
Bog ?
Double
jeu
Ce qui
reste des ombres
Personne
ne le ramasse
À fleur de
secrets
Chercher
un une partenaire
Comme pour
partager l'amer
Il faut
vendre le réchaud
Agnès a
ses plages
À force
d'écrire sur la Mer morte
Le silence
grandit
À l'ombre
des éclairs
L'avis des
souvenirs
Quand les
chemins se mêlent à l'encre
On
reconnaît les formes de l'envie
À portée
de main
Hier est
aussi demain
À nos
doigts de trouver les accords outrenoirs
Entre
l'iris et l'enfance
Flammes
d'éternité
Au jardin
des moments
En
papillons de l'ombre
Comme au
fil des apparitions
Le dé –
doublement
Avec le fente-homme
Jeu de
maux
Jeu de
lots
Le pas sage des connivences
Devenir
l’Autre
À froisser
la nuit jusqu'au mélange
Aimer
jusqu'à s'oublier
Le coq est
satisfait
La fleur
garde ses mots
Comme
emportés dans son double asexué
La vie
s'adoucit des désirs et plaisirs inassouvis
Créativité
en instance
À l'ombre
du puzzle
Addiction errance
Au temps
du désir sans âme
Encore une
larme
La
solitude désarme
Retrouver
l'aimant en flammes
Silence animal
À tisser
sa toile
De vers
céans en sourires
La sardine
allume
Devant le
soleil
Les
sonnettes de l'espoir
Cadavres
exquis
À la clé
du monde
Repeindre
en vers bleus
La poule
aux œufs dort
Et c'est
reparti
Avec
lunettes ou tuba ?
Un chat
est un chat
Sans vague
du ciel
L’escargot
monte en puissance
Les
oiseaux se cachent
Souvenirs
masqués
La pluie
barre les fenêtres
Voir la
vie en zèbre

Reflets sur la vitre
Les
bouquets s'enchaînent
Des mots
et leurs fenêtres
Au
Printemps permanent
Les poèmes
dégainent
En mode vers d'eau
L’incontournable
reflet
En rêve de
flots
Les mots
ouvrent la baie
Accords de
guitare
Dans la
brume d'un été
Mousses -
tiques en fanfare
Ôter cet
instant d'un thé
L’œil du cyclone
L’œil du
cyclope
Quand Dame
Nature démissionne
Correspondances
myopes
L’œil du
cyclone
L’œuf se
mange lentement
La mer a
accouché d'une démone
Île a décrit son emportement
Paréidolies
Nuages de
coton
Tourner en
rond dans l'idée
Chenille a
frappé
Des
papillons bleus
Les faits
peuvent dérailler
À l'heure
du mot
Toute main
à prendre
À l'écume
de rupture
Si la
terre est ronde
En chœur
couve feu
Secrets
désirs en jardin
Gestes
amoureux
Les gestes
barrières
Rideaux
baissés sans silence
À l'heure
de trot
Au bal des ficelles
Comme le
hasard fait mal les choses
Au gré de
rencontres hautement sécurisées
La peur
d'une fuite virale
De balayer
l'espoir d'embrasser
Il fait
désespérément vide
Dans ces
murs de froide propriété
Des
aidants mal portants
Sans ligne de vie
Le
rétroviseur en éclats
Juste des
feuilles de papier noircies
Pour faire
débat
Arbre ou
gazon
Autant de
recueil d'épines
Du vert au
noir
En passant
par le jaune
Au grand
jamais je n'aurai d'œuf à repriser
Ma cousine s'appelle Poésie
À
trente-sept kilos
Confinées
de fait
La mésange
a volé la pipe
Dans les
sables mouvants
Le fantôme
manque
Dans cette
ronde sans fondement
Tout vaut
la peine d'être écrit
D'éternelles
escapades aux pays des morceaux choisis
Jusqu'au
suicide de la fantaisie
L'Échiquier du temps
Au
tranchant des incertitudes
Le défilé
des regards qui ne voient pas
Derrière
les barbelés de l'ombre
Ailes et
cœurs battent en résistance
Quand, à
l'embouchure du rêve,
Le dessert
est un caillou
À la
fenêtre des envies
L'esquisse
d'un enfermement
Sans
masque
Comme au
jour des larmes
Les
béquilles réinventent
La
conjugaison des agrafes
À
voir le sel de ses larmes
Ses
étoiles ont désappris la nuit
Aujourd'hui,
la lune est souriante
Interstices
des couchers de soleil
À l'encre
rose et or, des maux d'amour détonnent
Comme
enfermée dans la spirale des échecs
Sans
perspective… Donner à son espoir un avenir tremblant
Alors
qu'en mode ailes, une langue d'éternité délivre les messages des horizons
vagues
En rêvant
aux baisers annulés
On songe à
pardonner
Sur
l'autel de la raison
Comme le
ciel survit aux orages
©Sandrine Daraut
Avec les photographies de l’auteure
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