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il se présente à vous.
Sous un ciel meurtri par les étoiles une araignée folle sur ses lèvres rouges une femme danse l'oubli Le temps est toujours rien il s'aplanit à l'infini sur son tapis roulant Sous le ciel comme au-dessus des poissons rouges de ces aventures qui s'inventent d'une cigarette à l'autre je pousse mes heures mortes dans la ville basse en parlant à la mer de l'autre côté de la rue La mer c'est toujours beau le dimanche matin lorsqu'il pleut Sous un ciel dont la tristesse comme un chien me suit et dans le tapage mal éclairé de la Cave Romagnan j'attends celle qui n'est jamais venue Des gens dans la nuit essoufflée parlent pour ne rien dire La magie s'est perdue il n'y a plus qu'au cinéma qu'on rêve Lorsque le matin malade apparaît mes envies d'être heureux se défont comme pelotes de laine. Le saxo continue à pleurer jusqu'à ce que je m'en aille sur la plage remuer des galets. De voyager, m'a toujours laissé croire que je vis. A Manu Linares, à la Cave Romagnan, juin 2007 *** ->
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Créé le 1 mars 2002
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