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il se présente à vous.
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Au pied du mur d’enceinte, je bois jusqu’à plus soif la lumière du jour. Nul n’est besoin de s’agiter, de s’épuiser. 2 Dans mon filet à tourbillons, le jour se lève mystérieusement encore. 3 La mer lisse comme une larme occupe tout l’espace. 4 Il reste une voie de chemin de fer et sur le nid des oiseaux incertains, j’ai froissé le bouquet de lavande. 5 Un peu plus loin dans ce jardin, on ne risque rien que l’éphémère. 6 On n’aura pas la mort qu’on pense non plus. Une demi-heure plus tard, joignant le geste à la parole, je monte tes escaliers. 7 Et la lumière recommence. Il n’y a personne ici pour venir à l’eau. Je mélange la couleur mauve des mondes. 8 Étrange clé des champs car je me suis finalement égaré. 9 Comme demain comme aujourd’hui et comme hier tu manqueras. ******** ->
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Créé le 1 mars 2002
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