de Rachid Dziri, sélection juillet
2003 :
Il se présente
à vous.
J'escalade
les rainures des flots,
ciselées dans le sable décavé ;
que la mer me soit rédemption,
que la terre
une pierre tombale,
au détour de la mort qui chemine à son aise,
au gré du hasard.
Je monticule la houle ;
protubérant l'ébriété des hautes marées.
La mer revendique sa filiation
dans la pureté des eaux,
dans la souplesse quotidienne de l'oiseau
à la lisière du ciel en rotation.
Contre vents et jusants
se dérobe le gémissement du délire,
c'est la mémoire au carrefour des moments parcellaires ;
ton visage contre le vitrail de l'aube
abrite des minarets au delà de l'oubli.
Des phares de stèle en stèle,
solubles que le rire
sur les parois du silence,
de loin scellent mes souvenirs.
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