|
|
||||||
|
|||||||
Ils sont débarqués au village, toutes dépenses payées les loups machiavéliques du nécromancien rocker onusien star des énergies obscures versant l’image merdique d’un duel mythique aux donateurs d’aumônes des ondes nationales le Bien amène le Mal, le Mal amène le Bien, je suis la machine à écrire docteur ès scènes aérospatiales : Hamlet-Machine mon drame n’as plus lieu lui succédera le soulèvement informatique avec vue sur Berlin, maman drame retiré derrière le rideau blindé comme une femme humiliée j’écris ce qu’écrirais un Bouddhiste au Groenland : – à bas la gloutonnerie national-socialiste ! quel comédien paradoxal qu’un bodhisattva niché au balcon du massacre des causes orphelines Ophélie, sur tes photographies ensanglantées androgyne sous ta robe mal ajustée le cœur ravagé que tu manges est l’ensorcellement d’une nuit où ce théâtre s’est tué quand dans ta poitrine d’horlogère le public murmure : ― C'est l'overdose de l’Europe ! Wrebbit ! Wrebbit ! Wrebbit ! le manuscrit de mes lubies, accident de bagnole est captivité déterrée à même le décor instrument renversé par delà le front de la consommation alors, la pie niche haut et l’oie niche bas, l’hibou niche, ni haut, ni bas, mais où niche l’hibou l’hibou niche pas quand la vérité se passe un doigt là où ne le faut pas viande hachée qui s’assemble se ressemble quelle ordure que celui qui essaye d’apprendre la Haine à la colombe de la rémission que je le changerai en crapaud et l’enverrai au tunnel quitte à purger ma peine, ma tonte, au donjon monastique quoique j’aie sur réfrigérateur un poste-radio en lambeaux, indifférant un mensonge auquel croient les menteurs et personne d’autre que des menteurs Wrebbit ! Wrebbit ! Wrebbit ! quoique mon cerveau, ma nausée quotidienne soit une cicatrice bien pensée, dignité quoique la douleur ait plein de chose à me dire quoique mon cri disparu sous la chenille du soldat photographe envoyé au Harrar pour le Commonwealth ô combien sergent sur son tabouret soldat qui noue le dernier nœud finit par se casser la nuque… pour que tu aies l’illusion de savoir, Ophélie un Parizeau a encore clamé : – Heil COCA COLA ! de son royaume lavé du meurtre de l’Indépendance pour des gens que le tragique n’intéresse plus ce texte d’uniformes, de haches et de policiers en armes à quinze ans connu par cœur changera-t-il le lait de tes seins en remède transgénique Ophélie, si j’en avais bu plus qu’une gorgée après m’être perdu sur le plateau, porté disparu j’aurais dit : – Je suis certain d’être indécis ! ou : – Radio-canadien, toi-même ! le Bien amène le Mal, le Mal amène le Bien, je suis la machine à écrire, docteur ès scènes aérospatiales: Hamlet-machine. Ophélie, le rôle ne m’intéresse plus par la moustache de Nietzsche ! à la folie pas du tout, même au prix de mon pacte avec mon maître et avec mon Dieu dois-je louanger Rowling for Colombus pour que demain tu cesses de me tuer quand j’ai bonheur de participer à la vie divine Ophélie, deux fiancés de tôles, création québécoise ne sont que cousins acoquinés sans avoir à l’être… le Bien amène le Mal le Mal amène le Bien je suis la machine à écrire docteur ès scènes aérospatiales Hamlet-Machine YOU’RE QUEEN OF MY SORROW WHEN THE WHOLE WORLD IS ROTTEN AND DYNAMITED BY THE PHOBIA OF THE IGNOBLE NOBEL alors, ceux que ma pauvreté de poing ricain brandi a sauvé avec le mal qui amène le bien aux funérailles de mon humour vachement juif demain, ces Élus changeront l’appel à toutes délivrances pour ce drame à l’effondrement du Pouvoir voilà que les crapauds chanteront encore : Libération ! Libération ! Libération !
-> Vous désirez envoyer un commentaire sur ce texte? Il sera rajouté à la suite en entier ou en extrait.
-> Vous voulez nous envoyer vos textes? Tous les renseignements dans la rubrique : "Comité de poésie" |
Créé le 1 mars 2002
A visionner avec Internet Explorer