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il se présente à vous.
La nuit ne s'accroche ni aux
mots
Ni aux nuages Vide cette nuit maltraitée Télé foutaise, occase Qui, sur les rebords du vide s'aplatit Les yeux de Vénice se
resserrent
Dans la tristesse que celui qu'elle aime A voulu Ils s'usent Et il n'y a plus de Carnaval, il est déjà passé Même pour ceux qui prient
leurs dieux
Sans démesure, cette nuit qui se défait La vie s'en va
Ne cesse de s'en aller Parfois chargée de quelques souvenirs Qui tremblent dans nos larmes J'ai, en des provinces
anciennes, autrefois cru
Entendre de bruyantes fanfares Voir voler des montgolfières bleues Comme la terre est ronde Il ne m'est rien resté
Le ciel est de carême, les étoiles s'éteignent, La lune se froisse, Vénice veut oublier qu'elle a mal Il y eut, pourtant, comme au
cours d'un entracte
Dans une pièce de théâtre Qui a du succès Celles que j'ai aimées La nuit si vite se disloque
Que bientôt ce n'est plus qu'un espace obscur Qui se confond à un peu d'air malade Vénice chante, maintenant,
dans un karaoké
Pourri où la tapisserie se décolle À deux, nous n'irons pas plus vite vers le soleil Qui, bientôt se dressera sur la mer Je pourrais dire à
Vénice
Qu'autrefois j'ai promené mon chien Pour qu'il pisse, chaque matin, à l'heure Fait quelques petites autres choses encore Ce serait, comme si je jetais par-dessus les barrières Des confettis dont plus personne ne veut Vénice, comme un parfum
Respire son chagrin La vie s'en va
Toujours la vie s'en va Ne cesse de s'en aller En nous laissant derrière À Vénice Nuit du 20 au 21 février 2007
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Créé le 1 mars 2002
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