|
|
||||||
|
|||||||
redondance des feuillages humidité prenante âcre vrilles fougères et moiteur excès déjà. Glissade aveugle sur l’argile bercement infini abandon omniprésence des froissements de l’eau. Nuée de rêves envol étourdissant enlacement se reprenant se défaisant. Danse infinie d’un côté à l’autre du temps reprise ad libitum d’une cadence à peine heurtée. En toi une joie primale un instant muselé embrumé en toi l’élan la pulsation accélérée en toi la danse sauvage libérée. Furies de broussailles d’herbes drues furies de gestes invisibles. Le chant lointain l’hymne païen gonflent l’inquiétude et l’exaltation, entre deux mondes entre deux rythmes à pas de loup tu oses une mesure autre plus indécise. Tu apprends pas à pas l’enlacement des branches le rugueux de l’écorce et cette intimité farouche cette ivresse lente démaillent tes pensées. Tu apprends l’attente le proche le goutte à goutte. Tu apprends la joie furtive. ->
Vous désirez envoyer un commentaire sur ce
texte?
-> Vous voulez nous envoyer vos textes? Tous
les renseignements dans la rubrique : "Comité de poésie" |
Créé le 1 mars 2002
A visionner avec Internet Explorer