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Actuellement
orthophoniste en Ile-de-France, Domi
Bergougnoux s’occupe d’enfants « empêchés » dans leur
expression orale ou écrite. Chanteuse de jazz, pop-rock, lyrique, elle a
« hiberné » quelques années en musique avant de revenir à la
poésie. Elle écrit sur la solitude, la souffrance, elle développe un
rapport sensible et métaphysique à l’univers et à la nature.
Elle
se présente à nous :
« Je
me souviens avoir toujours aimé la poésie au point de n’avoir rien lu
d’autre jusqu’à mes seize ans. Je dévorais les classiques mais aussi les
poètes du monde entier.
Dans
mon panthéon poétique je peux citer Paul Éluard, Louise Labbé,
Charles Baudelaire, Arthur Rimbaud, Paul Verlaine, François Villon,
Guillaume Apollinaire, Saint-John Perse, Rainer Maria Rilke, Pablo Neruda,
Federico Garcia Lorca, Alain Borne… J’écris comme un artisan minutieux en
travaillant les mots, les rythmes, la musicalité et les images. Chaque
poème ne vient pas sous forme de jet mais comme une lente construction. En
écrivant, j'ai la sensation de chanter de façon souterraine, sous la
surface du silence.
J’écris
depuis l’adolescence uniquement de la poésie. Après une longue
interruption, à la suite de la maladie de mon fils, j’ai ressenti une
nécessité vitale de m’exprimer à nouveau. volonté de montrer, de désigner.
J'essaye
de sublimer la souffrance et de dire "l'innommable".... »
Recueils publiés :
Dans
la tempe du jour, Éditions Alcyone, 2020.
Il
faut apprendre à voler, livre d’artiste, peintures découpées de
Jean-Denis Bonan, Editions
Al Manar, 2020.
La craquelure, Éditions Al Manar, 2021.
Au berceau de nos bras
(co-écrit avec Pat Ryckewaert), Éditions Bleu
d’Encre, 2022
A tout ce qui lacère, Éditions Le Coudrier, 2022
Elle poste régulièrement des
poèmes sur sa page Facebook, elle est accueillie dans des revues et blogs. Elle a participé à plusieurs ouvrages
collectifs et à des anthologies.
Quelques notes
critiques :
« La
poète nomme l'infime, le fragile, le ténu de l'existence, ce peu que le regard
apprivoise ou trace ou conserve comme pépite du réel, avec ses brèves
strophes qui cernent un souffle, celui de la vie, décrite ou espérée. »
Philippe Leuckx sur Les Belles Phrases, 2020.
« Elle
a le sens de la formule, de l’image qui précise le sentiment qu’elle
traduit [« des dents serrées jusqu’à user l’émail »], et surtout
la douleur originelle sans laquelle un poème ne vit pas ni n’éclaire
personne. » Pierre Perrin sur Le frais regard,
2022.
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