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il se présente à vous.
La pluie d'octobre emporte à gros torrent
nos sourires de poussière. Restent les pierres le bruit des pierres bien trop polies et presque nettes, le squelette du vent dans les arbres en sang, quelques odeurs de buis et de lavande sur la boue des sentiers et l'incendie dans le feuillage des fontaines. Reste cette main dans la mienne, une main de vieux dans une main un peu moins vieille, une main qui tremble et se resserre. Restent le silence et la froideur de la chair. *** ->
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Créé le 1 mars 2002
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