Le regard compte parmi
les notions philosophiques les plus traitées et les plus
questionnées et qui, cependant, demeure un sujet
problématique dans la pensée universelle. Sartre, par
exemple, dans son essai philosophique
L’être et le néant
interroge le regard comme étant un critère
d’évaluation de l’autre et de la relation à cette
réalité extérieure au même. Il est là
pour voir l’autre, pour le faire exister ou pour le figer comme objet :
«
la relation originelle de moi-même à autrui n’est pas
seulement une vérité absente visée à
travers la présence concrète d’un objet dans mon univers
; elle est aussi un rapport concret et quotidien dont je fais
à chaque instant l’expérience : à chaque instant
autrui me regarde ; (…) ; si autrui est, par principe, celui qui me
regarde, nous devons pouvoir expliciter le sens du regard d’autrui.
» 3
Dans ce qui suit, nous allons essayer de voir quelle relation peut unir
la notion du regard et celle du visage. D’où la question selon
laquelle : Est-ce que le regard demeure toujours chosifiant de l’autre
regardé ?
I.
Le regarder le visage d’autrui :
Pendant qu’on s’adresse à notre interlocuteur si on ne le
regarde pas, c’est qu’on est entrain de le réduire à un
fantôme et, par conséquent, le monde devient un univers
vide peuplé de fantômes. En fait, ne pas regarder l’autre
qui parle c’est nier, avant toute chose, sa première
présence physique et métaphysique dans le monde : son
visage. Ne pas le regarder c’est lui gommer son visage. Ainsi
devient-il un néant, un espace vide dans une vacuité
infinie.
Toutefois, regarder l’autre c’est le faire exister. Le même et
l’autre sont tout d’abord deux regards différents portés
sur le même monde. Deux regards qui se croisent, qui se
rencontrent pour donner lieu au dialogue dans un espace commun. Et ni
l’un ni l’autre ne peut vivre sans regard.
Atmane Bissani a
dit vrai quand il a écrit :
«
Visage, le même
affiche son être, regard, l’autre le saisit comme structure
signifiante. C’est pratiquement dans la rencontre de l’autre comme
regard que commence la réalité anthropologique,
socioculturelle, psychologique, et existentielle d’un visage. Ne pas
être regardé c’est se réduire au néant,
c’est disparaître comme trace sémantiquement possible. Le
fondement ontologique d’un visage, voire d’un être vient donc de
l’extérieur, par le truchement du regard de l’autre.
»
4
Autrui est un regard qui fait exister le même. Il est aussi un
visage qui appelle celui du même pour le faire exister. Autrui
comme être ne peut pas laisser tomber son identité comme
regard «
parce qu’il constitue le propre de l’être. »
5 Ad hoc, La
relation altéritaire prend place dès lors qu’il y a
regard, c’est le premier rapport entretenu entre les êtres, avant
la parole et avant le toucher. Tout ce qui est extérieur dans
l’autre est objet regardé par le même et vice-versa.
L’œil, comme lieu dans cet espace qu’est le visage, même
s’il regarde, il est regardé. Et comme le visage, il aussi il
parle. L’œil a deux fonctions : il lit le visage, quand il est
regardant, et il parle dans le visage, et construit avec le visage le
discours de la visagéité lorsqu’il est regardé.
«
Le regard (comme diction et discours, comme
signifiant)
peut
tout dire, mais il ne peut se répéter textuellement.
»
6 Ceci
étant signalé, le regard, donc, dit, et puisqu’il
dit il ne peut pas répéter ce qu’il dit ou ce qu’il a
dit. Il est comme le visage. Le visage, lui aussi, dit, c’est un
parleur sans parole. Mais il ne communique pas la même chose deux
fois. Il s’inscrit, en permanence, dans l’insaisissable.
Le regard posé sur un visage est à lire dans
l’immédiat, dans l’ici et maintenant comme discours.
