|
|
||||||
|
|||||||
il se présente à
vous
Je m'endors dans une bande dessinée.
Comptabilité du 14 juillet : 3 défilés + 8000
jambes X 6 chopes de bière = 1 coup de sang sur les 23 heures.
Qu'elle est belle pourtant cette litanie du quart d'heure volé
à la médiocrité. Cher journal : ici les gens
heureux sont des brigands. L'automne navigue et les peuples marchands
terrorisent la nature. Mort aux Protestants. – Parfois j'admire ces
fructueux hasards, anges blê-mes et parfumés
d'éternité, chiffons belliqueux noués au bras des
comètes, shebam, pow, blop, wizz, petite fille dans mon comic
strip viens faire des Alternance de lettres noires, de sourires
crayeux. On mange des galettes de boue en Haïti. Celui qui
rêve d'enlacer le vice et la vertu dans la même seconde
sait qu'il devra passer par les symboles. Je voudrais être un
nuage de fatigue devenu cri primal du jugement dernier. Je voudrais
être néfertitisation des séminaires, oreillettes de
vulcanologie ap-pliquée. Me voilà au centre,
aspiré par la contraction du vide, tel l'ascète ruminant
des aérophagies anciennes. Ca vaut mieux que le gardiennage.
Forêt de miroirs où l'écriture en peine de
s'imposer succombe à la tentation du foutoir doré. Paix
sur la terre il en restera toujours quelque chose : une larme d'or, un
porte-clé, une blafardise pour les mômes, quelque massacre
joyeux, cette écharpe de soleil pour mademoiselle et la
pantomime des brassards Qu'on est bien chez toi, ma chérie, tu
possèdes un Canapé incrusté de lettre
précieuse, une télé, le soleil de Stalingrad crie
zakouski au poisson qui dépasse, Jocelyn croque le temps qui
passe, hissons la nuit fors la petite musique des étoiles
où viennent rouler dans le bois des tropiques les yeux
crevés du Bengladesh, tes lèvres rouges s'accordent
à la musique de nos songes, nanani nananère oh oh oh,
avec moi, ah ah ah ah, colossale rigolade dans les prairies du yiddish
underground, phrases solidaires plus fortes que ces idées
abusives, la menue toilette des chimères suffit à plomber
nos lèvres de mercure. Certes. Vingt heures dans la
léproserie du silence. Paris. Flammèches d'un soupir de
crécelle. Regarde, friponne, et vois-là si tu as bien
fait de m'abandonner avec ta gueule d'ange talochée par les
truelles de parmesan de ton gros ventre. Le chasse-larmes !… A la
pointe du poème trônent les rapines du Verbe
->
Vous désirez envoyer un commentaire sur ce texte?
-> Vous voulez nous envoyer vos textes? Tous
les renseignements dans la rubrique : "Comité
de poésie" |
Créé le 1 mars 2002
A visionner avec Internet Explorer