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il se présente à vous.
Au fond pourquoi tu penses, étranglée aux barreaux De ces langues fondues, les bras en parasols, A l'envers d'un baiser brisé sur le carreau, Qui es-tu sous ta rue répandue au sous-sol ? Une joue, un liquide au sexe d'une hostie Dans l'oreille voilée à ton ventre mouillé Ton aile déjà vide en frissons déglutit, C'est ma tête qui suce à minuit éveillé. Et tu plisses la soif, chef-d'œuvre de mon nerf ! Pour que ma bouche à l'œil déplace le tissu, Mettre à nu ce regard où le sang récupère, Boire enfin la folie sous le viol fessu. Ton herbe nous remonte un courrier en retard, Tous ces mots endettés que j'écrivais la nuit Et qui jetaient des trous dans un coin du costard Replié sur la chaise en une odeur d'ennui. Tu es vraiment trop loin quand le soir me tabasse Te toucher sur la table, enfiler la moiteur, Enfoncer la phalange au bout des sueurs crasses, Livrer ton corps au cri de mon poing cavaleur. Je savoure au milieu de l’assiette ébréchée Les morceaux de ta peau, ton silence, une dent. L'étrange vestibule aux lustres éméchés Que tu allumes en moi sur des lits indécents. ***
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Créé le 1 mars 2002
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