Max Milner
écrit que :
«
L’œil est donc, pour
qui tient à dissimuler ses pensées ou ses sentiments, le
lieu de tous les dangers. »
7
Le narrateur dans
Le livre
du rire et de l’oubli remarque que Zdena, (personnage
féminin), sait faire usage de son regard, elle sait comment
pénétrer dans l’être de l’autre, dans son visage :
«
brusquement elle cesse
de détourner son regard, elle le fixe droit dans les yeux. Mirek
a l’impression déplaisante qu’elle voit au fond de son âme
et qu’elle sait très exactement ce qu’il veut et pourquoi il le
veut. »
8
Puisque les yeux sont si importants dans l’identification de la
pensée et de l’identité de l’être,
Max Milner ajoute que :
«
C’est pourquoi, dans
les portraits de personnages, ce sont toujours les yeux qui donnent
accès à ce qu’ils ont de plus personnel. »
9
Dans ce sens toujours, Kundera et à deux reprises met l’accent
sur l’œil comme lieu de pénétration à l’être
et à l’âme, il écrit, alors, dans
L’insoutenable
légèreté de l’être que «
les yeux (…)
sont la fenêtre
de l’âme »
10 puis dans
L’identité «
l’œil : la
fenêtre de l’âme. »
11 Alors que
Max Milner écrit que: «
les yeux sont miroir de
l’âme. »
12 D’où les yeux
sont, à présent, un espace de lecture et
d’écriture, d’interprétation et
d’interpénétration de deux regards différents dans
un autre espace qui est le visage.
Donc :
«
Il va de soi que
regarder et être regardé sont les deux faces d’une
même situation, sur lesquelles l’accent peut être mis tour
à tour, selon les circonstances. »
13
Et encore:
«
on ne voyait rien mieux
que l’œil de l’autre, comme si, à chaque coup d’œil, tout se
jouait entre deux regards. »
14
L’être est, donc, un regard porté sur le monde, mais
également, un regard qui cherche à être
regardé. L’être, par conséquent, est un regard
regardant qui exige, ontologiquement, un autre regard porté sur
lui.
II.
Autrui est un visage regardé :
L’être est toujours faible devant le regard, qu’il soit
présent ou absent, ce regard influence le même d’un
côté mais il le rassure de l’autre.
L’absence du regard est une manière de gommer le visage de
l’autre, même s’il s’agit du visage de l’être aimé.
La disparition de l’autre comme visage commence lorsqu’il est perdu de
vue. Quand il n’est pas regardé il cesse d’être là,
il cesse d’exister. Et c’est maintenant que cette pauvreté et
cette faiblesse du visage de l’autre peut être
concrétisée: «
ma position devant
l’autre comme visage »
15 c’est elle qui engage le
même envers autrui et le rend responsable de lui entant que
visage faible et dans la mesure où il est un regard qui le fait
être, qui le fait exister.
Le malheur de Chantal (dans L’identité de Milan Kundera)
commence lorsqu’elle affirme : «
les hommes ne se
retournent plus sur moi. »
16 L’embarras existentiel prend
place dès qu’elle est consciente de l’absence du regard des
autres ; les autres ne la regardent plus.
Chantal comme femme et comme être veut être mise en valeur
par un regard (des regards) extérieur(s) qui l’admire (ent).
Pour elle :
«
Être vivant c’est
être vu, entrer dans la lumière d’un regard aimant :
personne n’échappe à cette loi pas même Dieu qui
est (…) hors la loi. »
17
Tout en étant conscient de ce besoin crucial et de
l’importance du regard pour la paix de l’être aimé,
Jean-Marc commence à rédiger des lettres anonymes
où il met en évidence la beauté de Chantal. Ces
lettres sont à lire dans le sens d’un regard étranger
posé sur elle. La phrase, « la seule phrase : «
Je vous suis comme un
espion, vous êtes belle, très belle »
18 constituant la
première lettre est un regard de désir posé sur
Chantal pour lui rappeler sa beauté, c’est un regard
écrit qui met en valeur la beauté de cette femme ;
«
vous êtes belle,
très belle » ajoute le destinateur de la
lettre.
III.
L’autre est un visage regardant :
Autrui est avant tout un visage, et ce qui fait de lui un visage c’est
cette présence du regard. Le visage est infini lorsqu’il
indéterminé par le dehors, par l’extérieur,
lorsqu’il est puissant et plus fort. En effet, dès que nous
regardons le visage comme regard qu’il devient infini car il ne se fixe
pas. Il est infini lorsqu’il dépasse avec sa volonté la
volonté de l’Autre regardant. Puisque le visage est placé
en un haut degré, le regard de l’autre ne peut pas l’atteindre
et ne peut jamais le contenir. Il est porteur de l’image de Dieu, il
est illuminé par Sa lumière.
Le regard dans le regard d’autrui, le regard du regard d’autrui, sont,
comme nous l’avons déjà signalé, des regards
problématiques, des attitudes ardues à maintenir car
c’est un regard du / dans le visage d’un être, il est de / dans
l’être de l’être.
