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il se présente à
vous.
À toi qui gratte la terre avec tes ongles pour trouver des os et qui a depuis toujours parcouru mes lignes en silence.
Je me relevais déjà de ma mort. Vent d'Est, soleil pâle et froid.
Devant l'ossuaire d'hiver. Grand, Blanc. Je me relevais l'oeil mort et creux en silence nocturne, quelque chose de matinal déjà. Grande grue à gauche dans l'étang qui me veille, qui me menace encore alors que je ne suis plus que cendres et fumées. Grande grue dans l'étang blanc qui s'envole effrayée par l'Inconnu. Les beaux crâne qui grincent enfin avec les tibias, les fémurs enfin libérés des chaires et des sangs, vibrent aux vents glaciaux. Vibrations joyeuses, renaître enfin, Ossuaire d'hiver dis-moi le deuil. Veuve éternelle à la lisière ténue de la vie. Je suis encore là, sur cette terre étrangement jeune, elle. extrait de son recueil: "Déserts de pierres" ->
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Créé le 1 mars 2002
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