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il se présente à vous.
J'avance la mer en moi vois ce poème où mes mains projettent la pluie à la surface où je me redresse sans repères immergé sans durée humaine il y a un horizon des falaises et du vert je dépasse de quelque chose en partie transparent que je foule je te sais quelque part sur le rivage mais tout cela a tous les sens et se syncope j'avance l'horizon vers moi je suis prêt à marcher ainsi seul vers toute limite je m'entoure de végétaux inconnus autour de nous un nom surgit d'entre eux tous : ecchyum, bleue chandelle tendue par l'air, rêve de plante répandu dans ce jardin : Vauville. être le temps et l'espace, ici, je l'ai vécu ce qui m'agrège en est marqué, une fente de part en part, tirant d'eau végétal mêlé je suis cela aussi *** ->
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Créé le 1 mars 2002
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