plus en décembre et nous voici basculés dans une autre année : c’est la galipette annuelle… Attention aux maux de reins !

*S’estimer heureux avec ce qu’on a, c’est le début de la sagesse. Oui, mais à l’âge de la retraite, pas avant !

*Le dromadaire fait la gueule quand on lui dit qu’il porte sa pomme d’Adam sur le dos.

*La ruche mériterait qu’on lui donne des bocaux afin qu’elle puisse vendre elle-même son miel et devenir sa propre usine.

*Si le ramoneur qui parle à son compagnon dans le conduit de cheminée avait inventé le téléphone on aurait trouvé cela tout naturel, oui… mais ce n’est pas lui !

*Le symbole de l’attentisme : une huître qui attend que lui pousse une perle.

*Celui qui croit à tout va en la vertu de sa femme ne mérite rien d’autre qu’une vie heureuse et paisible.

*Le vêtement que la mite ne troue pas est-il de meilleure qualité que son voisin de penderie qui, lui, est tout troué ? Je pose la question.

*Les larmes qu’on verse au départ d’un ami sont plus salées que les autres et les yeux restent rouges plus longtemps.

*Quand le voisin du dessus passe l’aspirateur toutes les mauvaises pensées à son égard ressortent avec véhémence.

*Je sais, il y a des gens à qui le bonheur fait peur. Cela est dû au fait que dans leur enfance ils n’ont pas goûté à ces moments de plénitude où il semblait que les ennuis ne pourraient jamais venir nous embêter.

*La musique est au-delà de mots. Venant des mots, seule la poésie peut prétendre à égaler la musique.

*En écoutant la 9^e symphonie de Beethoven, j’ai des bouffées d’éternité.

*C’est étrange comme les idées prennent la couleur du temps qu’il fait. Les idées roses plutôt les journées sous soleil et les noires plutôt la nuit sous la pluie et le froid.

Aphorismes de Michel Ostertag

     pour Francopolis février 2017 

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Nouveau : Voici une compilation de toutes
les "Petites Pensées" de Michel 2003-2013

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Créé le 1 mars 2002

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