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il se présente à vous.
si le fleuve, rebelle à
l'océan, ne versait ses fastes, ses comptines, limons
perlés, copeaux d'existences
la vie ne pourrait plus mourir, les heures se découdre, la paix lisser sa voile corail horizon si l'eau ne coulait : plus une goutte aux robinets désactivés des cités bouffies, plus un éclusier, plus une truite mais les croûtes du lit plus une citerne mais le gâchis du saint profit jusqu’à épuiser la mer en ses égouts si le vent ne reconnaît les enfants de sangs mêlés ni les chairs en frissons sur le corps de l'amour ni l'été, ses glycines, ni la révolte palissée en treille de septembre ni l'éclair de pensée dans la nuit électrique ni rien de l'humain parfum quelle aube rougeoiera la rosée à poindre ? vingt et unième du nom grandi trop vite tu frappes à d'ultimes portes pour tout viatique emporte sagesse, frugalité, tendresse, fraternité, tout le reste est superflu sur le seuil des survivants s’époumonent ****** ->
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Créé le 1 mars 2002
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