Vos textes publiés ici après soumission au comité de poésie de francopolis.







 

actu  
  archives

 

d'Aziz Majhoub, sélection mai 2003 avec L'air con et Un cri bien senti, se présente à vous:

 


Ha! Mon prénom est trompeur! Malheureusement, je suis fils d'immigré marocain mais c'est bien le seul lien que j'entretiens avec mon pays "d'origine" (dois-je dire cela moi qui suis donc né en France?). La culture de ce pays m'est étrangère, ses grands noms quasiment inconnus, etc... J'apprécie tout de même votre ouverture d'esprit, mais je ne peux décemment revendiquer l'appartenance, l'adhésion à la culture marocaine.

Mes influences sont à chercher du côté d'un russe, Valère Novarina, magicien es-langue, maître du néologisme limpide, de la clarté et de la concision pourtant si génialement obscur qu'on se demande d'où vient cette impressionnante concorde. (Voilà pour le rayon des superstitions, c'est la fantaisie du poète, il me semble ;)
André Du Bouchet pose les questions auxquelles je tente de répondre, appelle des solutions dont je me sens garant (une illusion, bien entendu, mais n'en a-t-on pas tous besoin pour écrire?). Il m'impressionne par sa maîtrise du sens dans ses moindres nuances, avec si peu de mots, une maîtrise de sage, me semble-t-il, à laquelle j'aspire, mais quoi? il faut bien profiter de sa jeunesse!


Alors, je griffonne, je note, par-ci par-là, j'ouvre des paragraphes, je les laisse sans voix, sans portée, je le sais, je cherche des problèmes, j'ouvre des solutions, j'envisage des dangers de mort, des défis existentiels, j'agis dans la nécessité puis je n'agis plus du tout. Mais je ne me laisse pas porter par les mots, on a trop souvent vu dans le résultat de mon écriture, une forme d'écriture automatique. Je m'en défends vivement.


Bret Easton Ellis, fantaisiste et militant, mais non moins dramatique, fait aussi partie de mes influences littéraires.
Mes influences musicales englobent jazz, funk, soul, avec une préférence pour le hip-hop, le vrai (ne vous fiez pas à ce que les radios et télés diffusent, ils usurpent le mot "rap" et corrompent l'esprit originel du "hip-hop" mouvement engagé mais pacifiste, bon enfant, etc...). Le rap a pour qualités de mêler agressivité positive dans les textes et le "flow" (débit du rappeur, j'espère que je suis clair), et douceur dans l'"instru" (base mélodique et répétitive sous-jacente).


Un compositeur me touche également beaucoup. Il s'agit d'Arvo PART, un lituanien. Il compose des oeuvres religieuses orthodoxe, je crois).

Merci de votre intérêt.

Aziz Majhoub

 

*

-> Vous désirez envoyer un commentaire sur ce texte? Il sera rajouté à la suite en entier ou en extrait.

 

-> Vous voulez nous envoyer vos textes?

Tous les renseignements dans la rubrique : "Comité de poésie"

Créé le 1 mars 2002

A visionner avec Internet Explorer