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il se présente à vous.
parfois j’allume mes larmes comme une madeleine dans une chandelle toute humaine elles prennent alors une couleur de café une couleur de petit matin mal avorté de jour mal agencé quand je les puise des peines de tout près elles me reviennent dans un élan de silhouette de miroir puis s’en vont à quelque mètres avec un relent d’allusions à moi-même au passé au voyage elles prennent feu dans toutes les silhouettes lavées sur les noms et prénoms sur tout ce qui reste d’amitié sur les faces trop étrangères parfois j’en avale la flamme à saveur d’humanité humanité avalée par la rage de l’imprévu par la soif illimitée par les limites trop prévues et trop vues mes larmes je les traîne aussi dans je ne sais quoi de salé joie mal digérée dans le contour des jours fixés dans les yeux des îles fixées dans l’agonie je les brûle vives dans les histoires incomplètes les mensonges incomplets les libertés mensongères alors elles se libèrent en arc-en-ciel du silence au coin des lèvres en guerre contre les peines mes larmes toujours je les tiens en alerte en bandoulière jusqu’à ce que les âmes enrhumées se pavent de marguerite de jonquilles et d’intimités humaines Automne, 2006 *******
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Créé le 1 mars 2002
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