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il se présente à vous
-Chérie, dépêche-toi, une feuille morte ouvre le bal des mondanités !
Quand notre solitude agacée cherche un compagnon de fratrie, que le
souvenir démâte et jette un paquet d’étoiles au brasier
de digues légères, cornette ébouriffée dans les
remparts de l’arc-en-ciel, mère attentive bouclant le lacet des hirondelles,
la tempête se promène sur une orgie de beaux nuages, ses ongles
sablonneux soulevant le parapet des églises. Cheveux au vent, elle
glisse, vieille folle se curant les méninges, empoignant les ruelles
adoucies par l’absence, éreintées par le regret.
L’arbre envie cette étreinte.
Les abeilles me comprendront et les fleurs paysannes. A travers les jardins
de poivre bleu brille un ciel d’enfant, une musique de l’aube, garçonnière
estivale de jadis, lunette astronomique fleurissant la course des ombres,
bouton de culotte épaulant le lavis des sorcières ; ampoule
de cuisine à l’heure hivernale du goûter, rêves au gré
des voilures vénitiennes, petits bateaux assis en tailleur près
la jeunesse des capitales. Poésie du voyage…
Nous sommes des badauds de l’infini. Notre cœur sonne. Les périls trébuchent.
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Créé le 1 mars 2002
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