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Actu : septembre



une étape dans la clairière
Nathalie Riera



Ecoutez ! dans les arbres au-dessus de vous ce serait comme entendre Il n’est pas de poésie sans hauteur… mais ce n’est d’abord qu’un bruit de rivière ce que vous entendez… puis un bruit de verre qui se fend dans l’évier… une ébullition ce que vous entendez ! non ce ne sont pas des mots qui vous parviennent mais des galops ! et cependant légères sont ses paroles jetées dans la poussière ! A cheval le cœur brillant je bois ce qui subsiste des ombres des rires dans l’entremêlement de l’air et des lèvres qui jouissent comme le chemin ne cesse de chanter Sur le sol des parfums m’appellent qui vibrent d’insolence et de fraîcheur la source au-dessus de moi la même ébullition ce qui n’a pas de couleur ni blancheur ni noirceur ni cendre A cheval je traverse ces parfums qui m’appellent et leurs ombres A cheval dans la vitesse d’un oiseau Eloignement A cheval dans la gaîté de l’air Eloignement infini du visible Trop d’images !

 Chute de cheval ! Chut ! Ecoutez ! le vent dans les arbres piétinent les feuilles et les branches ne tremblent pas le chuintement de la vitre et ses gouttes de pluie de sang sur le sol aux parfums piétinés et le c ur défait du vent qui vient de cesser Etes-vous toujours l  ? Est-ce vous que j’entend ? ce bruit de verre qui se fend dans l’évier ?… et vous, que pouvez-vous entendre de moi ? ce bruit de rivière, m’avez-vous dit En marche ! je vous emmène En marche ! comme tous ces mots sur le papier…


« Série de mes paysages intérieurs », juin 2008

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http://lescarnetsdeucharis.hautetfort.com/

©Nathalie Riera
recherche Juliette Clochelune
pour Francopolis septembre2008


Créé le 1 mars 2002

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