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moisissure sournoise on se sent tout petit tout en surface. On sait les eaux profondes les rêves épandus on sait le ouateux de l’ombre le pourpre des fleurs… Qui nous dira la meurtrissure ? Rouge nocturne de l’âme transmutation obscure ambivalence pendule toujours hésitant impulsion ou contracture passion ou délaissement… Alors on se replie lentement on s’enveloppe dans l’épais on écope un vaisseau qui n’est déjà plus. Chemins à tracer pas à pas poussière à mordre aubes fiévreuses gavées de choses à naître… A t-on oublié l’infime inachevé ? Le persistant amer le grincement fidèle accrochés restent indifférents à nos ruses de vieux renard… Il nous reste la musique tutoiement de l’invisible et cette nuit infinie en buée légère penchée sur nous.
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Créé le 1 mars 2002
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