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il se présente à vous.
Des chemins de poussière Aux arêtes vives et tranchantes Entaillent le pas des marcheurs Sur la rocaille et le pavé Qui mènent à Santiago Les lèvres saignent A n'en plus pouvoir gercer Elles saignent des chants d'hémophiles Ayant oublié le sens De la cicatrisation Des chemins de poussière Et dans les yeuxDes mirages de rois Qui pour n'être que mendiants N'en sont pas moins soldats Et sur le chemin de Santiago Des herses dans le dos Le feu et les bombes parsemant l'alentour Les silhouettes s'amenuisent Dans le vacarme des climats Au creux des bois et des vallées Cheminant De temps à autre le lit dur d'un gîte De loin en loin un fanal Dans les nuits noires du voyage Sur le chemin de Santiago Des vierges de fer flottant dans les airs Accompagnent le son Des tambourins et des fifres Le bruit des sourires et grimaces Un jour apparaît SantiagoSans un mot sans une larme Juste un sourire de tendresse Pour la vaillance et la détresse L'amnistie le repos et la foudre ******
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Créé le 1 mars 2002
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