|
|
||||||
|
|||||||
elle se présente à vous.
extraits du recueil: Feuillets passionnés aux éditions Marsam , Rabat Maroc 2008 - traduit de l'arabe par Touria Ikbal 1 Enceinte est la coquille de l'âme Entre l'encre et moi Un océan de douleurs d'enfantement S'en libérer, comment? Quand le voilier du cœur n’est que papiers par vent éparpillés 2 Je trébuche Dans les pans de la nuit Des lettres du corps je tisse un voile pour me protéger de ton froid Ô étoile filante Tous les sentiers de l'âme mènent à toi et chaque fois que j'ouvre une fenêtre derrière mon cœur les chemins se détournent de moi pérégrinant vers toi Ô joueuse des marées de mon sang telle une île lointaine Reviens au rivage des rêves Mouette Reviens coquille Reviens vague Ô brise toi nue sur les fêlures du cœur tel un voilier Promis au vent 3 Âme dépouillée Mains nues à toi je viens couvre moi de tes cils Quand la passion me prend Nourrisson je deviens enlaçant l'univers dans une paire de seins 4 Envoûté j'ai déployé mes ailes au vent pour étreindre tes nuages Ô femme Donne moi une raison pour me préserver des évasions du cœur Et prête moi une main pour décamper toutes les voies du sucré en toi Ô femme Amère 5 Ô femme aux yeux rêveurs Je rêve… de contenir ma fougue vers le cocon de séduction en toi je me faufile au plus profond de la nuit vers ton âme discrète espérant y hasarder celui qui t’inspire ma torture Où le dissimules-tu ? et où s'estompe mon ombre à sa rencontre? 6 Dans la pénombre de la cohue je distribue les pas au pied levé Je titube tel un enfant qui apprend à marcher Comme lui je cherche un giron qui amasserait mes heurts Exorbitant est Le prix de mon incandescence en toi… à la recherche du sort de mon rêve 7 De mon cou j'arracherai le talisman de ton amour et jetterai mes poèmes à la mer Aux sept vagues je me laverai Un coq je sacrifierai le charme des étoiles je romprai Ô Madame et les ombres des vignes je conjurerai Puis je dégringolerai au cœur de mon affliction pleurant ma guérison 8 Tu m’es revenue Tu as défait les voilages de mon âme et les fils du soleil ont repris à tisser sur mon oreiller un linge de fleurs sauvages Les épines me rappellent une barbe négligée Peu importe je me laverai dans tes yeux ... ******
->
Vous désirez envoyer un commentaire sur ce texte?
-> Vous voulez nous envoyer vos textes? Tous
les renseignements dans la rubrique : "Comité
de poésie" |
Créé le 1 mars 2002
A visionner avec Internet Explorer