Pour Sartre :
«
Regarder le regard
d’autrui c’est se poser soi-même dans sa propre liberté et
tenter, du fond de cette liberté, d’affronter la liberté
de l’autre. »
19
Le regard est une réflexion de la pensée de l’autre. Il
est mise en valeur de l’être du même comme de l’autre, du
regardant comme du regardé.
Le regard, comme le visage d’ailleurs, est au service de la parole. Le
visage de l’autre dit : «
je
suis là, dans le monde ». Regarder l’autre c’est
lui répondre : «
oui,
tu es là », «
je t’écoute, je te regarde
», «
tu existes
».
Chantal qui, au début du roman, est un être regardé
par nécessité ontologique, se change à la fin du
roman en être regardant.
«
Elle disait : «
je ne te lâcherai plus du regard. Je te regarderai sans
interruption. »
20
«
je veux seulement te regarder.
»
21
I. Le regard : un échange entre deux visages :
«
La science
interprète le regard de trois façons (combinables) : en
termes d’information (le regard renseigne), en terme de relation (les
regards s’échangent), en terme de possession (par le regard, je
touche, j’atteins, je saisis, je suis saisis) : trois fonctions :
optique, linguistique, haptique. »
22
L’échange des regards est échange au niveau des visages.
C’est un échange des visages dans un cadre de relations
altéritaires. C’est dire que lorsque le même regarde
autrui il est entrain d’effectuer deux tâches ; primo il regarde
le visage de l’autre, secondo, il donne son visage pour qu’il soit
regardé. Donc l’échange des regards c’est regarder et
faire regarder les visages. Et c’est dans un moment regarder c’est
faire exister l’être de l’autre c’est seulement et seulement car
regarder c’est conscientiser l’autre de son visage. Et si dans un autre
ordre d’idées regarder c’est posséder l’autre en le
chosifiant, le regard devient ici un essai pour posséder
l’être de l’autre : c’est un regard-possession.
Ceci étant dit, le regard-possession est regard qui cherche
à saisir le visage, à le figer alors que le visage
demeure insaisissable, il est par définition impossible. Barthes
affirme que «
Je vous regarde comme
on regarde l’impossible »
23 : l’autre comme visage est
donc cet impossible qui demeure insaisissable.
«
Le regard
peut sentir, écouter, tâter, etc. (…) «
les
mains veulent voir les yeux veulent caresser. » »
24
C’est dire qu’à force de regarder, le regard cherche à
toucher, à caresser, mais il ne peut jamais posséder
l’être de l’être de l’autre.
II.
le regard amoureux dans le visage de l’être aimé :
«
À un moment, la
psychanalyse définit l’intersubjectivité imaginaire comme
une structure à trois termes : 1. je vois l’autre ; 2. je le
vois me voir ; 3. il sait que je le vois. Or, dans la relation
amoureuse, le regard, si l’on peut dire, n’est pas aussi retors ; il
manque un trajet. Sans doute, dans cette relation, d’une part je vois
l’autre, avec intensité ; je ne vois que lui, je le scrute, je
veux percer le secret de ce corps que je désire ; et d’autre
part je le voie me voir : je suis intimidé,
sidéré, constitué passivement par son regard tout
puissant ; et cet affolement est si grand que je ne peux (ou ne veux)
reconnaître qu’il sait que je le vois - ce qui me
désaliénerait : je me vois aveugle devant lui.
»
25
Dans la relation amoureuse le même est tiraillé entre deux
réalités de l’être aimé, il est d’une part
un corps désiré et il peut être regardé
comme tel, cependant il est aussi visage, et visage regardant, et ceci
le trouble dans la mesure où le visage regardant fait appel
à l’être pensant. Dans cette perspective le regard
porté sur l’être aimé est un regard qui cherche le
visage, il produit la visagéité de l’être
aimé, et par conséquence l’autreté d’autrui
(l’être aimé), donc il produit son altérité
:
«
Si voir n’est pas
équivalent à connaître, on peut tout de même
admettre qu’il existe un regard anthropologique qui non seulement porte
sur l’altérité, mais d’une certaine manière la
construit. Le regard anthropologique n’est ni une soumission
béate au réel, ni l’instance passive subissant une
durée qui lui échapperait, ni non plus deus ex machina du
visible. Si une altérité est produite à travers ce
regard, ce n’est certes pas ex nihilo. Des brides
éparpillées sont données dans le visible ; au
regard il incombe alors de leur donner sens dans un point de vue global.
