Et
Ce gouffre où s’éveillent les sirènes l’atteindrons-nous
Glisserons-nous
Jamais sur les pentes amaryllis clôtures liserées de pourpre
Nous les descendants du peuple de l’eau
Des nations de l’or noir
Embrasserons-nous encore l’écorce
De vos racines
Les marbrures
De vos pelages
Stries verticales
Moire à la surface
De l’oeil
Dans nos bouches
Scansion sans savoir
Chairs tuméfiées
Nerfs
Carbonisés
Nous avarions les cardinaux
Message tari dans la gorge des femmes
Failles désormais stériles paupières suturées
Ventres gangrenés
Poussière
Pierre
Pour réfléchir l’azur
Ni yeux ni larmes
Rien
Non
Aucune langue ne franchira plus l’erg
Qui désaccouple nos lèvres atones
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