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elle se présente à vous.
Six parenthèses sur les lignes. Pas une fissure où se révéler. (Je revois cent fois les lettres encrées. Ça transmuait les heures piquantes et chinoises et le pas des arbres, leur course interrompue le prolongement d’une main déjà tueuse. Je ne trouvais pas l’éclaircie.) (J’attendais que la semaine passe. Sept jours de rêve s’estompaient à la lueur du dimanche, le sablier épuisé et sa demi-seconde d’agonie-répit. Un deuil trop court et timide pour guérir. Lundi réapparaissait.) (J’avais soif, toujours de peur, un peu d’espoir. Voler le cœur léger un poids accroché à la patte; l’obligation voyageuse de revenir au pigeonnier. Perdre l’essence du message, je le souhaitais parfois. Je piaillais vers l’impossible.) (Je dupliquais le ressenti, un calque des autres, une copie des moments synchronisés à l’instant près. Les synonymes, une mauvaise invention, un concept paresseux, je les vivais, distinctement peu importe la lumière. Nous ne serons jamais les mêmes.) (Je comptais encore le temps d’avant. Avait-il existé entre dimanche et lundi ? Sans parenthèse je ne vous comblais plus. Je n’étais que deux lignes nues, imprudentes. Je me sauvais.) (Paradoxe, le temps s’y résumait. Mon courage au fond de deux vers.) *******
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Créé le 1 mars 2002
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