»
26
Tout se passe ici comme si autrui comme altérité ne
pouvait exister que par le regard du même et vice versa. D’une
part, Autrui n’a de visage que par les yeux du même. D’autre
part, le même n’a d’yeux que par la présence d’autrui qui
sent et voit le regard de ses yeux. Il n’y a ni visage sans yeux
ni yeux sans visage. Il n’y a pas de même sans l’autrui ni autrui
sans le même. Et c’est le regard toujours qui assure cette
réalité. Ce même regard, qui construit
l’altérité d’autrui, construit également la
mêmeté du même, finalement il produit en une fois
l’autremêmeté.
27
L’autremêmeté veut dire : le moi est un être autre
que l’autre, il est un moi distinct d’un autre moi que le moi. Alors
que l’autre est ce moi qui n’est pas celui du même, il est un
autre moi qui lui ressemble mais qui n’est pas lui. Il est un moi
autre, il est différent. Et c’est cette différence qui
rend l’altérité possible, qui rend l’existence de ces
deux consciences possible également. C’est ce « chez-soi
», cet espace de liberté, cet espace d’être
libre d’être différent. Cet espace est le seul qui peut
être celui de la rencontre.
I.
Le regard du côté de chez Chantal :
Le regard dans le regard d’autrui, le regard du regard d’autrui sont
des regards problématiques, des attitudes ardues à
maintenir car c’est un regard de et dans le visage d’un être, il
est de et dans l’être de l’être. Le regard puise son
importance ontologique de sa mise en valeur de l’autre.
Kundera comme étant écrivain qui pense, il a
interrogé dans ces romans tout ce qui est relatif à
l’être, son corps, son âme, sa mort, sa sexualité,
son amour, son désir, son visage et son regard…etc. alors selon
les trois catégories du regard, à savoir :
Premièrement, celui
qui «
cherche
le regard d’un nombre infini d’yeux anonymes, autrement dit le regard
du public. (…). Personne ne pouvait remplacer pour lui le regard des
yeux inconnus. (…) donc les gens de cette catégorie et
lorsqu’ils perdent le
public, s’imaginent que les lumières se sont éteintes
dans la salle de leur vie, c’est ce qui leur arrive à presque
tous, un jour ou l’autre. »
28
Par exemple Chantal qui au début refuse le
regard amoureux car selon elle : ce «
regard amoureux ne
pourrait la consoler. Parce que le regard de l’amour est le regard de
l’esseulement »
29 et elle veut vivre au sein de
la foule et elle cherche à être regardée par cette
même foule. Alors que «
le regard de l’amour
l’en arrache. »
30 Peut être aussi
car Chantal ne cesse jamais de penser à son âge et
à la marge des années qui la sépare de Jean-Marc,
elle a quelques années plus que lui. Ce sont lesdites
années qu’elle cherche à fuir et à nier avec les
regards admirateurs des autres hommes, puisqu’elles sont destructrices
de la beauté du visage. Même Jean-Marc a compris la
déclaration : « les hommes ne se retournent plus sur moi
» comme étant un chagrin que Chantal est en train de
vivre. C’est le chagrin du vieillissement :
«
la phrase qu’elle avait
prononcée, lui a semblé parler du chagrin de vieillir.
C’est pourquoi, sous le masque d’un étranger, il lui a
écrit « je vous suis comme un espion, vous êtes
belle, très belle. »
31
Deuxièmement, selon Kundera toujours «
il y a ceux qui ne
peuvent vivre sans le regard d’une multitude d’yeux familiers.
(…). Ils sont plus heureux que les gens de la première
catégorie car ils parviennent toujours à se procurer
quelque regard. »
32
Ici, on peut aborder, la belle-sœur de Chantal qui
aime faire toute chose en collectivité et sous des regards
familiers, et même l’amour, elle le fait en collectivité
avec le fait de faire entendre ses soupirs aux autres.
«
Vient ensuite la
troisième catégorie, la catégorie de ceux qui ont
besoin d’être sous les yeux de l’être aimé. Leur
condition est tout aussi dangereuse que celle des gens du premier
groupe. Que les yeux de l’être aimé se ferment, la salle
sera plongée dans l’obscurité. C’est parmi c’est gens
là qu’il faut ranger »
33 Jean-Marc et Chantal.
Mais pour cette dernière c’est vers la fin du récit
qu’elle prend conscience de l’importance de ce genre du regard pour son
être. Mais au début, comme nous l’avons déjà
signalé, elle s’est présentée comme un être
défini uniquement par le regard des inconnus. Dans les
premières pages du roman, Chantal «
cherche un nombre
infini d’yeux anonymes » pour la regarder. D’où la
présence fort remarquable des occurrences de la phrase «
les hommes ne se
retournent plus sur moi »
34 plus précisément
dans les débuts du texte. Tout se passe comme si Chantal
voulait insister sur la nécessité «
de l’inondation des
regards inconnus qui selon elle, ils la maintiennent dans la
société des humains.»
