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au bruissement des vents. Longtemps les marées de sable accompagnèrent ses pas ; puis il franchit des montagnes avant de se perdre dans son rêve. Quant il se réveilla la nuit recouvrait la Terre entière, et les oiseaux qui volaient encore étaient les seuls mots vivants. Enfant je
me demandais ce qu’était cette humidité
sur les feuilles et les branches
tôt le matin.« Ce sont les larmes de la nuit qui a quitté le jour » disait ma mère « des larmes qui signifient je ne te verrai pas de la journée et je m’ennuie déjà de toi. » Il y a dans chaque aube tous les regards du jour, ceux donnés, ceux reçus, ceux qui s’échangent entre eux. entre les Hommes : ils s’aperçoivent alors que leur sans tain, transparent à la clarté du monde. Daniel Leduc
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Créé le 1 mars 2002
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