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elle se présente à vous.
Les jardins étrécis posent au vent des regards D’ennui subtropical Ici l’automne s’appelle Inadvertance Et j’ose ma main comme une amphore Dedans la pluie d’un ciel rare Dormeuses et cerclées D’un tel givre que j’enrage Les tiges se courbent et dérangent La touffeur d’un sillon Mon âme est polaire Et je rampe au désert Gardienne de la schlague Cygne noir à ma peau Le fleuve a ourlé les faubourgs L’eau racle aux flancs des madones De gauche et de droite tout est Vaincu J’ai veillé pourtant D’un seul poumon d’un seul orgasme Ignorant Toutes sortes de bestioles Et toi et tes peurs et tes spasmes C’est ainsi La lune pleure ses souillures Et son dard malséant Crève un soleil dispersé Ne me demande pas pourquoi Ne me demande pas comment Mon œil est mal voyant Ce qui suspend l’automne N’est que fiction Mais dis-moi De quelle morte Garderas-tu le parfum ? *** ->
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Créé le 1 mars 2002
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