Me dénature, m’infertilise dès le début
Chaque foi abattue, isolée, avenirs ternis
L’hémorragie humide est si sèche parfois

Introduite comme plusieurs agonies
Suis-je toute entière plaie introuvable
Je pleure sans jamais périr tout à fait

M’imprégner de naissance in vitro
Ne parler entre nous qu’à l’artificielle
Ô belle esquinte sans semailles

Éprouve – Éprouve

Visage – le tien, le mien – effaçable
Sonderais-je le rêve qui se nomme réel
Les sillons suintent sur le verre gorgé

Me coupe, me taille, l’artère simulacre
Comme foi mourante il y a l’embarras
Vivre l’espérance du lendemain, du nom propre

Je pousse par ma plaie béante, si bien,
Par en-dedans, sans flagrance embryonnaire
De l’au-dehors rien ne s’y voit – Immersive

Je lutte contre mon détrempage dans ce monde
J’inspire pleinement vers la grève auto-promise
Pour naître introspective et suer l’hémorragie
Pour expirer la réverbération des générations sources.

 

*******

-> Vous désirez envoyer un commentaire sur ce texte?
        

 

-> Vous voulez nous envoyer vos textes?

Tous les renseignements dans la rubrique : "Comité de poésie"