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elle se présente à vous.
De sa langue d'eau, elle prenait
mes cheveux. Fraîcheur d'une fête marine. Simplicité d'un
bol de sel frais, le matin.
Pour amuser mon chagrin, Les bateaux chantaient. Les hommes fidèles naviguaient leurs corps élancés vers la terre. Je vous attendais. Déterminée, elle s'invitait, vague après vague. Moi, je lui parlais, lavais mes yeux d'embruns. S'il te plaît, aborde au nord ton berceau océan. Exauce mon soleil. J'ai cru qu'elle allait se retirer, comme mes bas de soie, dans un chuchotis de voix. Nos jambes nues. La douceur d'algue sur ma peau pleurée. Ces grands fonds du ciel en toi. Aux silences. Quelques pépites de vie endormies dans ta main.
Vague après vague, la mer devenait ma maison.
Dans sa carlingue mouvante, les pépites de vie écoutaient tes couleurs, la danse de tes bras. Et pendant que les hommes de peu de soie saignaient mon cœur... je te racontais.
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Créé le 1 mars 2002
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