Escapade du Hâvre en cris peupliers pétrifiés les dernières nuits diluviennes n’en ont fait qu’une bouchée dans un sursaut estival un bouillonnement nocturne forge le métal des passerelles en écho au oh ô bourdonnement des badauds d’eaux agglutinés nez à nez aux éclairages miel des boutiques d’un soir en lisière du ciel les créneaux orangés défilent sous les guirlandes à l’italienne rue Fouchard derrière le crêpe de l’érable maternel qui n’a plus d’enfants à embrasser jusqu’à lundi des silhouettes ambrées prennent une bouffée d’art frais sur le bord d’un vin chaud ou d’une nacelle en mal de ciel dernier  cru d’un marché de noël



*******

-> Vous désirez envoyer un commentaire sur ce texte?
        

 

-> Vous voulez nous envoyer vos textes?

Tous les renseignements dans la rubrique : "Comité de poésie"