Vos textes publiés ici après soumission au comité de poésie de francopolis.







 
actu  
  archives

 

de Philippe Landreau sélection octobre 2003

Il se présente à vous.


Mathilde





Mathilde

puisque tu écoutes
les oiseaux les herbes et les fleurs
je vais te dire

la passe des coudriers
où lève l'effroi des mésanges
qui n'osent plus qu'à peine chanter

lacs d'épines de la ruelle
où seul croît le silence
en lui-même

le bonheur est plus simple encore
que passereau
il se serre dans une main petite
dans une venelle ou saignent
femme amour élan

il faut avoir la main petite
aussi vaste qu'aile d'oiseau
et le coeur plus profond qu'une mer
dans les ronces et les griffes
du temps qui nous tient


*

 

-> Vous désirez envoyer un commentaire sur ce texte? Il sera rajouté à la suite en entier ou en extrait.

 

-> Vous voulez nous envoyer vos textes?

Tous les renseignements dans la rubrique : "Comité de poésie"

Créé le 1 mars 2002

A visionner avec Internet Explorer