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elle se présente à vous.
Je sais guérir cent égratignures gueulardes et des cicatrices invisibles à l’œil nu Je sais guérir des assèchements fulgurants des assèchements profonds de mer morte des sécheresses aux sourires de mer rouge Je sais guérir des cœurs de pierre arrogants des cœurs de pierre enrobés de calcaire s’effritant par magie blanche sous les doigts Je sais guérir la jouissance brute, si brève la déception vive, les engelures permanentes et le silence dans lequel s’emmurent les gestes Je sais guérir le savoir exposé à tous vents votre besoin d’être toujours plus que les autres esprits surconsommés à la solde surdimensionnée Je sais guérir l’égo expansif en représentation qui prend tout l’espace, même celui interdit celui protégé aux dizaines de bulles personnelles Je sais guérir les phrases jaunies et proscrites auxquelles il n’y a jamais de réponses sérieuses l’ignorance savante se faufilant partout autour Je vous entends m’appeler à tout instant Je voudrais qu’ils ricochent ces galets secours et jouer la statue sur socle vert-de-grisé à l’acquiescement optimiste et pessimiste ferme et paradoxal pour immobiliser le doute *******
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Créé le 1 mars 2002
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