35
Jean-Marc, de sa part, est reconnu comme regard
amoureux et il se connaît sous le même genre du regard. Il
ne peut exister que par le regard de l’être aimé
c'est-à-dire par le regard de Chantal et que comme regard
aimant qui fait exister Chantal et qui l’assure. «
Mais Chantal était
méconnaissable. Cette phrase 36 ne
lui ressemble pas. »
37 ce discours, cette phrase sont
étrangers au visage de Chantal qui pour Jean-Marc existe
par son regard tout seul. Pour lui, le besoin de Chantal d‘être
sous les regards des autres hommes c’est peut être une trahison
de son visage à elle. Elle trahit le visage qu’il connaît
et qu’il aime. Avec cette phrase, en effet, Chantal a perdu sa
visagéité qu’elle récupérait, peut
être, plus tard.
***
1. Milan Kundera,
L’insoutenable légèreté de l’être,
éd. Gallimard, coll. « Folio », Paris, 1989, p. 395.
2. Idem., Le livre du rire et de
l’oubli, éd. Gallimard, coll. « Folio », Paris,
1979, p.166.
3. Jean-Paul Sartre, L’être et le
néant, éd. Gallimard, coll. «Tel», Paris,
1943, pp. 296-297.
4. Atmane Bissani, De la rencontre, essai
sur le possible, éd. Imagerie-Pub, Fès, 2009, p. 64.
5. Idem. Thèse de Doctorat (non
éditée) sur : L’altérité dans la
pensée de Jean-Paul Sartre à travers son œuvre romanesque
et dramatique. Thèse préparée sous la
direction du Professeur Abderrahman Tenkoul et soutenue le
15/05/2004 à la Faculté des Lettres et des Sciences
Humaines, Dhar Le mehraz, Fès, p. 112.
6. Roland Barthes, L’obvie et l’obtus,
éd. Seuil, Paris, 1982, p. 279.
7. Max Milner, On est prié de
fermer les yeux, le regard interdit, éd. Gallimard NRF, coll.
« Connaissance de l’inconscient », Paris, 1991, p.154
8. Le livre du rire et de l’oubli,
Op. Cit., p.33.
9. On est prié de fermer les yeux,
le regard interdit, Op. Cit. p. 154.
10. L’insoutenable
légèreté de l’être, Op. Cit. p. 169.
11. Milan Kundera,
L’identité, éd. Gallimard, coll. « Folio »,
Paris, 1997. p. 82
12. On est prié de fermer les yeux,
le regard interdit Op. Cit. p. 154.
13. Ibid. p.12.
14. Ibid. pp. 12-13.
15. Emmanuel Levinas,
Totalité et infini, éd. Le livre de poche, coll. «
Biblio essais », Paris, 1998, (5éme édition),
p. 236.
16. L’identité, Op. Cit. p.
33.
17. Christian Bobin,
L’inespérée, éd. Gallimard, Paris, p. 13.
18. L’identité, Op. Cit. p. 58.
19. L’être et le néant,
Op. Cit. p. 420.
20. L’identité, Op. Cit. p. 207.
21. Ibid p. 207.
22. L’obvie et l’obtus, Op. Cit. p.
279.
23. Ibid. p. 282.
24. Ibid. p. 280.
25. Ibid. p. 282.
26. Francis Affergan, Exotisme et
Altérité, éd. Presses Universitaires de France,
coll. « Sociologie d’aujourd’hui, Paris, 1987, p. 149.
27. De la Rencontre : Essai sur le
possible, Op. Cit. p. 17.
28. L’insoutenable
légèreté de l’être, Op. Cit. pp. 395-396.
29. L’identité, Op. Cit. pp. 52-53.
30. Ibid. p. 53.
31. Ibid. p. 121.
32. L’insoutenable
légèreté de l’être, Op. Cit. pp. 395-396.
33. Ibid. p. 396.
34. L’identité, Op. Cit. p.
33, 34, 35, 37, 51, 52…
35. Ibid. p. 53.
36. « Les hommes ne se retournent
plus sur moi. »
37. L’identité, Op.
Cit. p.51.