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elle se présente à vous.
Plus tard par les chemins glanés de sombre un bouquet simple au chaud des paumes nous irons et tu me diras « oui » pour traverser A son chant d’éventail tu parleras l’envol d’un grand oiseau veillant et j’oublierai son nom pour te donner la joie si fière à mon tour d’un nuage. Nous laisserons le vent caresser nos visages de sa buée de sel qui annonce les vagues. Un muret. Une église. Un village de paille aux toits de chaume doux de notre lent passage et la baie bourdonnantes de ces pierres noires dont on fait les maisons ici l’eau est d’un bleu si vert qu’on dirait une dague. Ce sera comme sur les photos passées quelques couples au loin voix en fumée au fond de l’épuisette et des enfants qui jouent dans un coin en regardant couler leurs desseins de sable une barque attendant la prochaine mariée et nous, le pied glissant sur les algues tiédies les yeux un peu brûlés de rien connaître et de nous sentir bien. Il n’y aura plus de bruit en marchant vers la mer ******* ->
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Créé le 1 mars 2002
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