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il se présente à vous.
Nous étions les porteurs d’eau
lestés des butins interdits les épaules brisées
par la chaleur et les renoncements. Là en Avignon
s’évertuer dès l’aube ma plus profonde douleur.
La jeune fille n’étant pas venue chanter ce matin là le silence me cueillit brutalement. J’eus un sourire en moi juste pour elle en ouvrant les yeux sur le ciel blanc du plafond de la chambre. Dès lors les événements se précipitent. Tu m’accompagnes dans ma recherche d’emploi. Il faudra que j’apprenne l’alphabet des limites. Dehors les bombardements ont repris. J’ai ouvert un chemin modifié par le temps même si je sais qu’il n’était pas pour nous depuis. Il ne pleut jamais naturellement. Les lèvres closes, je t’ai demandé de survivre. Au lendemain d’un jour si mémorable, apprête-toi à recevoir ce qui reste du monde. La migraine au fond du cœur, je déshabille lentement les momies grinçantes du réel. Le pont a perdu son miroir et les amants leur lieu de rencontre. Au loin, l’horizon les attend entre le ciel et l’eau. On ne le distingue pas très bien mais c’est si grand, si grand. ******** ->
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Créé le 1 mars 2002
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