de Sébastien Tillous
, sélection septembre 2004 :
Il se présente à
vous.
L’été détecte au loin le moindre coulis de vent.
L’été plaque à terre la tige nue.
Une bise aux vapeurs moites des toitures altérées
Et que dure le doux supplice.
L’été plaint la peur du vide
Au vertige de quel subterfuge ?
Camouflé
Aux baies et mûres et autres pois des taillis.
L’été poli les bonnes manières aux cals tannés
Et ruse aux abris des futaies.
Tiédeur maligne au frais des mats.
Ne bouge plus tant qu’il épie.
L’été étend son châle
Et ton chignon s’en étale,
Assouvi.
La voute céleste ----- >
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