|   de Pascal Dufrenoy 
        , sélection mai 2005
 Il se présente
à vous.
 
 
  «Les hommes sont des poèmes écritspar leur destin » Al Maari
 La couleur d’une ombrelle
 A taché l’ocre du souk
 Echassier de légende, tu aimerais
 T’affranchir de l’horizon.
 Va ! Parcours l’immense domaine
 Où tu es englué !
 Sans te douter, sans même imaginer
 Qu’il y a dans tes poches
 Le trésor rutilant de tes pensées nomades.
 
 Pattes de mouche et bruits de bottes
 «Merde à Dieu » écrivais-tu.
 Tu iras loin,
 Tu iras loin…
 La prochaine fois…
 
 Les peintres de Byzance sont à l’abri des remparts.
 Traceurs des pistes d’or.
 Sur la carte précieuse de la Rimbaldie
 Un homme écrit en marchant.
 Psalmodiant doucement, c’est la marche-murmure.
 En décembre, à Milan, s’envole Vitalie
 Sous ton crâne rasé se déchirent les cris.
 
 Retourne à l’Orient ! Piéton céleste.
 Toi, dévoreur d’hémisphères, brûle ta vie !
 Aden, Harrar, la même poussière de rêves !
 Avec tes larmes et tes espoirs.
 Le « millionnaire en poux » d’une saison d’enfer.
 
 Dans ton regard s’allument les pourpres d’Ethiopie.
 L’empereur Ménélik te donne l’amitié.
 Mais là-bas vers la côte
 S’avance ta litière.
 
    Une illumination te dévoile Marseille…Toi, l’absolu poète, chanteur de l’œuvre-vie.
 Déjà se montre l’heure de la fuite…
 
 
     Pattes de mouche et bruits de botte« Merde à Dieu » écrivais-tu.
 Tu iras loin,
 Tu iras loin…
 
    
 La prochaine fois…
 
          
 
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