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elle se présente à vous.
J’écris (lente) Au halo rauque du réverbère M’inclinant vers l’enfui vers hier De vagues subterfuges Larmes/asphalte/morts/chevaux Les mots sont serrures Ouvertes/fermées Je ne mens pas toujours J’écris « arbre » Et tu te reconnais J’écris « arbre glabre » Et nul ne comprend, sinon moi J’attends que les yeux se ferment Par-delà les lèvres neigeuses Qu’un cri unique décroise les fleuves Ma souffrance est oiseau migrateur D’avoir goûté la pulpe de l’arbre J’écris fêlure/orage/morsure Car là où l’Enfant noyait une cathédrale Je me suis vue morte et suis tombée EmPoignant d’une main (lente) Fermée/ouverte L’infinie ténuité d’une branche absente *** ->
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Créé le 1 mars 2002
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